István Horthy
István Horthy de Nagybánya, né le à Pula (Croatie), mort le à Alekseïevka, dans l'Oblast de Belgorod (Russie), est le fils aîné de l'amiral Miklós Horthy, régent de Hongrie de 1920 à 1944. István Horthy est homme politique et, durant la Seconde Guerre mondiale, pilote de guerre.
Régent |
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Naissance | |
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Décès |
(à 37 ans) Alekseïevka |
Nom dans la langue maternelle |
Horthy István |
Nationalité | |
Activités | |
Père | |
Mère |
Magdolna Purgly (en) |
Fratrie | |
Conjoint |
Ilona Edelsheim-Gyulai (en) (de à ) |
Enfant |
István Horthy, Jr. (en) |
Arme | |
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Grade militaire |
Premier-lieutenant (en) |
Conflits |
Biographie
Il commence des études à l'Académie navale pour suivre les traces de son père, mais en perdant la Croatie, la Hongrie perd son accès à la mer alors qu'il a seize ans, et il poursuit sa formation à l'École polytechnique de Budapest. Après un séjour aux États-Unis, il organise sa carrière au sein de la Société des chemins de fer hongrois où il finit par atteindre la poste de Directeur général en 1940. Lui-même issu de la noblesse hongroise, il épouse la comtesse Ilona (en) Edelsheim-Gyulai le dont un fils, István Horthy II (en) né le , est plus connu sous son nom musulman de Sharif Horthy.
Nommé par le Parlement « régent-adjoint de Hongrie » le , il meurt le dans son avion qui s'écrase peu après le décollage. Selon différentes légendes, l'accident serait dû à un sabotage de l'appareil, soit par des partisans soviétiques, soit par les services de sabotage de l'Abwehr allemande, commandés par Erwin Lahousen, parce que l'Allemagne nazie aurait jugé les Horthy trop réticents à mettre la Shoah en œuvre[1]. Cette thèse est diffusée par sa jeune veuve et son officier d'ordonnance, mais aucune enquête n'a lieu et le corps n'est pas autopsié. Des études récentes remettent en cause la thèse du sabotage et concluent à un accident[2].
Notes et références
- Le régime conservateur de Miklós Horthy ne traite pas les 725 000 juifs Juifs hongrois de manière égale, bien qu'ils soient tous magyarophones (voir ). La moitié d’entre eux, restés citoyens hongrois en 1920 (traité de Trianon) est soumise à diverses restrictions et persécutions mais échappe jusqu'en 1944 à la déportation en Allemagne (100 000 personnes d’après l’encyclopédie multimédia de la Shoah). Lorsque par les Arbitrages de vienne la Hongrie récupère des territoires qu'elle avait perdus en 1918-1920, les juifs qui y vivaient (ex-tchécoslovaques, roumains ou yougoslaves entre 1920 et 1940) deviennent apatrides et sont soumis au décret du stipulant qu'ils doivent être recensés et que la police doit les expulser (Dictionnaire de la Shoah, p. 312, « La Hongrie avant l'occupation allemande » in : Encyclopédie multimédia de la Shoah : et (en) « Uzhorod » sur le site www.jewishvirtuallibrary.org).
- Catherine Horel, L'Amiral Horthy, régent de Hongrie Perrin 2014 pp. 240-248
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