Jan Kappeyne van de Coppello

Johannes (Jan) Kappeyne van de Coppello, né le à La Haye et mort le dans la même ville, est un homme d'État néerlandais.

Jan Kappeyne van de Coppello
Fonctions
Président du Conseil des ministres des Pays-Bas

(1 an, 9 mois et 17 jours)
Monarque Guillaume III
Prédécesseur Jan Heemskerk
Successeur Constantijn Theodoor van Lynden van Sandenburg
Biographie
Nom de naissance Joannes Kappeyne van de Coppello
Date de naissance
Lieu de naissance La Haye (Pays-Bas)
Date de décès
Lieu de décès La Haye (Pays-Bas)
Nationalité néerlandaise
Parti politique Indépendant
Diplômé de Université de Leyde
Profession avocat
Religion Église réformée néerlandaise

Chefs du gouvernement des Pays-Bas

Biographie

De tendance libérale et célèbre avocat à La Haye, Jan Kappyene van de Coppello est connu comme un homme énergique et affable, débatteur doué, possédant une solide connaissance en droit et le goût du travail. Quoique membre des jeunes libéraux, il devient chef de file des libéraux de la Chambre basse en 1876. De 1877 à 1879, il est président du Conseil et ministre de l'Intérieur. Il fait voter une loi sur l'Enseignement primaire, fortement contestée par les élus orthodoxes. La fin de son cabinet est due à un contraste trop grand entre les libéraux progressistes et les libéraux modérés. À partir de 1879, il est rapidement oublié comme homme d'État, malgré son élection au Sénat en 1888 ; il est alors bien plus conservateur qu'avant.

Le radical-libéral Kappeyne a une très mauvaise renommée parmi les élus chrétiens. Le , lors d'un discours à la Chambre basse, il invectiva la partie protestante-orthodoxe du peuple que « cette minorité n'avait qu'à être soumise, car elle a la mouche, qui gâche toute la baume, et dans cette société, elle n'a pas le droit d'existence. ». Immédiatement, Abraham Kuyper refuta ses dires. Depuis ce jour, les protestants-orthodoxes le surnommèrent l'homme à la mouche morte.

Source

Liens externes

  • Portail des Pays-Bas
  • Portail de la politique
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.