Ignace Plichon

Charles Ignace Plichon, né le à Bailleul (Nord) et mort le à Paris (Seine), est un avocat et un homme politique français.

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Charles Ignace Plichon
Fonctions
Ministre des Travaux publics
Premier ministre Émile Ollivier
Prédécesseur Auguste de Talhouët-Roy (Centre droit)
Successeur Jérôme David (Centre gauche)
Député du Nord
(scrutin majoritaire-proportionnel par département)
Prédécesseur Lui-même
Successeur Alfred Koechlin-Schwartz (Boulangiste)
Député de la 2e circonscription d'Hazebrouck
[1]
Prédécesseur Lui-même
Successeur Jean Plichon (Action libérale)
Député du Nord
Prédécesseur Lui-même
Successeur Lui-même
Député de la 1re circonscription du Nord
Prédécesseur Alfred de Clebsattel (Majorité dynastique)
Successeur Lui-même
Député de la 4e circonscription du Nord
Prédécesseur Prosper de Lagrange (Majorité dynastique)
Successeur Lui-même
Député du 12e collège du Nord (Hazebrouck)
Prédécesseur Louis Behaghel (Opposition légitimiste)
Successeur -
Président du Conseil général du Nord
[2][3]
Prédécesseur Paul Danel
Successeur Achille Testelin (Union républicaine)
Conseiller général du Nord
(élu pour le Canton de Bailleul-Sud-Ouest)
Prédécesseur Louis Behaghel (Oppostion légitimiste)
Successeur Jean Plichon (Action libérale)
Biographie
Nom de naissance Ignace, Charles Plichon
Date de naissance
Lieu de naissance Bailleul (Nord)
Date de décès
Lieu de décès Paris (Seine)
Sépulture Cimetière de Bailleul, Bailleul (Nord).
Nationalité  Français
Parti politique Union des Droites
Enfants Jean Plichon
Profession Avocat
Religion Catholique

Biographie

La famille d'Ignace Plichon appartient à la bourgeoisie flamande fortement impliquée dans la vie politique départementale. Ignace Plichon poursuit de brillantes études juridiques à Paris et décroche le diplôme de docteur en droit. Devenu avocat, présenté à Guizot, il est chargé d'une mission gouvernementale en Perse. Un mariage avec la fille du banquier Alexis Boittelle (frère de Symphorien Boittelle) lui permet d'intégrer le conseil d'administration de la compagnie des mines de Béthune dont il devient le président.

Dès le , il siège à la Chambre des députés, mais se retire lors des élections de 1848. L'année suivante, il entre au Conseil général du Nord. Lors des élections législatives de 1857, il bat le candidat officiel et s'oppose à plusieurs reprises à la politique impériale jusqu'en 1870. Il est ensuite un éphémère ministre des Travaux publics du 15 mai au dans le gouvernement Émile Ollivier .

En 1871, il est élu député du Nord à l'Assemblée nationale, puis en 1876 à la Chambre des députés où il est constamment réélu jusqu'à sa mort. Partisan déterminé du protectionnisme, il siège dans les rangs de la droite conservatrice dont il devient le leader nordiste incontesté. Catholique farouche, il défend avec vigueur les intérêts cléricaux en soutenant le programme de l'ordre moral. L'activité parlementaire est modérée, même si la presse le crédite d'une importante activité dans les couloirs de l'Assemblée. Cette notoriété lui permet de briguer avec succès la présidence du Conseil général du Nord qu'il occupe de 1874 à 1880.

Il repose au cimetière de Bailleul sous un sarcophage de granit gris, érigé au sein de l'enclos funéraire familial.

Il est le père de Jean Plichon (1863-1936), également parlementaire de droite sous la Troisième République.

Distinctions

Hommage

Une place de Bailleul porte son nom depuis le [5].

Bibliographie

Notes et références

Liens externes

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