Jacques Biget
Jacques Biget (né le à Landrecies et mort le à Saint-Vallier-de-Thiey) est un haut fonctionnaire et homme politique français.
Pour les articles homonymes, voir Biget.
Conseiller de gouvernement pour l'Intérieur de Monaco | |
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Maire de Saint-Vallier-de-Thiey | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 56 ans) Saint-Vallier-de-Thiey |
Nom de naissance |
Jacques Léon André Albert Biget |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Père |
Albert Biget (d) |
Conflit | |
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Distinctions | |
Archives conservées par |
Archives nationales (19930584/8)[1] |
Biographie
Né le à Landrecies, Jacques Biget est le fils d'Albert Biget, directeur de la Sécurité publique au ministère de l'Intérieur[2] et directeur de la Police judiciaire. Il fait ses études à l'École libre des sciences politiques[2].
Il commence sa carrière en à Paris au cabinet du Préfet en tant que chargé de mission et Inspecteur des comptes. Titulaire de la croix de guerre 1939-1945 et de la médaille de la Résistance, en il est nommé chef de cabinet du préfet de l'Yonne (Auxerre) puis en avril de la même année chef de cabinet du secrétaire général de la Préfecture du police.
En , il est nommé chef de cabinet du secrétaire général du Gouvernement général d'Algérie.
En , Jacques Biget est nommé chef adjoint du ministre d'État chargé du Conseil de l'Europe puis en chef adjoint du cabinet du vice-président. De à , il occupe les postes de secrétaire général de la préfecture du Tarn (Albi) puis sous-préfet à Mamers.
En [3], il devient chef de cabinet du Président du Conseil, Guy Mollet.
De à , il occupe les postes de secrétaire général de la préfecture de la Sarthe (Le Mans), chef de cabinet du Préfet de la Seine, conseiller au cabinet du ministre de l'Intérieur et secrétaire général des Alpes-Maritimes (Nice).
Jacques Biget est fait chevalier de la Légion d'honneur en .
En 1962, il est nommé préfet de police d'Oran (Algérie) et à l'indépendance il devient directeur du Secrétariat général de la Défense nationale. Il restera profondément marqué par ces deux séjours en Algérie (1947 et 1962) et y gardera de grandes amitiés.
De 1965 à 1970, il est nommé à Monaco en tant que conseiller de gouvernement pour l'Intérieur[2] auprès du Prince Rainier de Monaco.
Il démissionne de ses fonctions pour se présenter aux élections législatives sous les couleurs de la SFIO dans la 6e circonscription des Alpes-Maritimes[4].
En 1970, il est nommé secrétaire général à l'expansion de la Ville de Marseille, chef de cabinet du président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur puis secrétaire général de la Mairie de Marseille auprès de Gaston Defferre[3].
Il est fait officier de la Légion d'honneur en 1978.
Maire de Saint-Vallier-de-Thiey de 1965 à 1973, il s'y donne la mort le [2], trois jours après avoir participé au conseil municipal de Marseille.
Hommage
Un complexe sportif porte son nom à Saint-Vallier-de-Thiey[5].
Références
- « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001514/d_175 »
- Bargeton 1994.
- « Le préfet Jacques Biget se donne la mort », sur lemonde.fr, .
- « M. Jacques Biget a quitté le service du prince à Monaco pour lutter à Grasse contre la Ve République », sur lemonde.fr, .
- « Complexe Sportif Jacques Biget à Saint-Vallier-de-Thiey - sportenfrance.fr guide pratique du sport en France », sur Sportenfrance.fr (consulté le ).
Bibliographie
- « Biget, Jacques Léon André », dans René Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets (septembre 1870-mai 1982), Paris, Archives nationales, (ISBN 2-86000-232-4, lire en ligne).
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