Jacques Couché
Jacques Couché, dit parfois « Couché père », (Gournay-sur-Marne, [1] - Paris, [2]) est un dessinateur, graveur et marchand d'estampes français.
Naissance | |
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Décès |
(à 81 ans) Paris |
Sépulture | |
Nationalité | |
Activités |
Graveur, graveur sur cuivre, artiste graphique, dessinateur, imprimeur, éditeur |
Lieu de travail | |
Enfants |
François Louis Couché Jacques Couché (d) |
Biographie
Originaire de Gournay-sur-Marne[3], il est l'élève de Jean-Charles Le Vasseur et de Jacques Aliamet. Jacques Couché devient maître dans l'art du burin.
En 1781, sort sous la forme d'un album, le « cabinet en gravures de monsieur Poullain », intitulé Collection de cent-vingt estampes chez l'éditeur-graveur Pierre-François Basan associé à Étienne-Léon Poignant : Jacques Couché est l'auteur d'une partie des gravures, parmi des dizaines d'autres collaborateurs[4].
En 1783-1784, le duc d'Orléans (1725-1785), qui l'avait choisi comme graveur attitré de son cabinet, lui passe commande de l'exécution en gravures de tous ses tableaux présents dans sa collection au Palais-Royal et dans ses autres châteaux. Il s'agit d'une énorme entreprise, la collection de peintures comprend pas moins de 500 œuvres. Dans un premier temps, il confie la composition des dessins à, entre autres, Antoine Borel et Jean-Baptiste Wicar. Il prend comme associé Jacques Bouillard dans la constitution d'une structure éditoriale d'impression d'estampes. Les premières sortent des presses en 1786 sous la forme d'un album intitulé Galerie du Palais-Royal, lancé par souscription. Le nouveau duc d'Orléans décide alors de mettre en vente sa collection de tableaux. Le travail de gravure occupe Couché pendant près de vingt ans, interrompu par les événements révolutionnaires. Les dernières estampes sortent des presses en 1808, totalisant trois tomes. Couché recruta de nombreux collaborateurs, parmi lesquels Jean Dambrun, François Dequevauviller, Louis Garreau, Heinrich et Carl Guttenberg, Robert de Launay, Massard, Ernest Morace, Patas, Antoine-Louis Romanet, Trière[3],[5].
On trouve à Paris trois adresses d'échoppes au nom de J. Couché : la première au 42 de la rue des Fossés-Saint-Germain-des-Prés (avant 1780), puis au 51 rue Saint-Hyacinthe (avant 1789), et la dernière rue de la Harpe (en 1808)[3].
En 1782, naît son fils, François Louis Couché, également graveur et qu'il forma, né d'Antoinette-Constance de Poilly, descendante du graveur et éditeur François de Poilly originaire d'Abbeville, et décédée en [6].
Couché meurt le à Paris[7] ; il est inhumé au cimetière du Montparnasse le lendemain[8].
Élèves
- François Louis Couché.
- Jean-François Pourvoyeur.
Références
- Archives départementales de Seine-Saint-Denis, 1E033/2, acte de baptême dressé le 23/09/1750, vue 41 / 42
- Procès-verbaux de la Commission temporaire des arts, publiés et annotés par M. Louis Tuetey (Volume 2)
- Roger Portalis et Henri Beraldi, Les Graveurs du dix-huitième siècle, Paris, Morgand et Fatout, 1880, pp. 592-595.
- « Tableaux du cabinet de Mr Poullain », notice du Catalogue général de la BNF.
- (en) Liste des graveurs de la Galerie, MARC Record view, Royal Academy, Londres.
- Journal de Paris, n° 109, 19 avril 1789, p. 498.
- Archives de Paris, fichier de l'état civil reconstitué, V3E/D 338 (1/2) vue 39 / 51
- Archives de Paris, registre journalier d'inhumation, 06/01/1832, n°75, vue 6 / 31
Annexes
Bibliographie
- Louis de Bonafous de Fontenai (notices), Galerie du Palais-royal gravée d'après les tableaux des différentes écoles qui la composent, avec un abrégé de la vie des peintres et une description historique de chaque tableau , 356 gravures coordonnées par Jacques Couché et Jacques Bouillard, 3 volumes, Paris, 1786 [tome I] — sur Gallica ; édition poursuivie par Couché, Laporte et Bouquet, Paris, 1808 [tomes II et III].
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (da + en) Kunstindeks Danmark
- (es + en) Musée du Prado
- (en) National Gallery of Art
- (nl + en) RKDartists
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