Jacques Chanoine
Marie Jacques Henri Chanoine est un officier de cavalerie français né le à Tours, général de brigade mort pour la France en 1944 à Grenoble.
Pour les articles homonymes, voir Chanoine (homonymie).
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(à 61 ans) Grenoble |
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Marie Jacques Henri Chanoine |
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Charles Auguste Frossard (ancêtre) |
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Distinctions | Liste détaillée Chevalier de l'ordre du Nichan Iftikhar Croix de guerre 1939-1945 Médaille commémorative de Syrie-Cilicie Médaille interalliée 1914-1918 Médaille commémorative de la guerre 1914-1918 Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs Croix de guerre 1914-1918 Croix militaire () Chevalier de la Légion d'honneur () Médaille coloniale () Officier de la Légion d'honneur () Commandeur de la Légion d'honneur () |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 13 YD 550)[1] |
Cadre familial
Né à Tours le , mort à l'hôpital militaire de Grenoble le , il est le fils du général Jules Chanoine et de Marguerite Frossard, le frère du capitaine Julien Chanoine et le petit neveu de l'ingénieur Jacques Henri Chanoine.
Il est également le petit-fils du général Charles Auguste Frossard, gouverneur du prince impérial (fils de l'empereur Napoléon III). Il est issu de la famille fondatrice de la maison de champagne Chanoine Frères.
Le , il épouse à Paris 7e Gabrielle Saint-René-Taillandier, fille d'Henri Saint-René-Taillandier, sous-préfet, chevalier de la Légion d'honneur et petite-fille de l'académicien Saint-René Taillandier. Par son mariage, il est donc apparenté à Camille Mayran et Andrée Putman.
Le général Chanoine est enterré au cimetière de Saint-Étienne-du-Grès.
Carrière militaire
Il est un élève de l'École Spéciale Militaire de Saint-Cyr, promotion 1901-1903[2].
Il participe à différentes conflits majeurs du XXe siècle tels que la Première Guerre mondiale (1914-1918), la guerre franco-syrienne (1921-1923), la Seconde Guerre mondiale (1939-1940). Il effectue également plusieurs opérations en Algérie (en et entre 1925 et 1933), au Maroc (de juillet à ).
En 1940, il commande la 5e division légère de cavalerie et prend part à la Bataille d'Abbeville. Encerclé par la Wehrmacht à Saint-Valéry-en-Caux (Seine-Maritime), les Allemands lui rendent son sabre lors de sa reddition ().
Prisonnier de guerre en Allemagne, il est rapatrié sanitaire le et décède des suites de maladies contractées en captivité à l'hôpital militaire de La Tronche à Grenoble.
Décorations
Décorations françaises[réf. nécessaire] :
- Commandeur de la Légion d'honneur (chevalier le , officier le , commandeur le )
- Croix de guerre 1914-1918 (5 citations)
- Croix de guerre TOE (1 citation)
- Croix de guerre 1939-1940 (2 citations à l'ordre de l'armée)
- Médaille coloniale, agrafe Maroc ()
- Médaille commémorative de Syrie-Cilicie
- Médaille de la Victoire
- Médaille commémorative de la guerre 1914-1918
Décorations et ordres étrangers[réf. nécessaire] :
- Military cross (Croix militaire (Royaume-Uni))
- Chevalier de l'ordre du Nichan Iftikhar
Articles connexes
Notes et références
- « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- Dossier militaire conservé au Service historique de la Défense sous la cote 13 Yd 550
Liens externes
- André Bikar, « La campagne de mai 1940 en Belgique : la 5e division légère de cavalerie en Ardenne, du 10 au 12 mai », sur atf40.fr
- « Division légère de cavalerie » [PDF], sur atf40.fr,
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