Isonoé (lune)

Isonoé est un satellite naturel de Jupiter.

Isonoé
(Jupiter XXVI)
Type Satellite de Jupiter
Caractéristiques orbitales
(Époque 14/07/2004, JJ 2453200.5[1])
Demi-grand axe 23 800 668 km[1]
Périapside 19 574 769 km[2]
Apoapside 28 026 567 km[2]
Excentricité 0,177 553 8[1]
Période de révolution 750,13 d[1]
(2,05 a)
Inclinaison 144,205 94°[1] (par rapport à l'écliptique)
Caractéristiques physiques
Dimensions 3,8 km[3],[4],[5]
Masse 7,5 × 1013 kg[2]
Masse volumique moyenne 2,6 × 103 kg/m3[3] (présumée)
Magnitude apparente 22,5[3],[5]
Albédo moyen 0,04[3]
Caractéristiques de l'atmosphère
Pression atmosphérique Aucune
Découverte
Découvreur Sheppard et al.[6]
Date de la découverte ?
Imagerie 23/11/2000[6]
Publication 05/01/2001[6]
Désignation(s)
Désignation 22/10/2002[7]
Désignation(s) provisoire(s) S/2000 J 6

Caractéristiques physiques

Isonoé est un petit satellite. En supposant qu'il possède un albédo de 0,04 similaire à d'autres satellites de Jupiter[3], sa magnitude visuelle de 22,5[3] conduit à un diamètre de 3,8 km[3].

Par calcul, la masse d'Isonoé est estimée à environ 7,5 × 1013 kg.

Orbite

Isonoé appartient au groupe de Carmé, un groupe de satellites qui orbitent de façon rétrograde autour de Jupiter sur des demi-grands axes compris entre 22 900 000 et 24 100 000 km, des inclinaisons de 164,9 à 165,5° par rapport à l'équateur de Jupiter et des excentricités entre 0,23 et 0,27[8].

Historique

Découverte

Isonoé fut découvert en 2000 par une équipe conduite par Scott Sheppard[6]. Sa découverte fut annoncée le en même temps que celle de dix autres satellites de Jupiter.

Dénomination

Isonoé porte le nom d'Isonoé, personnage de la mythologie grecque ; Isonoé était une danaïde, conquête amoureuse de Zeus, duquel elle eut Orchomène[9]. La maternité de ce dernier est aussi attribuée à Hermippé, mais il se peut qu'il s'agisse d'un autre Orchomène (on en connaît six).

Isonoé reçut son nom définitif le [7], en même temps que dix autres satellites de Jupiter. Avant cela, sa désignation provisoire était S/2000 J 6, indiquant qu'il fut le 6e satellite de Jupiter imagé pour la première fois en 2000.

Voir aussi

Articles connexes

Références

  1. « Natural Satellites Ephemeris Service », Minor Planet Center (consulté le )
  2. Donnée calculée sur la base d'autres paramètres
  3. « Planetary Satellite Physical Parameters - Jovian System », Jet Propulsion Laboratory (consulté le )
  4. « Guide for the satellites of Jupiter », Natural Satellites Data Center (consulté le )
  5. « Jupiter's Known Satellites » (consulté le )
  6. (en) Sheppard, S. S.; Jewitt, D. C.; Fernandez, Y. R.; Magnier, G.; Marsden, B. G.; Dahm, S.; Evans, A., « Satellites of Jupiter », Circulaire de l’UAI, no 7555, (résumé, lire en ligne)
  7. (en) Green, D. W. E, « Satellites of Jupiter », Circulaire de l’UAI, no 7998, (résumé, lire en ligne)
  8. (en) Jewitt, David C.; Sheppard, Scott; Porco, Carolyn, Jupiter's outer satellites and Trojans, vol. 1, Cambridge (GB), Cambridge University Press, , 263-280 p. (ISBN 0-521-81808-7, lire en ligne)
  9. « Planet and Satellite Names and Discoverers », USGS Astrogeology Research Program - Gazetteer of Planetary Nomenclature (consulté le )
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