Hubertine Auclert
Marie Anne Hubertine Auclert, née le à Saint-Priest-en-Murat et morte le dans le 11e arrondissement de Paris[1],[2], est une journaliste, écrivaine et militante féministe française qui s'est battue en faveur de l’éligibilité des femmes et de leur droit de vote.
Pour les articles homonymes, voir Auclert.
Naissance | |
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Décès |
(à 65 ans) 11e arrondissement de Paris |
Sépulture | |
Nationalité | |
Activités |
Journaliste, suffragiste, militante pour les droits des femmes, éditrice |
Conjoint |
Antonin Lévrier (d) |
Mouvement |
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Biographie
Famille et enfance
Marie Anne Hubertine Auclert, dite Hubertine, est née le au hameau de Tilly, dans la commune de Saint-Priest-en-Murat dans l'Allier. Elle est le cinquième enfant d'une famille aisée, qui en comptera sept. Son père, Jean Baptiste Auclert (1803-1861), riche fermier républicain, devient maire de la commune à l'avènement de la Deuxième République en 1848, et, destitué après le coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte en , demeure un farouche opposant au Second Empire[3]. Sa mère lui fournit également un exemple de « révolte à l'autorité établie » en se consacrant aux filles-mères (alors rejetées par leurs familles) pour les aider à trouver du travail[4].
Placée dans une pension de religieuses à l'âge de neuf ans à Montmarault[5], elle y suit tout son cursus scolaire ; son père meurt quand elle a 13 ans. Très croyante, elle envisage de devenir religieuse chez les Filles de la charité de Saint-Vincent-de-Paul mais n'y est pas acceptée[6], car jugée trop mystique[7]. Hubertine Auclert quitte le couvent en 1864 pour rejoindre la maison de son oncle où réside également sa mère. À la mort de sa mère, en 1866, elle est placée par son frère dans un couvent à Montluçon. Jugée trop indépendante par les religieuses, elle est écartée une seconde fois de la vie monacale en 1869. Ce rejet qu'elle estime injustifié fait surgir en elle un ressentiment anticlérical.
Son combat
Désormais libre et matériellement indépendante – elle a hérité de ses parents – elle se mobilise pour la République et les droits des femmes[alpha 1], militant pour la révision des lois du code Napoléon. Elle déclare alors : « J'ai été presque en naissant une révoltée contre l'écrasement féminin, tant la brutalité de l'homme envers la femme, dont mon enfance avait été épouvantée, m'a de bonne heure déterminée à revendiquer pour mon sexe l'indépendance et la considération »[8]. Ce sont « les échos des discours prononcés aux banquets périodiques organisés par Léon Richer qui, presque à ma sortie du couvent, m'ont fait venir du Bourbonnais à Paris combattre pour la liberté de mon sexe[9]. »
Elle part à Paris en 1873, à une époque où la chute de Napoléon III et l'avènement de la Troisième République ouvrent la voie à l’activisme des femmes qui exigent des changements concrets dans le code Napoléon en faveur de l'éducation, de l'indépendance économique pour les femmes, du divorce, du droit de vote, etc. Hébergée chez sa sœur, Hubertine Auclert rejoint l'Association pour le droit des femmes. Hubertine Auclert travaille comme bibliothécaire à l'Association et fréquente Léon Richer, fondateur de l'association, et Maria Deraismes, sa femme[10]. L'association est dissoute en 1877 mais renaît sous le nom de Ligue française pour le droit des femmes avec Victor Hugo comme président d'honneur, Léon Richer et Maria Deraismes comme clefs de voûte[11]. Hubertine Auclert devient, semble-t-il, la première militante française à se déclarer « féministe »[12],[13].
Alors que le mouvement féministe français oriente majoritairement son action sur le régime civil des femmes, Hubertine Auclert exige pour les femmes le droit de se présenter aux élections. Selon elle, le régime civil inégal entre hommes et femmes n'aurait en effet pas été voté si les femmes avaient pu être présentes à l'Assemblée. Elle s'oppose frontalement à Léon Richer et quitte l'Association pour le droit des femmes[10]. Elle fait paraitre des articles dans les journaux dont l'Avenir des femmes[10]. En 1876, elle fonde la société Le Droit des femmes qui soutient le droit de vote pour les femmes[14] et qui devient en 1883 la société Le Suffrage des femmes.
Elle lance au printemps 1877 un appel aux femmes de France : « Femmes de France, nous aussi nous avons des droits à revendiquer : il est temps de sortir de l'indifférence et de l'inertie pour réclamer contre les préjugés et les lois qui nous humilient. Unissons nos efforts, associons-nous ; l'exemple des prolétaires nous sollicite ; sachons nous émanciper comme eux ! ». En 1878, le Congrès international du droit des femmes tenu à Paris ne soutient pas, à la contrariété d'Hubertine Auclert, le suffrage des femmes.
Le 16 mars 1879, le Comité central socialiste de secours aux amnistiés et aux non-amnistiés est créé pour promouvoir une amnistie totale et une collecte des fonds pour aider les communards déportés ou interdits de séjour en France[15]. De façon surprenante à l'époque, l’exécutif du comité est ouvert aux femmes et compte Hubertine Auclert, Victoire Tinayre et Marie Manière parmi ses membres[16].
Elle se tourne alors vers le mouvement socialiste et participe au troisième Congrès socialiste ouvrier, qui se tient à Marseille à la fin d' et y fait un long rapport où elle indique : « Une République qui maintiendra les femmes dans une condition d'infériorité ne pourra pas faire les hommes égaux ». L'avertissement est clair, mais ne reçoit que peu d'écho[17].
Déterminée, elle entame, à partir de 1880, une grève de l'impôt en défendant l’idée que, faute de représentation légale, les femmes ne devraient pas être imposables. Un de ses conseillers juridiques est l’avocat Antonin Lévrier qu’elle épouse en 1887. Le , la haute juridiction administrative rejette sa requête et Hubertine Auclert doit céder quand les huissiers apposent les scellés à son domicile.
Le , elle lance La Citoyenne, un journal qui, plaidant avec force pour la libération féminine, reçoit le soutien de l’élite du mouvement féministe comme Séverine (Caroline Rémy), et de la mondaine Marie Bashkirtseff, qui y écrit plusieurs articles[18]. En 1884, Hubertine Auclert dénonce la loi sur le divorce en raison de sa polarisation flagrante contre les femmes qui ne leur permettait toujours pas de garder leur salaire. Elle propose l’idée alors radicale d’un contrat de mariage entre conjoints avec séparation de biens.
Hubertine Auclert innove encore dans le combat féministe en réclamant la féminisation de certains mots (témoin, avocat, électeur, député, etc.). « Quand on aura révisé le dictionnaire et féminisé la langue, chacun de ses mots sera, pour l'égoïsme mâle, un expressif rappel à l'ordre »[19].
Colonialisme et féminisme
En 1888, elle s’établit pour quatre ans en Algérie avec son compagnon, Pierre Antonin Lévrier[20], qui vient d'y être nommé juge de paix. En juillet 1888, ils se marient à Alger, sans doute par conformité sociale[21]. Elle y reste jusqu'au décès de son mari, vivant d'abord à Frenda puis à Alger[22]. Elle y fait une enquête de terrain en observant les femmes de ce pays[23], conservant de nombreuses notes écrites de ses observations. Peu de féministes avant elle se sont intéressées à la colonisation, si l'on excepte Olympe Audouard, Léonie Rouzade, Paule Mink et Louise Michel[22].
Elle note que, dans le milieu colonial, le racisme et l’antisémitisme sont très répandus.
« Pour les étrangers, les fonctionnaires, les Israélites, les colons, les trafiquants, l’Arabe, moins considéré que ses moutons, est fait pour être écrasé. Le refouler dans le désert pour s’emparer de ce qu’on ne lui a pas encore pris, tel est le rêve. Les Français algériens, qui ont déclaré que le fanatisme rendait les Arabes incivilisables, s’obstinent à ne rien tenter pour les tirer de l’ignorance, si favorable à l’exploitation et à la domination. »
— Hubertine Auclert, Les femmes arabes en Algérie
Les femmes musulmanes sont soumises à un double patriarcat, français et arabe. Hubertine Auclert estime que le colonialisme français a aggravé la situation des femmes. Les autorités coloniales ont, d'une part, toléré le maintien des lois et pratiques coutumières qui mettent les femmes indigènes en infériorité, voire en esclavage, d'autre part, ont provoqué la déscolarisation des filles en confisquant les écoles religieuses et en fermant l’école ouverte par Eugénie Luce à Alger en 1846. L'instruction publique est refusée aux filles, pour des raisons de coût jugé insupportable et sous prétexte que des femmes instruites seraient rejetées tant par la société européenne que par leur propre société. Hubertine Auclert souligne ainsi que les Européens qui prétendent soutenir la population locale s'opposent eux aussi à toute évolution d'un mode de vie traditionnel[21],[22].
Hubertine Auclert soutient l'assimilation des populations locales[22] et, bien que soulignant les méfaits de la colonisation, elle préconise la francisation des femmes algériennes. Les femmes françaises devraient les familiariser à leur mode de vie et façons de penser. Elle estime que la période pré-islamique offrait une grande liberté aux femmes, tandis que l'islam est un obstacle pour devenir françaises et doit être défait[24].
Après son retour en France, en 1892, et jusqu’à sa mort en 1914, elle continue de militer en faveur des femmes arabes et à présenter des pétitions dans ce sens. Elle publie en 1901 Les Femmes arabes en Algérie[23], et sur les 413 articles qu’elle écrit en tant que chroniqueuse pour Le Radical algérien entre 1896 et 1909, 18 traitent de la colonisation[22].
Elle n'obtient guère de résultats concrets mais ses idées sont reprises plus tard par Marie Bugéja dans Nos sœurs musulmanes (1921)[25].
Julia Clancy Smith estime que, paradoxalement, ses idées ont renforcé chez certains l'opinion que les colonisés étaient inaptes « à acquérir des droits légaux et politiques, car elle publiait à la fois dans la presse coloniale, par exemple dans Le Radical algérien, et également dans le journal féministe parisien La Citoyenne. Manipulé par les anti-assimilationnistes, Les femmes arabes en Algérie aura peut-être fourni encore davantage d’arguments à l’appui de la thèse de l’altérité foncière et immuable de la population indigène, notamment dans le domaine de la sexualité, qui était alors complètement intriqué avec les questions de citoyenneté »[21].
Retour en France
Contrainte pour des raisons financières de mettre un terme à l'expérience de La Citoyenne[26], Hubertine Auclert continue son activisme. En 1894, elle collabore au journal La Libre Parole d'Édouard Drumont[18]. En 1900, elle compte au nombre des fondatrices du Conseil national des femmes françaises, une organisation pour les groupes féministes français qui soutient bientôt le droit de vote des femmes. En leur sein milite également la paléontologue Henriette Delamarre de Monchaux.
En 1908, les Françaises mariées sont autorisées à jouir de leur propre salaire. Âgée de 60 ans, Hubertine Auclert continue de revendiquer l’égalité complète. Cette année-là, elle brise symboliquement une urne à Paris lors des élections municipales. Le , de concert avec Marguerite Durand, elle se présente comme candidate aux élections législatives, imitée entre autres par deux autres femmes, Renée Mortier et Gabrielle Chapuis. Leur candidature n'est pas retenue[27].
Rendre hommage à Jeanne d'Arc, en faire un symbole de la lutte des féministes, fait partie de ses arguments : « Jeanne d'Arc fut la personnification du féminisme, elle ne tint compte ni des usages, ni de l'autorité des puissants, et elle usa, malgré les hommes, des droits des hommes pour sauver le pays »[28].
Considérée comme une figure centrale dans l’histoire du mouvement des droits des Françaises, Hubertine Auclert a poursuivi son activisme jusqu’à sa mort. Elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 49) à Paris, juste en face de la tombe d'Honoré de Balzac. La sculpture sur sa sépulture, réalisée par Suzanne Bizard, commémore le « suffrage des femmes »[29].
Publications
- Les femmes arabes en Algérie, Paris, Société d'éditions littéraires, (lire sur Wikisource)
- Le vote des femmes, Paris, V. Giard & F. Brière, 1908.
- Les Femmes au gouvernail, Marcel Giard, 1925 (posthume).
- Hubertine Auclert. Pionnière du Féminisme, textes choisis, préface de Geneviève Fraisse, présentation de Steven C. Hause, Bleu autour, 2007.
Son journal
Parmi les militantes féministes de son époque, pionnières pour l’égalité et/ou le droit de vote des femmes, Hubertine Auclert semble avoir été la seule à avoir tenu (ou conservé) un journal. Ce dernier et d'autres documents appartenant à Hubertine Auclert ont été légués par le mari de Marie-Louise Bouglé à la Ville de Paris en 1946. Puis ce journal a disparu du « fonds Hubertine-Auclert » à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris (qui a accueilli les archives de dix-sept féministes)[30].
Mais plusieurs chercheurs en ont eu des photocopies, réalisées à partir d'un duplicata original fait par une étudiante américaine inscrite en maîtrise à Paris à l'intention de Patrick Bidelman (chercheur américain dont la thèse, dans les années 1970, a porté sur l’histoire du féminisme français. Lui-même a été suivi par Steven Hause, qui produira en 1984 un essai sur le suffragisme sous la Troisième République[30].
Selon Nicole Cadène, ce journal a probablement été conservé sous forme de feuilles volantes en désordre et il est plus « sombre et plus fiévreux » que l'idée qu'en a laissé l’historienne Mona Ozouf qui en avait eu un duplicata entre les mains (reçu des États-Unis en 1994). C'est à partir de photocopies retrouvées en 2019 dans les archives Bouglé que le journal a pu être reconstitué et finalement publié en 2021[31].
L'historienne Maïté Albistur, pour sa thèse, réalisée sous la direction de Michèle Perrot, a inventorié le fonds d'archives (une soixantaine de boîtes d’archives) de la bibliothèque Marie-Louise Bouglé (peu avant 1982), archives qu'elle considérait comme un premier « dépôt légal officieux » des féministes[30].
Postérité
Lieux
- Une plaque commémorative est apposée sur la façade de l'immeuble sis 151 rue de la Roquette (11e arrondissement de Paris), où Hubertine Auclert a vécu et est décédée.
- Portent son nom :
- la place Hubertine-Auclert, dans le 11e arrondissement de Paris ;
- un collège et une rue de Toulouse ;
- le Centre francilien pour l'égalité femmes-hommes, organisme créé en 2009 et associé au conseil régional d'Île-de-France[32] ;
- la Maison de la Citoyenneté et de la Vie Associative (MCVA) de Choisy-le-Roi ;
- une médiathèque de Stains.
- une école dans l’Allier, à Chazemais, porte son nom.
Honorariat
- La promotion 2018 de la faculté de droit d'Orléans porte son nom.
- La promotion 52 (2022-1) de l'Institut régional d'administration de Nantes porte son nom. Les élèves attachés ont choisi de baptiser leur promotion de ce nom, afin que les idéaux d’inclusivité, d’égalité et d’universalisme portés par le combat d’Hubertine Auclert puissent les guider au cours de leur scolarité[33].
Recherche historique
- En 2021, l'historienne Nicole Cadène retrouve et reconstitue le journal d'Hubertine Auclert. Elle le publie sous le nom Journal d'une suffragiste pour « lutter contre l’oubli », « lutter contre l’effacement[34] ».
Fiction
- Dans l'épisode 2 de la saison 2 de la série télévisée Baron noir (2018), la présidente Amélie Dorendeu se recueille après son élection sur la tombe d'Hubertine Auclert.
Notes et références
Notes
- La sensibilisation à la cause des femmes lui vient de sa mère[7].
Références
- Acte de décès n° 1242 (vue 17/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 11e arrondissement, registre des décès de 1914. Elle est morte en son domicile, 181 (sic) rue de la Roquette.
- AUCLERT Hubertine, Le Maitron.
- Sylvie Chaperon et Christine Bard, Dictionnaire des féministes : France. XVIIIe–XXIe siecle, Paris, Presses universitaires de France, (ISBN 978-2-13-078722-8, lire en ligne).
- Oihana Gabriel, « Figures du féminisme: Révoltée, suffragette, sens du happening... Qui était Hubertine Auclert ? », 20 minutes, (lire en ligne, consulté le ).
- lire en ligne sur Gallica.
- Noëlline Castagnez et Corinne Legoy, « Hubertine Auclert et la naissance du suffragisme », Parlement(s) : revue d'histoire politique, vol. 3, no 22, , p. 153-160 (ISSN 1768-6520, lire en ligne, consulté le )
- Cadène 2021, p. 16.
- La Citoyenne sur Google Livres
- La Citoyenne sur Google Livres
- Véronique Lopez, Femmes d'exception en Auvergne, Le Papillon rouge, , p. 239-245
- Paulette Bascou-Bance, La mémoire des femmes : anthologie, Elytis, , 575 p. (ISBN 978-2-914659-05-5, lire en ligne), p. 233
- Michelle Perrot, Mon histoire des femmes, Seuil, 2006, p. 210.
- Debré et Bochenek 2013, p. 155-156
- Yannick Ripa, Les femmes, actrices de l'Histoire : France, de 1789 à nos jours, Paris, Armand Colin, coll. « Collection U », , 224 p. (ISBN 978-2-200-25980-8, lire en ligne).
- « UN COMITÉ SOCIALISTE POUR L’AMNISTIE EN 1879 », sur www.commune1871.org (consulté le )
- Comité central socialiste de secours aux Amnistiés et aux non amnistiés... Appel aux Sociétés ouvrières et groupes constitués de France. (Signé : Léonie Manière.), (lire en ligne)
- Debré et Bochenek 2013, p. 157-159
- Debré et Bochenek 2013, p. 159
- Debré et Bochenek 2013, p. 163
- Il fonctionne comme juge de paix dans l'Oranais.
- Julia Clancy Smith, Françoise Armengaud (trad.), Le regard colonial : Islam, genre et identités dans la fabrication de l’Algérie française, 1830-1962, Lausanne, Antipodes, Nouvelles questions féministes, vol. 25, , 160 p. (lire en ligne), p. 25-40
- « L'Atelier numérique de l'Histoire | Episodes », sur atelier-histoire.ens-lyon.fr (consulté le )
- Hubertine Auclert, Les femmes arabes en Algérie, Paris, Société d'éditions littéraires, , 250 p. (lire en ligne)
- Marnia Lazreg, « Féminisme et différence : les dangers d’écrire en tant que femme sur les femmes en Algérie », Les cahiers du CEDREF. Centre d’enseignement, d’études et de recherches pour les études féministes, no 17, , p. 73–105 (ISSN 1146-6472, DOI 10.4000/cedref.615, lire en ligne, consulté le )
- Marie Bugéja, Nos sœurs musulmanes, Pars, La Revue des études littéraires,
- Le journal cesse de paraître le .
- Debré et Bochenek 2013, p. 164-165
- La Citoyenne sur Google Livres
- Debré et Bochenek 2013, p. 165
- « Sans archives, pas d'histoire : il y a un siècle, des pionnières archivaient le féminisme comme une urgence », sur France Culture, (consulté le )
- Hubertine Auclert (Édition présentée et annotée par Nicole Cadène ; “inédit”), Journal d'une suffragiste, Gallimard, coll. « Folio Histoire » (no 302), , 240 p., 11 x 18 cm (ISBN 978-2-07-290154-6)
- « Le Centre Hubertine-Auclert : des ressources pour l’égalité », sur alternatives-economiques.fr, .
- « Promotions », sur Ira de Nantes (consulté le )
- « « Journal d’une suffragiste », d’Hubertine Auclert : sortir une féministe pionnière de l’oubli », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Mona Ozouf, Les Mots des suffragettes, Paris, Fayard, 1995
- Steven C. Hause, The French suffragettes, Londres, Yale University Press, 1987
- Jean-Louis Debré et Valérie Bochenek, Ces femmes qui ont réveillé la France, Paris, Arthème Fayard, , 374 p. (ISBN 978-2-213-67180-2)
- Pierre Tourev et + équipe, Toupinoscope : Hubertine Auclert : Journaliste et militante féministe française, La Toupie.org, (lire en ligne)
- Édith Taïeb (préface, notes et commentaires), Hubertine Auclert, la Citoyenne 1848-1914, Articles de 1881 à 1891, Paris, Syros, 1982.
- Oihana Gabriel, « Figures du féminisme: Révoltée, suffragette, sens du happening... Qui était Hubertine Auclert ? », 20 Minutes, (lire en ligne)
- Maurice Sarazin, Les Bourbonnais célèbres et remarquables des origines à la fin du XXe siècle, tome III : Arrondissement de Montluçon, Charroux, Éditions des Cahiers bourbonnais, 2014, p. 45-46.
- Nicole Cadène, « À la recherche d'un journal disparu », dans Hubertine Auclert, Journal d'une suffragiste, Gallimard, (ISBN 978-2-07-290154-6), p. 11-60.
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Un article sur l'action d'Hubertine Auclert au congrès ouvrier de 1879 dans Alternative libertaire d'octobre 2009.
- Discours in extenso d'Hubertine Auclert devant le congrès ouvrier de 1879
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