Indian
Indian est une marque américaine de motos fabriquées de 1901 à 1953 à Springfield dans le Massachusetts.
Pour l’article homonyme, voir Indian Grove.
Indian Motorcycle Company | |
Le logo actuel de la marque. | |
Création | 1901 |
---|---|
Fondateurs | George M. Hendee Oscar Hedström |
Personnages clés | Stephen Julius Steve Heese |
Forme juridique | Société à responsabilité limitée |
Siège social | Medina (Minnesota) États-Unis |
Activité | Construction de véhicules automobiles, de remorques et semi-remorques |
Produits | Motocyclettes |
Société mère | Polaris Industries |
Sociétés sœurs | Victory Motorcycles |
Filiales | Victory Motorcycles |
Effectif | 50 |
Site web | www.indianmotorcycle.com |
La firme est d'abord connue sous le nom d'Hendee Manufacturing Company, puis est rebaptisée Indian Motorcycle Manufacturing Company en 1901[1]. Elle disparait en 1953, mais la production est relancée en 2004. Depuis avril 2011, la société est devenue une filiale de Polaris Industries, aux côtés de Victory Motorcycles.
La fabrication actuelle a lieu à Spirit Lake, dans l’Iowa.
Histoire
Fondation
En 1899, Oscar Hedström était impliqué dans les courses de vélos sur piste. Désireux de mettre au point un tandem motorisé en vue de l'entraînement des coureurs, il s'inspire d'un moteur De Dion-Bouton pour créer son propre propulseur. George Hendee, qui était représentant en bicyclettes fut impressionné par les prestations de ce tandem et proposa une association à Hedstrom. De cette association naquit, en 1901 leur première moto, à laquelle ils donnèrent le nom de Indian.
Cette moto était fort évoluée pour son époque, avec un carburateur concentrique, mis au point par Hedström lui-même, une transmission par chaîne, un allumage par bobine et un cadre qui intégrait déjà le moteur.
Premier moteur bicylindre
En 1908, le premier bicylindre en V est mis en production. De faible cylindrée (600 cm3), il est équipé d'une distribution « semi-culbutée » où les soupapes d'admission et d'échappement sont opposées. Il n'en est pas moins performant et endurant : Indian s'est donné le temps de tester ce moteur dès 1906 dans une épreuve « coast to coast » ; la moto ainsi dotée mettra un mois pour relier San Francisco à New York.
Promotion par la compétition et l'innovation
En 1909, l'Américain Wells décide d'importer des Indian en Angleterre, où il s'est installé. Pour en promouvoir les qualités, il en engage dans le célèbre Tourist Trophy : l'une d'elles terminera deuxième de l'épreuve dès la première tentative.
En 1911, Indian revient en force et remporte le Senior TT avec le pilote britannique Oliver Godfroy. Ce succès est complété par les 2e et 3e places. Ces motos étaient dépourvues de frein avant, conformément aux pratiques américaines de l'époque, qui jugeaient le frein avant dangereux.
La compétition et les joutes en vue de démontrer la suprématie d'une marque étaient chose courante à cette époque : pour répondre à un défi lancé par Collier, fondateur (avec son frère) de la marque Matchless, De Rosier, pilote d'Indian, ira jusqu'à demander à la marque américaine de lui préparer une moto spécifique afin de battre son concurrent sur la célèbre piste de Brooklands. C'est ainsi que naquit la célèbre moto à moteur bicylindre de 994 cm3 à 4 soupapes par cylindre. Une, sinon la première de l'histoire. Pour l'anecdote, elle était dépourvue d'accélérateur : un coupe contact en faisait office… Après avoir battu plusieurs records, dont un mile à 140,70 km/h, De Rosier gagna le défi, par deux manches contre une.
Afin d'asseoir sa réputation, Indian ne se contente pas de démontrer sa supériorité en compétition : la marque innove en proposant, en 1913, une suspension arrière, à lames ainsi qu'un démarreur électrique (en option).
En 1913, la production d'Indian est de 32 000 machines. Malgré tout, pour maintenir cette production, Indian doit investir. Les financiers prendront alors, à partir de ce moment, de plus en plus d'importance, ce qui conduira, en 1916, les fondateurs Hedström et Hendee à quitter la marque qu'ils ont fondée.
Nouvelle gamme
Pour faire face à la concurrence, il faut produire plus puissant, pour moins cher. De ce précepte naquit la « Powerplus », toujours bicylindre à 42°, mais à soupapes latérales, qui connaîtra un excellent accueil tant aux États-Unis qu'à l'étranger, d'autant qu'elle y sera largement diffusée en raison de l'effort de guerre : 41 000 de ces machines seront fournies aux armées.
Depuis sa fondation Indian semble avoir un but : produire une machine plus légère et moins chère que ce qui se fait couramment aux États-Unis C'est ainsi que l'année 1916 voit l'apparition de la « O Light Twin », bicylindre à plat longitudinal, qui ne connaîtra pas, c'est le moins que l'on puisse dire, le succès de sa grande sœur - la Powerplus.
La firme de Springfield ne reste pas moins persuadée qu'il existe une place pour une machine de cylindrée moyenne. La « Scout », de seulement 600 cm3 mais bicylindre en « V » comme il est désormais de coutume aux États-Unis, fait son apparition en 1919 et connaîtra un tel succès que la production battra en 1920 son record de ventes avec près de 40 000 motos. Ce qui en fait le plus grand vendeur de motos au monde. C'est sur une Scout très modifiée au cours des années que Burt Munro battra plusieurs records du monde de vitesse sur terre. En 1967 et à 68 ans, il réussira à établir un record à 295,453 km/h (183,586 mph) sur le lac salé de Bonneville. Record qui reste encore invaincu à ce jour.
En 1922, Indian décide d'élaborer des modèles de plus grosse cylindrée à partir de cette « Scout ». Ce seront les plus célèbres des Indian : les « Chief » en[Quoi ?] et « Big Chief » en 1 200 cm3.
1925 voit apparaître une 350 cm3 dotée d'un monocylindre vertical à soupapes latérales, la « Prince », qui ne connaîtra pas un grand succès et ne restera en production que trois ans.
En 1927, Indian rachète la marque ACE, qui produisait exclusivement des 4-cylindres en ligne, semi-culbutés, complétant sa gamme avec l'« Indian Four », et propose désormais une très large gamme de motos : du 350 cm3 monocylindre à la 4-cylindres de 1 265 cm3.
Difficultés économiques à la suite de la crise de 1929
Comme nombre d'autres entreprises américaines, le krach de Wall-Street frappe Indian de plein fouet en 1929. Comble de malchance, Indian change quatre fois de directeur en quelques mois. La production retombe à 4 500 unités environ et restera quasiment inchangée jusqu'en 1940, où apparaissent les fameux garde-boue à « longues jupes », qui resteront comme une caractéristique typique des Indian.
Les firmes américaines s'investissent très tôt à plein temps dans la Seconde Guerre mondiale. À cette occasion, Indian produit dans un premier temps la « 741 » de 500 cm3, dérivée de la Sport-Scout de 750 cm3.
Les militaires demandent des modèles mieux adaptés, répondant à un cahier des charges précis, notamment avec l'utilisation d'une transmission par cardan. Aussi, Indian se lance dans l'étude d'une coûteuse « 841 », dotée d'un bicylindre en V longitudinal (comme les Moto Guzzi V7).
Le bilan de cette période est catastrophique pour Indian : non seulement elle se retrouve à la fin des hostilités avec un stock important de pièces de rechange commandé par l'armée, que celle-ci refuse de lui payer, mais elle a totalement délaissé la production civile, ainsi que son réseau de distribution pendant cette période.
Tentative de relance de la marque et dépôt de bilan (1953)
En 1948, pour renouveler une gamme datant d'avant-guerre, Indian se lance dans la fabrication de modèles fidèles à ses idées de base consistant à vouloir produire des modèles de faible cylindrée qui n'ont pourtant connu que peu de succès à ce jour :
Ce sont la « Arrow », monocylindre de 220 cm3 (qui ne restera pas longtemps en production), la « Scout » bicylindre vertical de 440 cm3, rapidement remplacée par la « Warrior » de 500 cm3.
Non seulement, elles ne répondaient pas réellement à une demande du marché, qui a toujours été friand de modèles puissants, mais leur manque de fiabilité sera à l'origine de la chute d'Indian.
Reprise par Brockhouse Engineering (1953-1960)
Lorsque Rogers a liquidé Indian en 1953, Brockhouse Engineering a acquis les droits sur le nom Indian. L'Indian Sales Corp a continué à soutenir le rebaptisé Papoose Scooter (dont la production cesse en 1954) et la Brave, une moto légere de 125 cm3 de style européen. Tous les autres modèles ont été abandonnés après avoir fini les stocks. La Brave avait été conçu avant l'acquisition et produit par une filiale anglaise appartenant à Brockhouse. Indian avait importé ces modèles externalisés depuis 1951, lorsque Brockhouse était président d'Indian appartenant encore à Rogers.
De 1955 à 1960, Brockhouse a importé des motos anglaises Royal Enfield, légèrement personnalisées pour les États-Unis, et les a vendues sous la marque Indian. Presque tous les modèles Royal Enfield avaient un modèle Indian correspondant aux États-Unis. Les modèles étaient Indian Chief, Trailblazer, Apache (tous les trois avaient des bicylindres de 700 cm3, Tomahawk 500 cm3, Woodsman 500 cm3 (monocylindre), Westerner 500 cm3 (monocylindre), Hounds Arrow 250 cm3 (monocylindre), Fire Arrow 150 cm3 (monocylindre), Lance (150 cm3 deux temps) et Patrol Car à trois roues (monocylindre 250 cm3)[2].
Reprise par Associated Motor Cycles (1960-1962)
En 1960, le nom Indian a été acheté par AMC au Royaume-Uni. Royal Enfield étant leur concurrent, ils ont brusquement arrêté tous les modèles Indian basés sur les Enfield, à l'exception du Chief 700 cm3 et on rebadgé des modèles Matchless. En 1962, AMC, confrontée à un problème financier, s'est retirée de toute commercialisation de la marque Indian, car la société a choisi de se concentrer exclusivement sur ses marques Norton et Matchless.
Floyd Clymer (1963-1970)
À partir des années 1960, l'entrepreneur Floyd Clymer a commencé à utiliser le nom Indian. Il l'a attaché à des motos importées et chargé l'ex-pilote et ingénieur italien Leopoldo Tartarini, propriétaire d'Italjet Moto, de fabriquer des minibikes de 50 cm3 à moteur Minarelli sous le nom Indian Papoose. Celles-ci ont été couronnées de succès et Clymer a chargé Tartarini de construire des motos Indian de taille normale basées sur la conception « Italjet Griffon », dotées de moteurs bicylindres parallèles Royal Enfield Interceptor de 750 cm3.
L'« Indian Velo 500 » fut une production limitée utilisant un moteur monocylindre Velocette avec divers composants de transmission Norton et Royal Enfield et un châssis italien dont les pièces comprenaient un cadre léger de la société Italjet, des fourches avant Marzocchi avec un moyeu avant Grimeca avec un frein à double piston, des jantes en aluminium Borrani et un réservoir détachable, ce qui permet un gain de poids de par rapport à la traditionnelle Velocette Venom.
Le projet a pris fin brusquement en raison de la mort de Clymer et de l'échec de Velocette, avec 200 machines expédiées aux États-Unis et 50 autres en Italie, qui ont été achetées par le concessionnaire à Londres de Velocette Geoff Dodkin. Lors des essais routiers, le magazine mensuel britannique Motorcycle Sport l'a décrit comme « l'ingénierie britannique et le style italien dans un ensemble destiné à l'origine au marché américain », rapportant que Dodkin fournirait ses motos avec une spécification de moteur Venom standard ou, à un coût plus élevé, une Velocette Thruxton[3].
Propriété d'Alan Newman (1970-1977)
Après la mort de Clymer en 1970, sa veuve a vendu la marque de commerce Indian à l'avocat Alan Newman de Los Angeles, qui a continué d'importer des minicycles fabriqués par ItalJet, puis fabriqués dans une usine d'assemblage de propriété exclusive située à Taipei (Taïwan). Plusieurs modèles avec une cylindrée entre 50 et 175 cm3 ont été produits, principalement dotés de moteurs italiens à deux temps fabriqués par Italjet ou Morini.
En 1974, Newman prévoyait de faire revivre des machines à grosse cyclindrée sous le nom de « Indian 900 », en utilisant un moteur Ducati 860 cm3 et chargea Leo Tartarini d'Italjet de produire un prototype. Le projet échoua, laissant le prototype comme seul rescapé[4],[5].
Les ventes des Indian de Newman diminuent en 1975. La société fut déclarée en faillite en .
American Moped Associates & DMCA (1977-1984)
La marque Indian a été sauvée de la faillite pour 10 000 $ à la fin de 1977 par American Moped Associates, qui emploiera l'usine de fabrication taïwanaise pour fabriquer un nouveau cyclomoteur en utilisant les brevets sous licence du PC50-K1 abandonné de Honda. Le résultat a été le « Indian Chief AMI-50 ». Ce cyclomoteur a été vendu de 1978 à la fin de 1983, lorsque la marque a été achetée par le groupe DMCA (Derbi) de Carmen DeLeone en 1982, qui a réduit le stock de cyclomoteur restant et a arrêté la fabrication. Derbi-Manco vendra des karts rebadgés utilisant le surnom « 4-stroke Indian », avant que le nom indien ne disparaisse de tous les véhicules motorisés en 1984. Le droit au nom de la marque est alors passé par une succession de propriétaires et est devenu un sujet de revendications concurrentes à la fin des années 1980[6].
Autres tentatives de reprise (1992-1999)
En 1992, la revendication de la marque déposée par Clymer avait été transférée à Indian Motocycle Manufacturing Co. Inc. de Berlin, une société dirigée par Philip S. Zanghi[7].
En , à Albuquerque, Nouveau-Mexique, Wayne Baughman, président d'Indian Motorcycle Manufacturing Incorporated, a présenté, démarré et piloté un prototype Indian Century V-twin Chief. Baughman avait déjà fait des déclarations sur la construction de nouvelles motos sous la marque Indian, mais c'était sa première apparition avec une moto en état de marche[8].
Ni Zanghi ni Baughman n'ont jamais commencé de production de motos en série[9]. En , Zanghi a été reconnu coupable de fraude en valeurs mobilières, d'évasion fiscale et de blanchiment d'argent[10].
En , Eller Industries a été autorisée à utiliser les droits d'Indian auprès des récepteurs de l'ancien propriétaire. Eller Industries a embauché Roush Industries pour concevoir le moteur de la moto et a négocié avec la Bande Cow Creek de la tribu indienne Umpqua pour construire une usine de motocyclettes sur leur territoire tribal[11]. Trois modèles sur des cadres conçus par James Parker, ont été présentés à la presse en [12].
Eller Industries a organisé un show public du prototype pour , mais a été empêchée de le montrer par une injonction déclarant qu'Eller n'avait pas respecté les termes de ses obligations[13]. Le contrat a été retiré après que la société ait manqué sa date limite pour conclure la transaction et n'a pas pu convenir avec les propriétaires de la marque d'une prolongation de la date limite[14]. D'autres conditions, y compris le paiement des frais administratifs et la présentation d'un prototype fonctionnel, n'ont pas non plus été remplies par Eller Industries. Sur cette base, un tribunal fédéral des faillites de Denver, Colorado, a autorisé la vente de la marque à IMCOA Licensing America Inc. en [15].
Indian Motorcycle Company of America (1999–2003)
L'Indian Motorcycle Company of America est issue de la fusion de neuf sociétés, dont le fabricant California Motorcycle Company (CMC) et IMCOA Licensing America Inc., qui s'est vu attribuer la marque Indian par le Federal District Court of Colorado en 1998[16]. La nouvelle société a commencé à fabriquer des motos en 1999 dans les anciennes installations de CMC à Gilroy, Californie. Le premier modèle Gilroy Indian était un nouveau design appelé « Chief ». Les modèles Scout et Spirit ont également été fabriqués à partir de 2001. Ces motos étaient initialement fabriquées avec des moteurs S&S Cycle (en) de 88 in3 disponibles dans le commerce, puis ont ensuite utilisé le moteur de 100 in3 Powerplus de 2002 à 2003. L'Indian Motorcycle Company a fait faillite et a cessé toutes ses opérations de production à Gilroy le [17].
L'ère Kings Mountain (2004-2011)
En juillet 2004, Stellican Limited, spécialisée dans la relance d'anciennes marques (elle avait précédemment racheté la marque de bateaux Chris-Craft), rachète la vieille firme de Springfield[18].
En juillet 2006, la nouvelle firme créée par Stellican, Indian Motorcycle Company, s'installe à Kings Mountain, en Caroline du Nord.
Stellican a réuni une toute nouvelle équipe pour mettre à niveau et fabriquer les Indian. La qualité globale, l'ajustement et la finition ont été améliorés depuis l'ère Gilroy, mais visuellement, il est resté pratiquement la même moto. Le changement le plus important est l'ajout de l'injection de carburant (injection électronique séquentielle Bosch).
Après quatre ans, la production a redémarré en 2008. À cette époque, Indian s'est concentré sur la production de plusieurs variantes du Chief dotées du moteur Power Plus 1 720 cm3 (105 in3), V-twin à 45° refroidi par air et à distribution culbutée. Les Scouts et les Spirits n'ont pas été produits. Chaque moto et chaque moteur étaient fabriqués à la main du début à la fin dans l'usine d'assemblage.
Rachat par Polaris (2011-)
Depuis avril 2011, la société est devenue une filiale de Polaris Industries aux côtés de Victory Motorcycles, autre marque de motos du groupe Polaris[19].
les usines d'assemblage de King's Mountain ont été abandonnées et transférées à Spirit Lake (Iowa). Polaris a continué à produire le design King's Mountain de 2011 à fin 2012, en terminant par l'année modèle 2013.
En 2013, Indian Motorcycle lance son premier modèle (Chief) depuis l'acquisition de Polaris. Son moteur est le Thunderstroke 111 de 1 819 cm3 co-designé par Swissauto (en), V-twin à 45° refroidi par air et à distribution culbutée comme le moteur utilisé précédemment. Différentes versions permettent un choix de finitions variées entre les Chief Vintage, Classic et Chieftain.
En 2014, c'est le retour de l'Indian Scout après une disparition de 70 ans. Doté d'un V-twin à 60° à refroidissement liquide de 1 133 cm3 avec culasse double arbre et quatre soupapes. Arrive également une version routière, la Roadmaster avec toujours le moteur Thunderstroke 111.
Le Indian Springfield a été introduit en mars 2016 lors de la Daytona Bike Week. Le Springfield est un peu une moto hybride, partageant la géométrie de la direction et les sacs rigides avec les modèles Chieftain et RoadMaster, mais est équipé d'un pare-brise à détachement rapide comme le Vintage.
En 2017 après un retour dans les courses de Flat-Track avec la FTR 750 spécialement conçue, Indian Motorcycle a dévoilé la FTR 1200, une moto néo-retro réalisant une rupture avec les styles classiques des autres modèles de la marque.
En 2020 le moteur Thunderstroke passe à 1 901 cm3 mais il est toujours refroidi par air, le Thunderstoke 111 reste néanmoins toujours au catalogue sur certains modèles Chief, Chieftain Classic et Springfield. L'Indian Challenger avec un nouveau moteur PowerPlus de 1 770 cm3, refroidissement par liquide, double arbre à came en tête et 4 soupapes par cylindre fait son apparition.
Indian dans la littérature
Dans L'Hôtel New Hampshire de John Irving, l'ours acheté par le narrateur exécute des numéros acrobatiques sur une Indian 1937 et voyage dans le side-car attaché à cette moto[20].
Records de vitesse
Entre 1962 et 1967, Burt Munro de Nouvelle-Zélande a utilisé une Indian Scout modifiée des années 1920 pour établir un certain nombre de records de vitesse terrestres, comme le montre le film Burt Munro de 2005[21],[22].
En 2014, Indian a fait construire une Scout similaire sur mesure, le « Spirit of Munro », pour promouvoir son nouveau moteur de 111 in3 et défier les records de vitesse[23],[24].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Indian » (voir la liste des auteurs).
- (en) Indian Motocycle Co. v. United States, 283 U.S. 570 (1931) - U.S. Supreme Court, 25 avril 1929.
- Indian Model Chart.
- Motorcycle Sport, juillet 1971, p. 253-255, 262-263, 271-272, Road Test - Indian Velo 500.
- Motorcycle News, 22 décembre 1993, p. 2, Ducati-Indian prototype unearthed.
- Ducati-Indian prototype image at Indian Chief Motorcycles.
- « The Fall [ of Indian] » (consulté le ).
- Dana Tofig, « Indian's Dusty Trail », Hartford Courant, Hartford, CT, États-Unis, (ISSN 1047-4153, lire en ligne, consulté le ).
- Young Roger T., « Road – The Story of the Century », American Motorcyclist Association, vol. 48, no 9, , p. 43 (ISSN 0277-9358, lire en ligne, consulté le ).
- « Whatever Happened to Indian Motorcycles? », Source Interlink, Los Angeles, CA, États-Unis, (ISSN 0027-2205, lire en ligne, consulté le ) :
« The '90s seemingly brought another Indian revival each year. Some were pure goldbrickings (anyone still owed money by Philip Zhangi or Wayne Baughman?), while others-like the innovative Eller Indians designed by James Parker, engineered by Rousch [sic] Racing and financed by the real Indians of the Cow Creek Umpqua tribe-were more compelling. »
- « O.C. Man Found Guilty of Indian Motorcycle Scam », Los Angeles Times, Los Angeles, CA, États-Unis, (ISSN 0458-3035, lire en ligne, consulté le ).
- « Indian band may rebuild Indian motorcycle legacy », Associated Press, , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
- Doug Staab, « American Sportbike – The Eller Industries Story » [archive du ], sur thekneeslider.com, (consulté le ).
- Jim McCraw, « Revival of Indian Cycle Runs Into a New Barrier (page 2 of 2) », The New York Times, New York, NY, États-Unis, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
- Sandy Shore, Associated Press, « Judge to rule on Indian motorcycle », Prescott Newspapers, Prescott, AZ, États-Unis, , p. 1D (lire en ligne, consulté le ).
- Stephen K. Paulson, Associated Press, « Judge approves company bid to resurrect Indian Motorcycle », Prescott Newspapers, Prescott, AZ, États-Unis, , p. 11 (lire en ligne, consulté le ).
- Indian Motorcycle Rights Awarded To IMCOA « https://web.archive.org/web/20060223185804/http://www.wherethepoweris.com/news_article.asp?id=1058 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), , Coleman Powersports News, 8 December 1998.
- Fred Haefele, « The Lost Tribe of Indian » [archive du ], sur American Heritage Magazine, American Heritage Publishing, august–september 2005.
- (en) Owners of Chris-Craft boats acquire Indian motorcycle brand [PDF], communiqué de presse, 26 juillet 2004.
- « Stratégie : Polaris Industries rachète Indian Motorcycle », sur Motostation.com (consulté le ).
- John Irving (trad. de l'anglais), L’Hôtel New Hampshire, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Points », (1re éd. 1981 en anglais), 571 p. (ISBN 2-02-025586-3), p. 9 à 65.
- Bryan Harley, « Burt Munro Breaks Record 36 Years After Death », sur Motorcycle USA (consulté le ).
- Burt Munro: Inducted 2006, AMA Motorcycle Hall of Fame.
- The Spirit of Munro — A moving tribute to Burt Munro and Indian's new Thunder Stroke 111 engine, (lire en ligne).
- Wil Randolph, The Fastest Indian, redux: Indian builds a new old streamliner, (lire en ligne).
Annexes
Articles connexes
- Burt Munro a battu plusieurs records du monde de vitesse sur une Indian Scout modifiée.
Liens externes
- Site officiel
- Indian Club France
- Laurent Blasco-Calmels, « Indian : L’histoire de l’éternel rival de Harley-Davidson », 12 janvier 2020, sur bellesmachines.com
- Portail de la moto
- Portail de la production industrielle
- Portail des États-Unis