Jacques-Félix Bussière
Jacques-Félix Bussière, né le à Paris et mort le dans la baie de Lübeck, est un haut fonctionnaire et résistant français.
Pour les articles homonymes, voir Bussière et Préfet Bussière.
Préfet du Loiret | |
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Préfet de Loir-et-Cher | |
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Préfet de la Mayenne | |
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Préfet de la Haute-Marne | |
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Préfet de la Mayenne | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 49 ans) Baie de Lübeck |
Nationalité | |
Activités | |
Enfant |
Claude Bussière (d) |
Distinctions | |
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Archives conservées par |
Archives nationales (F/1bI/946, F/1bI/1048,AJ/40/541,AJ/40/542,72AJ/409/5)[1] |
Biographie
Il obtient une licence en droit. Le au il est mobilisé, puis il est lieutenant de réserve. Il entre dans l'administration, où il est chef de Cabinet du préfet de l'Yonne en 1922. Il est successivement sous-préfet de Florac en 1924 et de Mirecourt en 1925 ; rattaché à la préfecture des Vosges en 1926 , sous-préfet de Clamecy en 1927, secrétaire général du Morbihan en 1929 et de Seine-et-Marne en 1929, sous-préfet de Villefranche-sur-Saône en 1932 et Secrétaire général du Rhône pour la police en 1934.
Il est nommé préfet de la Mayenne le . Le il entre aux armées comme capitaine d'infanterie de réserve. Il est interné en Suisse avec l'état-major du 45e corps d'armée le et rapatrié le . Après cette interruption, il reprend sous le Régime de Vichy sa fonction de préfet de la Mayenne en ; il est ensuite nommé successivement préfet de la Haute-Marne le , préfet de Loir-et-Cher le et préfet de la région d'Orléans, préfet du Loiret le [2].
Le , il est nommé préfet des Bouches-du-Rhône et préfet régional de Marseille. Le , il est arrêté par la Gestapo pour faits de résistance, incarcéré 24 heures à la Kommandantur, ensuite transféré à Amiens, puis à Drancy. Il faisait partie du réseau Super NAP (Noyautage des administrations publiques)[3].
Il a été décoré de l'ordre de la Francisque[4].
Déportation
Jacques-Félix Bussière est déporté dans le camp de concentration de Neuengamme et tué en mer Baltique le lors du naufrage du Cap Arcona par la Royal Air Force (RAF) avec 10 000 autres détenus qui venaient d'être évacués par les SS[5].
Famille
Il est le cousin du préfet de police de la Seine Amédée Bussière.
Hommage
La rue Préfet-Bussière lui rend hommage à Laval.
Annexes
Bibliographie
- Stéphane Pajot, Nantes histoire de rues, Les Sables d'Olonne, d'Orbestier, , 215 p. (ISBN 978-2-84238-126-4), p. 15.
- Béatrice et Michel Wattel (en collaboration avec l'équipe rédactionnelle du Who’s Who in France), Qui était qui, XXe siècle : dictionnaire biographique des Français disparus ayant marqué le XXe siècle, 2e édition 2005, Levallois-Perret éditions Jacques Lafitte, imprimé en 2004, 1 980 pages, 31 cm (ISBN 2-85784-044-6), notice « BUSSIÈRE, Jacques-Félix », page 353, colonnes gauche et droite.
- René Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets (septembre 1870-mai 1982), Paris, Archives nationales, , 555 p. (ISBN 2-86000-232-4), « Bussière (Jacques Félix) », p. 127
Références
- « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001514/d_325 »
- René Bargeton, op.cit.
- http://www.mayenne.gouv.fr/content/download/27821/209243/file/bussiere_notice%20-%202017%20-%20PDF.pdf
- Henry Coston (préf. Philippe Randa), L'Ordre de la Francisque et la révolution nationale, Paris, Déterna, coll. « Documents pour l'histoire », , 172 p. (ISBN 2-913044-47-6), p. 40 — première édition en 1987.
- Pajot 2010, p. 38.
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