Hymenomycetes

Hymenomycetes, ou les Hyménomycètes[2],[3], ⁣[4] (du grec ὑμήν, via le latin hymen, « membrane, voile », et de μύκης « champignon ») étaient la plus grande classe de champignons dans le phylum Basidiomycota mais le terme n'a plus de pertinence taxinomique.

Hymenomycetes
Le Rosé des prés (Agaricus campestris), un membre des Hyménomycètes.
Classification selon MycoBank
Règne Fungi
Sous-règne Dikarya
Division Basidiomycota
Sous-division Agaricomycotina

Classe

Hymenomycetes
Fr., 1821[1]
Hymenomycetes
Bourdot, H. & Galzin, A. 1927, publ. 1928. Contribution à la Flore Mycologique de la France. 1. Hyménomycètes de France. Hetérobasidiés: Homobasidiés- Gymnocarpes. 1-761 pp

Le terme se référait à des champignons présentant un hyménium librement exposé et se développant sans être enfermé ou alors seulement par un voile. Dans toutes les espèces de ce groupe, les spores se trouvent toujours placées à l'extérieur du champignon ou tout au moins sur une surface en communication naturelle avec l'air extérieur. La partie charnue du chapeau qui porte l'hyménium est appelée « hyménophore ». Ce groupe est aujourd’hui considéré comme polyphylétique puisque les Ascomycètes portent également un hyménium fertile.

Ce groupe comprenait la plupart des organismes que l'on appelle communément « champignons », en particulier les champignons à chapeau, soit près de 5 000 espèces et quelque 675 genres. Il était divisé en deux sous-classes[5] : les Phragmobasidiomycetidae (ou Heterobasidiomycetidae), qui présentent des basides cloisonnées, comprenaient notamment les Auriculariales avec des cloisons transversales et les Tremellale avec des cloisons longitudinales. Les Holobasidiomycetidae (ou Homobasidiomycetidae), qui présentent des basides entières, comprenaient notamment les ordres des Tremellales, des Aphyllophorales, des Agaricales des Boletales, des Polyporales et des Russulales.

Selon les sources, la classe des Hymenomycetes correspondrait soit à la classe des Agaricomycetes[6], soit à celle des Basidiomycetes[7] ou à la sous-division des Agaricomycotina[7].

Voir aussi

Notes et références

  1. V. Robert, G. Stegehuis and J. Stalpers. 2005. The MycoBank engine and related databases. https://www.mycobank.org/, consulté le 2 octobre 2019
  2. Claude Casimir Gillet, Les Hyménomycètes, ou, Description de tous les champignons (fungi) :qui croissent en France, avec l'indication de leurs propriétés utiles ou vénéneuses /par C.C. Gillet., Ch. Thomas,, (DOI 10.5962/bhl.title.46975, lire en ligne)
  3. Bourdot, Hubert & Galzin, Amédée - I. Hyménomycètes de France Hetérobasidés -- Homobasidiés - Gymnocarpes, publiés d'abord dans le Bulletin de la Société mycologique de France de 1909 à 1925, puis édités en un volume, par Paul Lechevalier, Paris, 1928 [1927], a été une référence majeure dans la connaissance des Aphyllophorales.
  4. Les Sciences, encyclopédie Alpha fascicule 6 chapitre Hyménomycètes, page 161 à 168, directrice de rubrique Jacqueline Nicot 1974, édition Grange Batelière Paris.
  5. (en) Dictionary of botany
  6. Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 2 octobre 2019
  7. Tree of Life Web Project, consulté le 2 octobre 2019

Référentes taxinomiques

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