Jacques Goüin
Jacques Goüin est un banquier et aviateur français durant la Première Guerre mondiale, né à Saint-Fiacre-sur-Maine le et mort pour la France abattu en vol le dans la Meuse.
Naissance | |
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Décès |
(à 29 ans) Souilly |
Sépulture |
Nécropole nationale de Faubourg-Pavé (d) |
Nationalité | |
Domicile |
Manoir de la Cantrie (d) |
Formation | |
Activités | |
Famille | |
Parentèle |
Ernest Goüin (grand-oncle) Pierre-Hildevert Lagarde (grand-père) |
Arme | |
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Grade militaire | |
Conflit | |
Distinctions |
Biographie
Jacques-Marie Goüin naît le à Saint-Fiacre-sur-Maine, commune où sa famille possédait le manoir de la Cantrie. Il est le fils d'Alexandre-Jules Goüin (1846), banquier et magistrat, et d'Estelle-Suzanne Lagarde, ainsi que l'arrière petit-fils d'Édouard Goüin et le petit-fils de l'homme de lettres Pierre-Hildevert Lagarde. Jacques Goüin suit ses études au collège Saint-Grégoire entre 1890 et 1900 et poursuit la voie familiale en devenant banquier.
Au début de la Guerre, il s'engage dans l'armée et débute dans la cavalerie. Le , il assiste à la retraite de la Marne, puis au mois de décembre suivant, il prend part à la formation du groupe à pied de sa division. Il est cité à l'ordre de la division lors de son passage aux tranchées de la Somme.
En , alors lieutenant au 24e régiment de dragons, il devient officier-observateur au sein de l'escadrille 23 (en), qui a notamment vu passer Roland Garros, Maxime Lenoir, Eugène Gilbert, Jean Casale, Marcel Brindejonc des Moulinais, André Bobba, Marc Pourpe, Théophile Ingold, Armand Pinsard, etc. Sous les ordres du capitaine Louis Robert de Beauchamp, dont il devient l'ami intime et le frère d'armes, il abat un de ses adversaires le en Champagne.
Il effectue de nombreuses missions de reconnaissance, notamment durant la bataille de Verdun. Son action lui vaut d'être décoré de la Légion d'honneur en . Il sera également décoré de la croix de guerre avec deux palmes et une étoile et de citations à l'ordre de la division et de l'armée.
Le , lors d'une mission, Jacques Goüin se retrouve face à trois avions ennemis. Il réussit à en abattre deux mais est mortellement blessé en vol d'une balle dans le poumon. Il succombe à ses blessures le lendemain. Il est inhumé à Verdun, dans la nécropole nationale du Faubourg-Pavé, auprès du capitaine de Beauchamp.
- L'escadrille N23 : Jacques Goüin (à gauche), Legendre, Jean Casale, Jupin, Sabatier et Laplace.
- Portrait de Jacques Goüin.
Distinctions
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Croix de guerre 1914-1918 (2 palmes, 1 étoile d'argent, citations à l'ordre de la division et de l'armée)
- Jacques Goüin est déclaré Mort pour la France
Références
Liens externes
- La mort de Jacques Goüin, l'observateur et le frère d'armes du capitaine de Beauchamp, in "La Guerre aérienne illustrée", 1917
- « Jacques Goüin, fidèle jusque dans la mort », 2011
- Memorialgenweb.org - Jacques GOUIN
- Fiche d'"as" sur asoublies1418.fr
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