Homayoun Assefi
Homayoun Shah Assefi (parfois orthographié Homayoon Shah Assefi ou Assefy), né en 1939, est un diplomate et homme politique afghan pachtoune.
homme politique, diplomate |
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Naissance | |
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Nom de naissance |
Sardar Homayoun Shah Assefi |
Nationalité | |
Domicile | |
Formation | |
Activités | |
Famille |
Mohammad Zaher Shah (beau-frère) |
Parentèle |
Mohammad Zaher Shah (beau-frère) |
Parti politique |
Tehreek-Tafahum-i-Milli |
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Biographie
Homayoun Assefi est d'ethnie pachtoune[1]. Il est le beau-frère du roi Mohammad Zaher Shah[2],[3],[4]. Il est élève au lycée français de Kaboul. Il se dit proche du commandant Ahmed Chah Massoud[5].
Exilé en France, il vit à Dijon, où il suit un cursus de sciences politiques à l'université de Bourgogne[6],[7]. Il rejoint ensuite Sciences Po Paris en 1966[8].
Homayoun Assefi est victime d'un enlèvement à Kaboul le [9],[10]. Il est alors détenu pendant une dizaine de jours au fond d'un puits[11].
Carrière politique
Ancien diplomate, Homayoun Assefi se rend en 1983 au Pakistan pour y rencontrer le gouvernement et discuter de l'établissement d'une loya jirga[3].
En décembre 1992, Homayoun Assefi se rapproche de Jamiat-e Islami et soutient l'élection de Burhanuddin Rabbani à la fonction de président de l'État islamique d'Afghanistan[12].
Candidat à l'élection présidentielle de 2004[13], obtenant 0,3% des suffrages, Homayoun Assefi est un opposant politique au président Hamid Karzaï[14].
Abdullah Abdullah, alors candidat à l'élection présidentielle de 2009, fait d'Homayoun Assefi son numéro deux afin de s'attirer davantage de voix de la part des Pachtounes[15],[16].
Dans la culture populaire
- Homayoun Assefi est un personnage du roman Sauve-qui-peut à Kaboul : 1 de la série de romans d'espionnage SAS de Gérard de Villiers.
Références
- (en) Tanya Goudsouzian, « Afghan royal eyes poll success », sur www.aljazeera.com (consulté le )
- Jean-Pierre Perrin, « Comment l'ordre taliban s'impose à l'Afghanistan », sur Libération.fr, (consulté le )
- (en) J. Bruce Amstutz, Afghanistan: The First Five Years of Soviet Occupation, DIANE Publishing, (ISBN 978-0-7881-1111-2, lire en ligne)
- « Afghanistan Zaher Shah n’a pas l’intention de régner à nouveau », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
- « Emission spéciale en direct de Kaboul », sur France Culture (consulté le )
- Arnaud Morel, « L'autre capitale des Afghans », sur Le Point, (consulté le )
- Jean-Pierre THIBAUDAT, « Douleur afghane à Dijon », sur Libération (consulté le )
- (en) « Asifi, Homayoon Shah, Assefi », sur www.afghan-bios.info (consulté le )
- Agnès Rotivel, « Les Afghans vivent dans la peur permanente des enlèvements. », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- « La dérive afghane », sur La Presse, (consulté le )
- Waheedullah MASSOUD, « Afghanistan: l'ex otage canadienne retenue dans un trou pendant un mois (PAPIER GENERAL) », Agence France Presse,
- Assem Akram, Histoire de la guerre d'Afghanistan, FeniXX réédition numérique, (ISBN 978-2-402-06618-1, lire en ligne)
- Jean-Pierre Perrin, « 12 millions d'afghans en apprentissage electoral », sur Libération.fr, (consulté le )
- « Le 11 septembre vu de Kaboul », sur France Culture (consulté le )
- Ludovic Bassand, « Pourquoi Abdullah ne peut pas gagner », L'Est républicain,
- « Afghanistan: un rival de Karzaï candidat », sur LEFIGARO (consulté le )
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