Henry Bagenal
Sir Henry Bagenal (Carlingford, comté de Louth (Irlande) [1] – ) était maréchal dans l'armée anglaise en Irlande durant le règne d'Élisabeth Ire d'Angleterre.
Membre du Parlement d'Angleterre | |
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Membre du parlement d'Angleterre de 1586-1587 Anglesey (d) |
Naissance | |
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Décès | |
Époque |
Génération du XVIe siècle (d) |
Formation | |
Activité | |
Père |
Nicholas Bagenal (en) |
Mère |
Eleanora Griffith (d) |
Conjoint |
Eleanora Savage (d) (depuis ) |
Enfants |
Religion |
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Biographie
Son père, Nicholas Bagenal, et sa mère, Ellen, fille aînée et cohéritière d'Edwards Griffith, eurent quatorze enfants. Henry était le troisième, mais il devint l'aîné, après la mort, enfants, des deux premiers, ce qui le fit l'héritier des importants domaines de ses parents, tant en Irlande qu'en Angleterre[1].
Bagenal fut probablement inscrit à Jesus College d'Oxford, quand il avait 16 ans, en 1572 ou en 1573, mais il quitta ce collège sans aucun diplôme, pour rejoindre son père, qui était maréchal dans l'armée anglaise en Irlande. En , Sir Nicholas fut nommé « chief commisioner » de l'Ulster, et Henry son assistant. Henry Bagenal fut lui-même fait chevalier en 1578. Il participa à quelques désastres militaires. Ainsi, à la bataille de Glenmalure, le , il était l'un des chefs de l'arrière garde des troupes conduites par Arthur Grey, 14e baron de Wilton, qui fut battu par Fiach McHugh O'Byrne et Viscount Baltinglass dans les montagnes de Wicklow. En 1584, Bagenal était colonel de la garnison de Carrickfergus, quand 1 300 Écossais de Sorley Boy MacDonnell débarquèrent sur Rathlin Island. Bagenal attaqua, mais il tomba dans une embuscade à Glenarm et dut battre en retraite[2].
En , il fut envoyé par son père à la cour pour faire son rapport. Il demanda des mesures pour affaiblir Hugh O'Neill, 2e comte de Tyrone, un accroissement du rôle du maréchal, et une présidence en Ulster avec une salle de comté et une prison pour rendre la justice royale. Le , pendant sa visite à Londres, il écrivit à un parent de sa femme, Edward Manners, 3e comte de Rutland, pour lui demander s'il avait un siège parlementaire de borough à lui accorder. Il fut élu Membre du Parlement anglais à la fois à Grantham (Lincolnshire) et à Anglesey (Pays de Galles), et il choisit cette dernière circonscription. En , il retourna en Irlande pour représenter son père. Il lui succéda comme maréchal dans l'armée et comme « chief commissioner » pour l'Ulster en , et prêta serment pour le Conseil privé. Ses propositions d'actions furent rejetées, car une décision avait déjà été prise de tenter une conciliation avec Hugh O'Neill. Celui-ci demanda Mabel, la sœur de Bagenal en mariage, ce que ce dernier refusa avec mépris. Hugh O'Neill s'enfuit alors avec elle, et l'épousa[2].
En , Bagenal conduisit une armée de 1 750 hommes pour relever la garnison de Monaghan. Ses forces, attaquées par O'Neill, subirent de lourdes pertes. Bagenal fut forcé de se replier sur Newry, et de se faire ravitailler par la mer, O'Neill ayant bloqué le Moyry Pass. Bagenal parvint à ravitailler la garnison d'Armagh en et en , mais il eut plus de difficultés à ravitailler le fort de Portmore sur la rivière Blackwater. Lors d'une tentative pour le faire, il fut mortellement touché en plein front par une balle de mousquet, tirée par les forces d'O'Neill durant la bataille de Yellow Ford[2].
Marié avec Eleanor, troisième fille de Sir John Savage, il eut quatre enfants : Arthur, qui hérita des biens considérables de son père, Griffith, John et Ann[1].
Notes
- Peerage of England page 194
- « Bagenal, Sir Henry (c.1556–1598) », sur Oxford Dictionary of National Biography (online edition) (subscription access) (consulté le )
Sources
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Henry Bagenal » (voir la liste des auteurs) (édition du ).
- Sir Egerton Brydges, Peerage of England, Collin's, 9 vol., Londres, 1812
- Oxford Dictionary of National Biography (online edition) (subscription access)
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