Jacques Queinnec (1755-1817)
Jacques Queinnec, né le à Kerbolot-Bras[1],[2] en Guimiliau[3], fils de Jacques Queinnec et Marie-Jeanne Le Roux[1], mort le à Guiclan[4], est un cultivateur et député français.
Pour les articles homonymes, voir Jacques Queinnec et Queinnec.
Député français Finistère | |
---|---|
- | |
Membre du Conseil des Cinq-Cents Finistère | |
- |
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 62 ans) Guiclan |
Nationalité | |
Activités |
Membre de |
---|
Biographie
Vie privée
Cultivateur et marchand de toiles à Plounéour-Ménez au début de la Révolution française[5],[6], il se marie[7] le avec Louise Madec[8]; le couple s'établit quelque temps après au manoir de Kermorvan, en Plounéour-Ménez et a huit enfants[9]. Il est alors « fabricant » et une maison du village de Kermorvan porte encore l'inscription « Jacques Quéinnec - Louise Madec . 1781 ».
Vie politique
Il est élu le député du Finistère à la Convention nationale, le 5e sur 8 avec 268 voix sur 441 votants[6].
Lors du procès de Louis XVI, il vote « la détention pendant la guerre, et la déportation à la paix ». Il déclara : « Je ne suis pas juge, je ne puis donc voter que pour la détention pendant la guerre, et la déportation à la paix. »[5]. Il vota ensuite pour le sursis. Il vota également pour la mise en arrestation de Marat.
L'un des 73 protestataires contre la proscription des Girondins et les journées du 31 mai et du 2 juin 1793, il fut incarcéré du au [6].
Le 18 frimaire an III (), il est réintégré au sein de la Convention thermidorienne. Il fut un des accusateurs de Prieur de la Marne après l'insurrection de germinal an 3. Puis, le 4 brumaire an IV (), il est élu par ses collègues au Conseil des Cinq-Cents, conformément au décret des deux tiers[6].
Lors du renouvellement de l'an VI, il quitte la vie politique[6],[5].
En 1803, il quitte sa ferme de Plounéour-Ménez, qu'il tenait à titre de domaine congéable, pour s'établir à Guiclan, au manoir de Kermorvan, bien noble de l'ancienne famille de Boiséon, qu'il avait acheté en 1796. Il y meurt en [1],[10].
Notes et références
- « Jacques Queinnec (1755-1817) », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
- Kerbolot-Bras dépend désormais de la commune de Saint-Sauveur.
- Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, 1982, vol. 59, p. 58.
- Jean Pascal, Les Députés bretons de 1789 à 1983, PUF, , 812 p., p. 74.
- Robert et Cougny 1889.
- Adolphe Robert, Gaston Cougny (1889), p. 64.
- Jacques Quéinnec habitait alors, selon son acte de mariage, la paroisse de Berhet, dans l'évêché de Tréguier
- Prosper Hémon, « Jacques Quéinnec », Annales de Bretagne, (lire en ligne).
- Bulletin de la Société académique de Brest, Imprimerie A. Kaigre, 1911, deuxième série, vol. 35, p. 346.
- Yves Le Gallo, Une caste paysanne du Haut-Lon : les « Juloded », Congrès de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Bretagne, (lire en ligne)
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Jacques Queinnec (homme politique, 1755-1817) » (voir la liste des auteurs).
Bibliographie
- « Jacques Queinnec », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore].
- Louis Élégoët, Les Juloded : grandeur et décadence d'une caste paysanne en Basse-Bretagne, Presses universitaires de Rennes, , 290 p.
- Prosper Hémon, Quéinnec (Jacques), député du Finistère à la Convention et aux Cinq-Cents, Oberthur, , 60 p.
- Adolphe Robert, Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889, t. 5, Paris, Edgar Bourloton, (lire en ligne), p. 64
Lien externe
- Sa fiche biographique sur le site de l'Assemblée nationale
- Ressource relative à la vie publique :
- Portail de l’agriculture et l’agronomie
- Portail de la Révolution française
- Portail de la politique française
- Portail du Finistère