Isabelle Fusier
Isabelle Eugénie Fusier, née le à Auvers-sur-Oise[1] et morte le dans le 16e arrondissement de Paris[2], est une actrice française.
Isabelle Fusier
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Isabelle Eugénie Fusier |
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Biographie
Fille de Léon Fusier et sœur de Jeanne Fusier-Gir, elle épouse Max Dearly en mai 1911[3] et en divorce en février 1912[4],[note 1].
Veuve de l'auteur dramatique Paul Giafferi depuis mars 1966[5], Isabelle Fusier décède à son domicile parisien de la rue Mirabeau à l'âge de 85 ans.
Théâtre
- 1910 : Le Marchand de bonheur, pièce en trois actes d'Henry Kistemaeckers, au théâtre du Vaudeville[6]
- 1912 : Le Cadet de Coutras, comédie en 5 actes d’Abel Hermant et Yves Mirande, au Théâtre du Vaudeville[7]
- 1914 : Paris-New-York, comédie en trois actes de Francis de Croisset et Emmanuel Arène, au théâtre municipal d'Alger[8]
- 1919 : Les Baisers de minuit, comédie en 3 actes d'Albert Willemetz et Pierre Despras, au théâtre de l'Ambigu[9]
- 1920 : Gigoletto, opérette-bouffe en 2 actes et 4 tableaux, livret de Rip et Robert Dieudonné, musique d'Albert Chantrier, à La Cigale[10]
- 1920 : Chiche, revue en deux actes de Jean Bastia et Charles-Alexis Carpentier, au théâtre du Perchoir[11]
- 1920 : Une exécution, deux tableaux tirés de Scènes populaires, d'Henri Monnier, par Mme Isabelle Fusier, au Nouveau-Théâtre, avec Jeanne Fusier[12]
- 1923 : Les Linottes, opérette en trois actes, livret de Robert Dieudonné et Charles-Alexis Carpentier d'après Georges Courteline, musique d'Édouard Mathé, au théâtre du Perchoir, 1923[13]
Filmographie
- 1912 : L'Espalier de la marquise / Les Pêches au clair de lune, film de Léonce Perret : Sylvette de Villès
- 1923 : Le Nègre du rapide numéro 13, comédie burlesque de Joseph Mandement : Agnès Thorel
Critiques
- « Quant à Mlle Isabelle Fusier, qui ressemble à sainte Cécile alors qu'elle joue de la harpe, et qui est l’étoile du Perchoir, elle s'est montrée adorablement divertissante en princesse russe, comme en grande vedette. Et elle chante comme un roucoulant et tendre rouge-gorge. »[14]
Notes et références
Notes
- Elle obtient une pension mensuelle de 800 F.
Références
- Acte de naissance n° 42 (vue 246/364) avec mentions marginales des mariages et du décès. Archives départementales du Val d'Oise en ligne, état-civil d'Auvers-sur-Oise, registre NMD 1889-1894.
- Acte de décès n° 1868 (vue 15/23). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 16e arrondissement, registre des décès de 1978.
- « Le mariage de Max Dearly au Vésinet », sur histoire-vesinet.org (consulté le ).
- « Devant les juges », L'Intransigeant, 22 février 1912, p. 2 lire en ligne sur Gallica
- Acte de décès n° 165 (vue 18/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 9e arrondissement, registre des décès de 1966.
- Ernest La Jeunesse, Des soirs, des gens, des choses, De Brunoff, 1914, p. 209 [lire en ligne]
- Albert Soubie, Almanach des spectacles, 1912, p. 48
- Scapin, « La soirée », L’Écho d'Alger, 27 mai 1914 lire en ligne sur Gallica
- Guy de Téramond, « Répétitions générales », La Presse, 13 février 1919, p. 2 lire en ligne sur Gallica
- Max Viterbo, Comoedia, 1er février 1920, p. 3 lire en ligne sur Gallica
- La Rampe du 16 mai 1920.
- La Revue mondiale, 1921, p. 91 lire sur Google Livres
- Jane Catulle-Mendès, La Presse, 4 avril 1923, p. 2 lire en ligne sur Gallica
- Jane Catulle-Mendès, La Presse, 6 mai 1920, p. 3 lire en ligne sur Gallica
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