Henry Taube
Henry Taube ( à Neudorf (en), Saskatchewan, Canada - à Palo Alto, Californie) était un chimiste canadien naturalisé américain. Il est récipiendaire du prix Nobel de chimie de 1983[1].
Pour les articles homonymes, voir Taube.
Naissance |
Neudorf (en), Saskatchewan (Canada) |
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Décès |
Palo Alto, Californie (États-Unis) |
Nationalité | Canadien/ Américain |
Domaines | Chimie |
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Institutions |
Université Cornell Université de Chicago Université Stanford |
Diplôme |
Luther College (Saskatchewan) Université de la Saskatchewan, B.S. et M.Sc. Université de Californie, Ph.D. |
Renommé pour | Transferts électroniques dans les complexes métalliques |
Distinctions |
Prix Nobel de chimie (1983) Médaille Priestley (1985) |
Biographie
Fils d'agriculteurs d'origine allemande qui ont émigré d'Ukraine vers le Canada[2], Henri Taube suit des études universitaires à l'université de la Saskatchewan où il obtient un B.S. (1935) et un M.Sc. (1937). Il part ensuite pour l'université de Californie et obtient un Ph.D. sous la direction de William Bray (1940).
Il poursuit ensuite une carrière universitaire, et devient professeur de chimie dans les universités de Cornell (1941-1946), Chicago (1946-1962) et Stanford (1962-2001), où il devient professeur émérite en 1986. Il sera aussi consultant au département de l'Énergie des États-Unis du laboratoire national de Los Alamos et chez Catalytica Associates Inc. (Mountain View, Californie).
Henri Taube est naturalisé citoyen américain en 1942.
Recherche
Durant sa carrière, Henri Taube s'intéresse aux réactions d'oxydo-réduction, dans lesquelles des électrons sont perdus ou gagnés au cours d'une réaction chimique. Ses travaux s'articulent autour de l'étude des transferts électroniques dans le domaine de la chimie de coordination, qui est l'étude de métaux de transition entourés par d'autres molécules ou ions[2],[3]. Il utilise notamment des isotopes et des études photochimiques pour sonder ces réactions. Ces travaux lui ont valu le prix Nobel de chimie en 1983 : « pour son travail sur le mécanismes des réactions de transfert électronique, particulièrement dans les complexes métalliques[1] ».
Au cours de sa carrière Henri Taube aura publié plus de 350 articles scientifiques.
Distinctions et récompenses
- Willard Gibbs Award (1971)[4]
- Médaille William-H.-Nichols (1971)
- National Medal of Science (1976)[5]
- Prix Nobel de chimie (1983)[1]
- NAS Award in Chemical Sciences (1983)[6]
- Robert A. Welch Award (1983)[7]
- Médaille Priestley (1985)[8]
- Membre étranger de la Royal Society (1988)
- Honorary fellowship de la Société royale du Canada (1997)
Notes et références
- (en) « for his work on the mechanisms of electron transfer reactions, especially in metal complexes » in Personnel de rédaction, « The Nobel Prize in Chemistry 1983 », Fondation Nobel, 2010. Consulté le 25 août 2010
- (en) Carol Creutz, Peter C. Ford et Thomas J. Meyer, « Henry Taube: Inorganic Chemist Extraordinaire », Inorg. Chem., vol. 45, no 18, , p. 7059–7068 (ISSN 0020-1669, DOI 10.1021/ic060669s)
- (en) J. Van Houten, « A Century of Chemical Dynamics Traced through the Nobel Prizes. 1983: Henry Taube », J. Chem. Educ., vol. 79, no 7, , p. 788–790 (ISSN 0021-9584, DOI 10.1021/ed079p788)
- Lauréats du Willard Gibbs Award
- Lauréats de la National Medal of Science
- Lauréats du NAS Award in Chemical Sciences
- Lauréats du Robert A. Welch Award
- Lauréats de la médaille Priestley
Liens externes
- (en) Curriculum Vitæ sur le site de la fondation Nobel (le bandeau sur la page comprend plusieurs liens relatifs à la remise du prix, dont un document rédigé par la personne lauréate — le Nobel Lecture — qui détaille ses apports)
- (en) Biographie et ressources bibliographiques
- (en) M. Schwartz, « Henry Taube, recipient of Nobel Prize in chemistry, dead at 89 », sur http://news-service.stanford.edu, Stanford News Service, (consulté le )
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