Jack Copeland

Brian Jack Copeland (né en 1950) est un professeur de philosophie à l'université de Canterbury (Christchurch, Nouvelle-Zélande), et un auteur de livres sur le pionnier de l'informatique Alan Turing.

Jack Copeland
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Biographie

Ses études lui ont permis d'obtenir un Philosophiae Baccalaureus et un Philosophiæ doctor de l'université d'Oxford en philosophie, où il a entreprend des recherches sur la logique modale et non classique sous la supervision de Dana Scott[1].

Jack Copeland est directeur de la Turing Archive for the History of Computing[2], une vaste site d'archive en ligne sur le pionnier de l'informatique Alan Turing. Il a également écrit et édité plusieurs livres sur Turing. Il est l'un des responsables de l'identification de la notion d'hypercalcul et des machines ayant plus de capacités que les machines de Turing.

Copeland a été professeur invité à l'université de Sydney (Australie, 1997, 2002), l'université d'Aarhus (Danemark, 1999), l'université de Melbourne (Australie, 2002, 2003), et l'université de Portsmouth (Royaume-Uni, 1997–2005). En 2000, il devient membre principal de la Dibner Institute for the History of Science and Technology[3] au Massachusetts Institute of Technology (États-Unis).

Il est également président de la US Society for Machines and Mentality et membre du Bletchley Park Trust Heritage Advisory Panel au Royaume-Uni. Il est l'éditeur-fondateur de The Rutherford Journal, créé en 2005.

Copeland est désigné lauréat du professeur de l'année 2010 par le syndicat étudiant de l'université de Canterbury[4].

Livres

  • Artificial Intelligence: A Philosophical Introduction (Blackwell Publishing, 1993, 2nd édition) (ISBN 0-631-18385-X)
  • Logic and Reality Essays on the Legacy of Arthur Prior (Oxford University Press, 1996) (ISBN 0-19-824060-0)
  • The Essential Turing (Oxford University Press, 2004) (ISBN 0-19-825080-0)[5]
  • Alan Turing’s Automatic Computing Engine: The Master Codebreaker's Struggle to Build the Modern Computer (Oxford University Press, 2005) (ISBN 0-19-856593-3)
  • Colossus: The Secrets of Bletchley Park's Codebreaking Computers (Oxford University Press, 2006) (ISBN 0-19-284055-X)[6]
  • Alan Turing’s Electronic Brain: The Struggle to Build the ACE, the World’s Fastest Computer (Oxford University Press, 2012) (ISBN 978-0199609154)[7]
  • Turing: Pioneer of the Information Age (Oxford University Press, 2014: Paperback edition) (ISBN 978-0198719182)[7],[8],[9],[10]
  • The Turing Guide (Oxford University Press, 2017) (ISBN 978-0198747826) (hardcover), (ISBN 978-0198747833) (paperback)[11] (avec J.P. Bowen, R. Wilson, M. Sprevak, et al.)

Références

  1. « John Copeland », sur Mathematics Genealogy Project.
  2. « Turing Archive for the History of Computing ».
  3. « Dibner Institute for the History of Science and Technology », États-Unis, Massachusetts Institute of Technology.
  4. « CANTA survey », Nouvelle-Zélande, UCSA, .
  5. (en) S. C. Coutinho, « The essential Turing », The Mathematical Gazette, Oxford University Press, vol. 90, no 517, , p. 185–186 (ISBN 0 19 825079 7, DOI 10.1017/S0025557200179513).
  6. (en) Georgina Ferry, « The Colossus of codes: Georgina Ferry on four new books that tackle the story of Bletchley Park's other decryption machine », The Guardian, Royaume-Uni, .
  7. (en) Alvy Ray Smith, « His Just Deserts: A Review of Four Books », Notices of the AMS, American Mathematical Society, , p. 891–895 (lire en ligne).
  8. (en) Tom Moriarty, « Turing: Pioneer of the Information Age, by Jack Copeland », The Irish Times, .
  9. (en) Colin Hughes, « Review Essay: B. Jack Copeland, Turing: Pioneer of the Information Age (Oxford University Press, 2012) », Logos: A Journal of Modern Society and Culture, vol. 15, nos 2–3,
  10. (en) Juan A. Añel, « Turing: Pioneer of the Information Age, by B. Jack Copeland », Contemporary Physics, vol. 54, no 5, (DOI 10.1080/00107514.2013.836246Colin).
  11. (en) Robinson Andrew, « The Turing Guide: Last words on an enigmatic codebreaker? », New Scientist, (lire en ligne).

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