Ibrahima Dahirou Dembélé

Ibrahima Dahirou Dembélé, né le à Ségou, est un général de l'armée malienne. Il est ministre de la Défense du au .

Ibrahima Dahirou Dembélé

Ibrahima Dahirou Dembélé le
Fonctions
Ministre malien de la Défense et des Anciens combattants

(1 an, 3 mois et 13 jours)
Président Ibrahim Boubacar Keïta
Premier ministre Boubou Cissé
Gouvernement Boubou Cissé I et II
Prédécesseur Tiémoko Sangaré
Successeur Sadio Camara (indirectement)
Chef d'État-Major des armées

(1 an, 7 mois et 12 jours)
Prédécesseur Gabriel Poudiougou
Successeur Mahamane Touré
Biographie
Nom de naissance Ibrahima Dahirou Dembélé
Date de naissance
Lieu de naissance Ségou (Mali)
Nationalité Malienne
Diplômé de École militaire interarmes de Koulikoro
Profession Militaire

Biographie

Ibrahima Dahirou Dembélé (gauche) salue le général Kéba Sangaré, chef d'état-major de l'Armée de terre, au camp de Bafo (près de Ségou) le 8 septembre 2019.

Ibrahima Dahirou Dembélé naît le à Ségou, au Mali[1].

Il est issu de la première promotion du Prytanée militaire de Kati renouvelé en 1981. En 1988, il intègre EMIA de Koulikoro. Après de sa sortie de l'école en 1991, il sert dans différentes unités au Nord et au Centre du Mali[1].

Àpres le coup militaire d'État du 21 mars 2012, il devient chef d'État-Major le . Il est limogé le par le président Ibrahim Boubacar Keïta récemment élu et remplacé par le général Mahamane Touré[2]. Accusé de « complicité passive » dans le cadre de l'affaire judiciaire de l'assassinat de 21 parachutistes anti-junte[3], son contrôle judiciaire est levé en et il réintègre l'armée[4]. Bien que son procès n'ait pas encore eu lieu, il est nommé ministre de la Défense le dans le gouvernement Boubou Cissé[3].

Il fait partie des personnalités politiques maliennes arrêtées par les soldats mutins pendant le coup d'État de 2020 au Mali[5].

Décorations

Il a reçu les décorations suivantes[1] :

Références

  1. « Portrait du Général de Division Ibrahima Dahirou DEMBELE », sur fama.ml, Forces armées maliennes
  2. « Mali : le chef de l'armée limogé », sur Europe 1,
  3. « Mali: le nouveau ministre de la Défense heurte les familles des «Bérets rouges» », Radio France Internationale, (lire en ligne)
  4. « Mali : ce qu’il faut retenir de la composition d’un gouvernement d’ouverture inédit », Jeune Afrique, (lire en ligne)
  5. Agence France-Presse, « La junte militaire malienne libère deux détenus, l’ONU rencontre le président déchu », Le Monde, (lire en ligne)
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