Jacques Brunschwig-Bordier
Jacques Brunschwig-Bordier est un résistant et haut fonctionnaire français né le à Avignon et mort le dans le 12e arrondissement de Paris[1].

Chef Inspection générale de l'administration | |
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- | |
Roger Wuillaume (d) |
Naissance | |
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Décès |
(à 71 ans) 12e arrondissement de Paris |
Nom de naissance |
Jacques Philippe Brunschwig-Bordier |
Nationalité | |
Activités |
Résistant, haut fonctionnaire |
Membre de | |
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Grade militaire | |
Lieu de détention | |
Distinctions |
Il est compagnon de la Libération.
Biographie
Polytechnicien, il en sort sous-lieutenant dans le Génie. Il rejoint ensuite le ministère de l'Intérieur, en tant qu'administrateur.
En , il est recruté par Emmanuel d'Astier de la Vigerie, qui en fait son second au sein du mouvement de résistance Libération-Sud. Il est arrêté au mois de mai de la même année et est interné au Fort Saint-Nicolas à Marseille. Relâché, il retrouve ses activités dans la résistance et assure l'intérim de la direction du mouvement durant quelques mois.
En désaccord avec la direction du mouvement, il quitte Libération-Sud en et rejoint le mouvement Libération-Nord, où il est chargé des affaires politiques et assure les fonctions de délégué général intérimaire du mouvement entre février à . Se trouvant en Angleterre en , il est désigné pour représenter Libération-Nord à l'Assemblée consultative provisoire à Alger. Parachuté près de Saint-Aignan (Cher) le , il retrouve ses fonctions de délégué général au sein de Libération-Nord, avec le concours de son épouse Fernande.
Le , il est arrêté par la Gestapo à Paris, rue de Lobau, sous l'alias de Jean Bordier. Torturé, puis interné à Fresnes, il est déporté à Buchenwald le , puis à Dora et à la prison de Nordhausen. Il réussit à s'évader le avec deux autres prisonniers.
Chef de bataillon à la fin de la guerre, il assure après celle-ci d'importantes fonctions administratives au sein du ministère de l'Air, puis de celui de l'Intérieur. Il occupe ainsi les fonctions de directeur de cabinet du ministre Louis Terrenoire et de chef de l'Inspection générale de l'administration du ministère de l'Intérieur[Quand ?].
Par ailleurs, il devient président du conseil d'administration des Houillères du bassin de la Loire.
Décorations
Il est grand officier de la Légion d'honneur et Compagnon de la Libération (), Croix de guerre 1939-1945 avec palme, médaille de la Résistance et médaille des évadés.
Grand officier de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération par décret du 17 novembre 1945[2]
Croix de guerre 1939-1945
Médaille de la Résistance française par décret du 15 novembre 1945[3]
Médaille des évadés
Annexes
Références
- Archives en ligne de Paris, 12e arrondissement, année 1977, acte de décès no 980, cote 12D 542, vue 9/11
- « Jacques BRUNSCHWIG-BORDIER », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
- « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
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