Irène Chiot
Irène Chiot, née le à Perreux (Yonne) et morte le à Bergen-Belsen (Allemagne), est une assistante sociale française membre de la Résistance intérieure française[1].
Naissance | |
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Décès |
(à 46 ans) Bergen-Belsen |
Nationalité | |
Activités |
Travailleuse sociale, résistante |
Biographie
Mariée en 1922, elle divorce peu après et reprend son nom de jeune fille[1].
En 1940, elle participe à la création d'un réseau de résistance à Toulouse nommé Trait d'union et composé d'anciens militaires[1]. Elle aide des prisonniers de guerre à s'échapper, récupère des armes et sert de courrier entre les groupes[2].
Deux ans plus tard, elle revient dans l'Yonne et s'installe dans la maison de sa mère au 28 rue d'Epizy à Joigny[3]. Là, elle fonde un nouveau groupe de résistance avec ses cousins et certaines connaissances[3]. L'année suivante, le groupe entre en contact avec d'autres organisations et participe à des parachutages, à Piffonds le et à Volgré le . Les armes récupérées sont stockées chez sa mère[3].
La veille de son arrestation, elle participe au sabotage d'un train allemand à Pontigny[3]. Elle est finalement arrêtée le à Joigny en même temps que le futur romancier Jorge Semprún[4]. Après avoir été torturée à la prison d'Auxerre, elle est déportée vers le Camp de Royallieu puis à Ravensbrück le [1]. Elle meurt de la dysenterie à Bergen-Belsen le , quelques semaines après la libération du camp[1]. Juste après la Libération, Jorge Semprún et Léon Blum font des démarches pour accélérer son rapatriement, sans succès[2].
Hommages
- Une plaque commémorative (pour elle et Jorge Semprún), est inaugurée à Joigny en 2013[5].
- Une rue porte son nom à Joigny[6].
Une rue porte son nom dans son village natal : Perreux.
Décorations
- Médaille de la Résistance française avec rosette (décret du 24 avril 1946)
Sources
- « Arory: Irène Chiot », sur www.arory.com (consulté le )
- (en-GB) « Museum Receives Brooch of Prominent Insurgent », sur Arolsen Archives, (consulté le )
- « Ces illustres Joviniennes : aujourd’hui, la résistance Irène Chiot », L'Yonne Républicaine, (lire en ligne)
- (en) Ursula Tidd, Jorge Semprun : Writing the European Other, Routledge, , 198 p. (ISBN 978-1-351-19305-4, lire en ligne)
- « En octobre 1943, un jeune Espagnol fut arrêté avec Irène Chiot dans une maison de la rue d’Épizy », L'Yonne Républicaine, (lire en ligne)
- « Prix m2 Rue Irène Chiot - Joigny | SeLoger », sur www.seloger.com (consulté le )
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