Interprétation de conférence

L'interprétation est le service dont le but est de permettre la communication verbale entre des personnes de langue différente. L'interprétariat est le métier des interprètes qui exercent cette fonction.

Pour les articles homonymes, voir Interprétation.

Interprètes de conférence en cabine dans l'hémicycle du Parlement européen

À la différence des traducteurs qui travaillent sur l'écrit, les interprètes doivent restituer aussi vite que possible des messages fugitifs, sans temps de réflexion et de recherche de style.

Le corps diplomatique, les organisations internationales, les tribunaux, les médias audiovisuels ont recours à des interprètes. Les systèmes d'interprétation simultanée permettent de fournir à de nombreuses personnes un discours dans leur langue alors même que l'orateur le prononce dans une autre langue.

Typologie

Définitions de base

Dans une conférence, dans son sens large d'« entretien, conversation avec confrontation d'opinions[1] », une réunion, une rencontre, un débat contradictoire dans un tribunal, l’interprétation est le service que les interprètes rendent aux participants qui ne parlent pas la même langue pour leur permettre de communiquer. L'interprétation dans la langue de destination des discours dans la langue originale est le produit de leur activité.

L’interprétariat est le métier, la carrière, la fonction des interprètes[2]. Les professionnels préfèrent utiliser le terme d'« interprétation » plutôt que celui d'« interprétariat », en raison d'une similarité acoustique avec « secrétariat »[3].

Bien que le public confonde fréquemment les deux activités et que certains professionnels revendiquent la double qualité d'interprète et de traducteur, l'interprétation n'est pas la traduction. À la différence du traducteur, l'interprète rend le discours au fur et à mesure, sans savoir vers quelle conclusion il se dirige, et sans possibilité de relecture. La transcription d'une interprétation n'est pas une bonne traduction, et une bonne traduction ne peut se faire dans le temps de l'interprétation. Ces métiers exigent des qualités différentes. Pierre Kästner, interprète et enseignant, prévient ses étudiants : « le traducteur se doit d’être pinailleur. L’interprète, lui, doit tout simplement être brillant[4]. »

La traduction à vue consiste à donner une interprétation d'un texte en langue étrangère au fur et à mesure qu'on le lit. Elle se pratique dans le contexte de conférences et comme activité pédagogique[5]. Dans les conférences, les orateurs, soumis à une contrainte de temps, lisent fréquemment un texte, dont l'interprète peut détenir une copie, qui, si elle est remise à l'avance, permet un travail de préparation, intermédiaire entre traduction et interprétation ; mais les orateurs ne sont bien sûr pas tenus de prononcer le texte qu'ils ont remis[6].

Dans le sous-titrage en direct, le traducteur écoute, traduit et transcrit dans une autre langue une partie marquante des propos d'un orateur au moment où ils sont tenus, en complément de l'interprétation simultanée. Les groupements professionnels classent les activités de sous-titrage et d'adaptation pour le doublage comme des formes de traduction ou des formes d'interprétation. Sauf en direct, le traducteur peut prendre le temps nécessaire pour trouver les solutions ; mais, comme en interprétation, le temps de l'énoncé original gouverne la traduction[7].

Selon Georges Steiner

« Un interprète, c’est un individu qui déchiffre et communique des significations. C’est un traducteur d’une langue à une autre, d’une convention de représentation à une autre. (…) l’interprétation est une compréhension en action (…). Ce type de compréhension est simultanément analytique et critique. (…) il s’agit d’un acte d’approfondissement et de réponse qui rend sensible le sens. (…) l’interprète fait l’investissement de son être dans le processus de l’exécution[8]. »

Modes d'interprétation

L'interprétation peut se faire en consécutive ou en simultanée[9].

  • Dans l'interprétation consécutive, l'interprète reproduit l'intégralité du discours une fois l'intervention terminée, en utilisant un système de notes simples, souvent des signes (type pictogramme) si possible détachés d'un système linguistique. En raison des contraintes de temps, il est rare que cette technique soit utilisée lorsqu'il y a plus de deux langues actives.
  • Dans l'interprétation simultanée, l'interprète, à l'aide d'un dispositif technique, entend à travers des écouteurs le discours tout en traduisant oralement au fur et à mesure dans un microphone.
    • Le chuchotage est une variante de l'interprétation simultanée sans dispositif technique. L'interprète suit les interventions en salle et traduit en chuchotant à l'oreille de son ou sa délégué(e).

Contextes

  • L'interprétation « de liaison », ou interprétation bilatérale, se caractérise par son cadre informel (réunions de travail, visites…). L'interprète travaille la plupart du temps sans prendre de notes, en mémorisant de courts passages et en les restituant dans la langue d'arrivée.
  • L'interprétation de conférence se pratique en simultané : installé dans une cabine insonorisée en général équipée d’une console spéciale, l'interprète restitue le discours d'orateurs dans le contexte de conférences internationales.
    • Lorsque de nombreuses langues sont parlées et interprétées, le matériel permet aux interprètes d'interpréter en relais. Lorsqu'ils ne peuvent interpréter la langue de l'orateur, ils travaillent à partir de l'interprétation vers une des langues de travail communes.
    • Certaines combinaisons linguistiques présentent des difficultés particulières. Par exemple, l'information essentielle pour commencer une phrase en français ne vient souvent qu'à la fin d'une phrase en allemand (verbe, négation, etc.), ce qui fait qu'il faut parler avec une phrase entière de décalage par rapport à l'original, ce qui n'est pas obligatoirement le cas entre deux langues romanes.
  • L'interprétation est également utilisé dans un cadre médical (communication entre le médecin et le patient) et judiciaire.

L'interprétation en langue des signes est utilisée pour la communication entre sourds et entendants. Elle se fait en simultanée ou en consécutive[10].

Compétences de l'interprète

L'interprète assure une restitution aussi fidèle que possible des interventions dans les différentes langues. Il doit faire preuve de souplesse, de culture, de capacité d'analyse et d'une parfaite maîtrise des langues concernées.

Comme le traducteur, l'interprète doit comprendre les deux langues dans lesquelles il travaille et les significations secondaires de leurs énoncés. Il ne peut pas limiter le texte (oral ou écrit) à son sens littéral, mais doit conserver fidèlement les sens cachés du discours original, sans introduire d'associations importunes qui le parasiteraient dans la langue de traduction.

Dans tout discours, une partie du message n'est pas énoncé mais demeure implicite. L'interprète doit donner un équivalent en s'appuyant sur une solide culture générale et en insérant çà et là les pièces spécifiques du sujet abordé. Plus importante encore est la capacité à saisir l'intention de l'orateur au-delà des simples mots. Dans un environnement multilingue, cela exige une connaissance intime non seulement des langues, mais des cultures représentées ainsi que de leurs différences. Dans une réunion multilingue, les interprètes œuvrent ainsi pour qu’elle se déroule comme si chacun parlait la même langue.

Même dans des conditions normales, cette tâche est relativement ardue. Si l'on y ajoute les difficultés de la matière traitée, les textes lus à la plus grande vitesse possible, les discours d'orateurs étrangers à la syntaxe approximative, les incidents liés au dispositif technique comme les bruits et chocs autour du microphone de l'orateur ou les accidents de contrôle du système, qui perturbent l'intelligibilité de ce qu'il entend, elle devient un exercice extrêmement éprouvant.

En règle générale, les interprètes traduisent vers leur langue maternelle[4]. Dans certains cas, ils assurent aussi une interprétation à partir de leur propre langue vers une autre langue.

Organisation en interprétation de conférence

Lors d'une réunion, les participants peuvent s'exprimer dans l'une des langues « passives », c'est-à dire l'une des langues à partir desquelles l'interprétation est assurée. Ils peuvent suivre les débats à travers un système de diffusion sur écouteurs sur un ou plusieurs canaux correspondant aux langues « actives », vers lesquelles l'interprétation est prévue. Lorsque le nombre de langues passives est différent de celui des langues actives on parle de couverture linguistique asymétrique.

Dans le cadre de l'interprétation de conférence, les réunions ont lieu dans des salles équipées de cabines d'interprétation simultanée. Les interprètes y travaillent par équipes de deux minimum par langue active, trois dans une réunion comptant au moins six langues passives. Dans certains cas, ils assurent une interprétation bi-active, vers leur propre langue et « retour » vers une autre langue. Du fait de l'intense niveau de concentration requis, les interprètes se relaient toutes les 20–30 minutes. Une bonne équipe se partagera le travail, l'interprète en pause préparant par exemple les documents traités en séance pour son collègue.

Lorsque l’interprétation n’est pas possible en direct, on a recours au relais, c’est-à-dire à l’interprétation par l'intermédiaire d'une troisième langue : la langue source (par exemple le japonais) est d'abord interprétée vers une langue cible (par exemple l'anglais) appelée langue-pivot, puis les interprètes vers une ou plusieurs autres langues cibles (par exemple le français, l'espagnol, etc.) travaillent à partir de cette langue-pivot.

Interprétation dans les institutions internationales

La possibilité de communiquer pour des personnes ne partageant pas la même langue est une condition indispensable au fonctionnement de toutes les institutions internationales.

Certaines d'entre elles adoptent des langues de travail, que tous les délégués doivent maîtriser. S'il y en a plusieurs, l'interprétation est assurée de et vers toutes ces langues. L'interprétation est également nécessaire pour inviter des personnes qui ne pourraient ou ne voudraient pas s'exprimer dans une autre langue que la leur.

UNESCO

Si le français et l’anglais sont les deux langues de travail de l’UNESCO, l’arabe, le chinois, l’espagnol et le russe en sont aussi des langues officielles. L'interprétation est assurée de et vers ces langues[11].

Union européenne

Depuis 2013, les langues de travail de l’Union européenne sont au nombre de 24 : français, allemand, anglais, bulgare, croate, danois, espagnol, estonien, finnois, grec, hongrois, irlandais, italien, letton, lituanien, maltais, néerlandais, polonais, portugais, roumain, slovaque, slovène, suédois et tchèque.

En effet, la possibilité pour chacun d’exprimer exactement ce que l’on souhaite dans sa langue maternelle et de comprendre parfaitement ce que disent les autres est indispensable au fonctionnement de toutes les institutions internationales. Donner à chaque participant autour de la table la possibilité de s'exprimer dans sa langue maternelle est une exigence fondamentale de la légitimité démocratique de l'Union européenne. Dans de nombreux cas, les actes juridiques résultant des discussions auront un effet immédiat et direct sur la vie des citoyens. Il ne doit y avoir aucun obstacle à la compréhension et à l'expression d'idées lors des réunions. Les citoyens d'Europe ne doivent pas être représentés à Bruxelles par leurs meilleurs linguistes : ils doivent pouvoir envoyer leurs meilleurs experts[12].

La Direction Générale de l'Interprétation, (aussi connue comme SCIC – Service Commun Interprétation-Conférences[13]) est le plus grand service d'interprétation du monde. Il assure l'interprétation pour plus de 11 000 réunions par an. Comme son nom l'indique, c'est un service commun qui assure une interprétation de qualité élevée, à Bruxelles et ailleurs dans le monde, pour la Commission européenne, le Conseil de l'Union européenne (officieusement appelé « Conseil de ministres »), le Comité économique et social, le Comité des régions, la Banque européenne d'investissement et d'autres organes de l'Union européenne.

Cabine d'interprètes au Parlement européen à Strasbourg

La DG Interprétation permet une communication multilingue entre intervenants, ce qui est au cœur du processus décisionnel de la Communauté. Quant aux textes écrits, le service de traduction de la Commission européenne en assure la traduction officielle. Ainsi, la DG interprétation met à disposition des interprètes pour une cinquantaine de réunions par jour. Les régimes linguistiques de ces réunions varient considérablement. Cela va de l'interprétation consécutive à deux langues, qui requiert la présence d'un interprète, à l'interprétation simultanée vingt vers vingt.

Au Parlement européen, la Direction de l'Interprétation assure toutes ses réunions : séances plénières à Strasbourg ou à Bruxelles, commissions parlementaires et groupes politiques à Bruxelles et dans d'autres villes européennes et délégations parlementaires pour les relations avec les pays tiers. Elle recrute également des interprètes pour la Cour des Comptes et les services de la Commission européenne installés à Luxembourg, siège du secrétariat du Parlement Européen.

Cabine d'interprètes en salle d'audience à la Cour de justice de l'Union européenne

À la Cour de justice, dont le siège est à Luxembourg, la Direction de l'interprétation assure l'interprétation des audiences devant les trois juridictions (Cour de justice, Tribunal de première instance et Tribunal de la Fonction Publique) ainsi que des autres réunions (séminaires pour magistrats, visites d'information ou protocolaires)[14].

La DG Interprétation et les services d'interprétation du Parlement européen et de la Cour de justice sont responsables de la communication multilingue dans les réunions, principalement par l'interprétation simultanée, pour un coût total d'environ un demi-euro par an par citoyen européen. La DG Interprétation coûte au contribuable 0,28 euro par citoyen par an.

Experts-interprètes auprès des tribunaux

Les interprètes et traducteurs chargés d'assurer le respect du droit des témoins et personnes mises en cause à comprendre les débats et à communiquer dans une langue qu'ils comprennent sont officiellement désignés en France sous le nom d'experts-interprètes ou d'interprètes assermentés. Cette spécialité soumise à des contraintes et obligations particulière est organisée par des lois depuis le XIXe siècle, bien que ses origines remontent deux cents ans au moins auparavant[15].

Les tribunaux internationaux comme la Cour de justice européenne et la Cour pénale internationale ont un besoin constant d'interprètes et de traducteurs, tant pour l'instruction des dossiers que pour les audiences.

Historique

Origines

Anciennement, on désigne l'interprète comme truchement.

Vu sa place privilégiée, l'interprète placé à un haut niveau de décision politique peut être tenté d'influer sur le cours de l'Histoire. Ce fut le cas d'interprètes devenus célèbres comme la Malinche qui servit d'interprète entre Moctezuma II et Hernán Cortés (voir héroïne ou traîtresse ? (en)). Il faut citer également Melchorejo son prédécesseur.

Ce ne fut cependant pas le cas de Paul-Otto Schmidt, ancien interprète d'Adolf Hitler devenu plus tard directeur de l’institut d’interprètes munichois SDI (Sprachen- und Dolmetscherinstitut).

L'interprétation de conférence remonte à 1918. La première application de l'interprétation simultanée eut lieu dans l'Internationale communiste et au Bureau international du travail vers la fin des années 1920. Les interprètes professionnels étaient avant la seconde guerre mondiale très peu nombreux. La profession a pris son essor à partir de 1945[16].

Les interprètes travaillant pour le Tribunal militaire international de Nuremberg et pour le Tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient ont formé l'élite de la profession et ont constitué les équipes initiales des grandes institutions internationales[17].

Évolution technologique

Si l'interprétation peut se pratiquer sans aucun support technique, l'interprétation simultanée dépend de systèmes de diffusion sonore individuels, de sorte que les participants puissent écouter des versions différentes.

La généralisation des communications informatique à longue distance et des téléphones portables, qui peuvent servir de récepteurs, peuvent transformer les conditions d'exercice des interprètes[18].

Association internationale des interprètes de conférence (AIIC)

De nombreux interprètes de conférence (indépendants et fonctionnaires) sont membres de l’Association Internationale des Interprètes de Conférence (AIIC) fondée en 1953[19]. L'AIIC est la seule organisation représentative de la profession au plan mondial. Elle rassemble aujourd'hui plus de 3000 interprètes de conférence professionnels établis dans plus de 80 pays. À noter : depuis 2012, les interprètes en langues des signes peuvent devenir membres de l'AIIC[20].

CTTIC

Fondé en 1970, le CTTIC (Conseil des traducteurs, terminologues et interprètes de Canada) est l'héritier direct de la Société des traducteurs et interprètes du Canada (STIC), elle-même fondée en 1956. Le CTTIC est une fédération regroupant aujourd'hui sept organismes provinciaux et territoriaux dont l'une d'eux - l'Association des traducteurs et interprètes de l'Ontario (ATlO) est une des sociétés fondatrices, avec l'Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec (OTTIAQ).

Notes et références

  1. « conférence » définition du Trésor de la langue française informatisé.
  2. « interprétariat » définition du Trésor de la langue française informatisé.
  3. Gilles Ouvrard, « L’interprétation consécutive officielle », Traduire, no 229, , p. 81-95 (lire en ligne).
  4. Christine Cross, « Traduction et interprétation, deux volets d’un même métier ou deux métiers différents ? », Traduire, no 221, , p. 5-12 (lire en ligne).
  5. Irène V. Spilka, « La traduction à vue instrument de formation », Meta, vol. 11, no 2, (lire en ligne).
  6. Frans De Laet, « La traduction à vue en interprétation simultanée : quelle opérationnalité ambitionner ? », Meta, vol. 50, no 4, (lire en ligne).
  7. Yves Gambier, « La traduction audiovisuelle : un genre en expansion », Meta, vol. 49, no 1, (lire en ligne).
  8. Álvaro Manuel Machado (citation tirée de Real Presences. Is there anythig in what we say ? (1989), trad. 1991 : 26-27), « George Steiner ou le comparatiste en tant qu’interprète universel », Carnets. Revue électronique d’études françaises de l’APEF, no Deuxième série - 19, (ISSN 1646-7698, DOI 10.4000/carnets.11577, lire en ligne, consulté le )
  9. Pour l'ensemble de la section, Daniel Gile, Regards sur la recherche en interprétation de conférence, Presses universitaires de Lille, (lire en ligne), p. 12.
  10. Françoise Wirth, « Interprètes en langue des signes : autour de l’intervention de Marie-Thérèse L’Huillier à la Journée Mondiale de la Traduction 2008 », Traduire, no 221, (lire en ligne).
  11. Travailler à l’UNESCO comme traducteur ou interprète, consulté le 11/12/2013.
  12. Documentation sur l'interprétation sur le site de la Commission européenne
  13. Présentation multilingue de la DG Interprétation / SCIC sur le site de la Commission européenne.
  14. Présentation de la direction de l'interprétation sur le site de Cour de justice de l'Union européenne. Consulté le 7 mars 2012.
  15. Josep Peñarroja, « Histoire des experts traducteurs et interprètes », Traduire, no 228, , p. 221-224 (lire en ligne).
  16. Walter Keiser, « L’interprétation de conférence en tant que profession et les précurseurs de l’Association Internationale des Interprètes de Conférence (AIIC) 1918-1953 », Meta : journal des traducteurs, vol. 49, no 3, , p. 576–608 (lire en ligne).
  17. Tryuk 2012.
  18. « L'interprétation simultanée à distance », (consulté le ).
  19. « Naissance d’une profession : les soixante premières années de l’Association Internationale des Interprètes de Conférence (AIIC) », aiic.net, (lire en ligne, consulté le )
  20. « L’AIIC et les interprètes en langue des signes », des signes et des mots, (lire en ligne, consulté le )

Articles connexes

Bibliographie

Monographies
  • Jean Herbert, Manuel de l'interprète : comment on devient interprète de conférences, Genève, Librairie de l'Université Georg, (1re éd. 1952), 113 p.
  • Claude Piron, Le défi des langues : du gâchis au bon sens, Paris, L'Harmattan,
  • Xavier Combe, L'anglais de l'Hexagone : constats et réflexions d'un interprète de conférence, Paris, L'Harmattan,
Chapitres et articles
  • Małgorzata Tryuk (pl), « Figures de l'interprète, rôles de l'interprête », Acta Universitatis Wratislviensis, Wrocław, no 3389,
Revue

Liens externes

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