Jane Williams

Jane Williams, née Jane Cleveland, est une personnalité britannique née le à Londres et morte le dans la même ville. Elle est surtout connue pour sa relation particulière avec le poète romantique Percy Bysshe Shelley, qui fait d'elle sa muse. Élevée en Inde puis en Angleterre, elle épouse un officier de marine et s'installe à Londres. Le ménage ne dure guère et Jane Williams s'éprend d'un autre officier militaire, Edward Ellerker Williams, avec qui elle part vivre en Italie. Ils y font la connaissance du poète Percy Bysshe Shelley et de sa femme, la nouvelliste Mary Shelley. S'étant épris de Jane Williams, Percy Bysshe Shelley lui dédie plusieurs de ses poèmes. À la mort de ce dernier et d'Edward Williams dans un naufrage, Jane Williams rencontre Thomas Jefferson Hogg, ami proche de Percy Bysshe Shelley, et avec qui elle a deux enfants. Jane Williams passe le reste de sa vie comme femme au foyer à Londres[1].

Jane Williams
Biographie
Naissance
Décès
(à 86 ans)
Londres
Sépulture
Nationalité
Activité

Jeunesse et mariage avec John Edward Johnson

Jane Williams naît à Marylebone, au sein d'une famille riche possédant une vaste bibliothèque. Sa mère la met au monde à presque quarante ans[2]. Son père, qui passe une grande partie de sa vie en Inde, décède peu de temps après sa naissance. Devenue veuve, la mère de Jane Williams dilapide rapidement une grande partie de la fortune familiale[1],[3].

Durant son enfance, qu'elle passe en partie en Inde, Jane Williams s'initie au chant, à la harpe, à la guitare et au piano[4]. Elle bénéficie d'une rente annuelle de 30 livres sterling au milieu de son adolescence[5]. Dès sa jeunesse, elle est constamment entourée d'officiers militaires, notamment son frère John Wheeler Cleavland, qui fait carrière dans les Forces armées britanniques et parvient à se hisser au grade de général. Ayant appris l'hindoustani durant son séjour en Inde, Jane Williams incorpore souvent des airs de musique indienne dans ses modestes compositions[6],[5],[7].

De retour à Londres, elle tombe amoureuse de John Edward Johnson, capitaine d'un Indiaman. Ils se marient à l'église St Pancras Old Church en 1814. Le métier de John Edward Johnson leur permet d'avoir une situation financière confortable, mais le couple ne reste pas ensemble bien longtemps, en grande partie à cause des déplacements fréquents et des comportements abusifs de Johnson[1],[3],[5]. Jane Williams déclare plus tard que ce mariage lui a infligé des « séquelles irréparables »[3],[8].

Union avec Edward Williams

Autoportrait, par Edward Ellerker Williams.

Après le départ en voyage de John Edward Johnson en , Jane Williams entame une relation amoureuse avec Edward Ellerker Williams, officier diplômé du Collège d'Eton ayant servi dans la Marine, avant de devenir lieutenant dans le 8th (King's Royal Irish) Hussars[8],[9]. Grâce à l'héritage légué par son père, qui est historien militaire et non pas moins descendant d'Oliver Cromwell, Edward Williams mène avec Jane un train de vie assez confortable[9],[10]. Ils s'engagent dans une union de fait et Jane se fait désormais appeler « Mme Williams »[11]. Leur relation soulève l'indignation des membres de leurs familles, notamment le frère de Jane et la belle-mère d'Edward qui qualifient cette relation d'« illégale ». Plus tard cependant, le frère de Jane Williams présente au couple des excuses, qualifiant dans la foulée le mari légal de Jane, John Edward Johnson, de « vil individu »[8],[12]. Jane Williams envoie à son mari une lettre de rupture mais Edward Johnson réagit violemment, et s'ensuit alors une correspondance imprégnée d'insultes et de colère. À son retour à Londres à la fin de l'année 1818, Johnson ne fait aucune tentative pour se réconcilier avec Jane Williams[8].

En 1819, Jane et Edward Williams font la connaissance de Thomas Medwin, qui leur font part du récit de ses voyages en Europe. En , le couple décide de quitter Londres pour se rendre à Genève et s'installe dans une petite maison recommandée par Medwin[12],[13]. À ce moment-là, Jane Williams est déjà enceinte de quatre mois. En , elle donne naissance à son premier fils, Edward Medwin Williams et, dès l'été de la même année, tombe de nouveau enceinte. Thomas Medwin quitte Genève en pour rendre visite à son cousin Percy Bysshe Shelley, à Pise. Jane et Edward voyagent quant à eux en France pendant plusieurs mois, avant de rejoindre Medwin et les Shelleys en [12],[14],[15].

Séjour en Italie

À leur arrivée en Italie, qu'ils trouvent paisible et agréable, Jane et Edward Williams rencontrent Percy et Mary Shelley. Les deux couples s'entendent très bien et deviennent amis proches[16]. À leurs temps libres, ils dinnent ensembles et organisent des promenades. Edward Williams et Percy Bysshe Shelley font souvent du bateau ensemble, en dépit des protestations de leurs femmes qui trouvent cette activité assez dangereuse[17],[18]. C'est durant cette période de gaieté que naît le deuxième enfant de Jane et Edward Williams, nommée Jane Rosalind, en [19],[20]. Percy Shelley lit souvent ses poèmes à Edward, qui est par ailleurs très impressionné par la qualité des vers[21]. Le poète encourage également Edward Williams à s'initier à la poésie.

Cet été-là, les deux couples séjournent dans une maisons d'été dans le nord de l'Italie[22]. Ils retournent à Pise en novembre et rencontrent Lord Byron, récemment arrivé dans la ville[23]. Par la suite, ils cohabitent dans une maison située à l'écart de la ville, près de Lerici, où ils reçoivent la visite d'Edward John Trelawny au début de l'année 1822[24],[25]. La petite assemblée passe des jours heureux mais la taille réduite de la maison engendre parfois des disputes parmi les domestiques[26],[27].

La muse de Percy Bysshe Shelley

À la suite d'une fausse couche en , Mary Shelley devient dépressive et très irritable[28],[29]. Dès lors, sa vie de couple ne cesse de se détériorer, d'autant plus que Percy Shelley commence à ce moment à développer des sentiments profonds pour Jane Williams, qu'il considère alors comme une femme au foyer modèle[30],[31]. Il est particulièrement séduit par les dons musicaux de la jeune femme qui, selon lui, est l'incarnation de la femme idéale. Il pense avoir trouvé en elle toutes les qualités qu'il a toujours recherchées chez une femme[32],[33]. Cette attirance est d'autant plus ardente que les deux couples vivent à proximité l'un de l'autre. Bien que flattée par tant d'attention, Jane Williams préfère prendre ses distances vis-à-vis du poète, par crainte d'éveiller des soupçons d'infidélité de la part de son conjoint[34],[35].

Les poèmes

Durant cette période, Percy Shelley écrit onze poèmes à l'intention de Jane Williams. Elle est devenue sa seule source d'inspiration dans la composition de ses derniers vers, à quelques semaines de sa mort tragique. Edward Williams lui n'est pas gêné par la situation ; il est même fier que sa femme puisse être la source d'inspiration d'un poète aussi « brillant », selon ses propres dires[36],[37],[38]. En outre, certains biographes de Percy Shelley soutiennent que les sentiments du poète pour Jane étaient strictement platoniques, alors que des analyses effectuées par des spécialistes en poésie romantique ont permis de révéler des signes de frustration sexuelle dans les poèmes rédigés par Percy Bysshe Shelley au cours de cette période[11],[39],[38].

Percy Bysshe Shelley a toujours été fasciné par les chanteuses et les musiciennes. Il se délecte particulièrement de la mélodie vocale de Jane Williams qui, selon les commentaires littéraires, exerce sur lui un effet hypnotique[39]. Jane Williams maîtrise la flûte, la harpe et la guitare, outre le chant[39]. Pour la faire plaisir, Percy Shelley la fait cadeau d'une guitare, accompagnée d'un poème intitulé With a guitar, to Jane, dans lequel il attribue à la voix de sa muse la capacité surnaturelle d'agir sur la conscience[40]. Jane Williams joue souvent avec la guitare offerte par Shelley, qu'elle garde précieusement tout au long de sa vie. Plus tard, Percy Shelley lui offre un flageolet et veut meme lui offrir une harpe, mais le prix élevé de l'instrument le dissuade d'en faire l'achat[27].

Ne voulant pourtant pas éveiller les soupçons d'Edward Williams, Percy Shelley exprime ses sentiments pour Jane à travers ses poèmes, alors qu'il sait très bien que la jeune femme a l'habitude de les lire avec son conjoint[41],[42]. Il ira même jusqu'à écrire des poèmes où il déclare ouvertement sa flamme à Jane, comme The Serpent is shut out from Paradise. Il feint alors de dissuader Edward Williams de montrer ce poème à Jane Williams. Aveuglé par son admiration pour le poète, Edward n'a à aucun moment montré des signes de jalousie, acceptant même de lire lui-même quelques uns de ces poèmes à sa femme[39]. Percy Shelley parvient quant à lui à cacher à sa femme les poèmes et sa passion pour Jane Williams[42]. Cette dernière garde précieusement les manuscrits des poèmes, avant de les montrer d'abord à Thomas Medwin, puis à Edward John Trelawny, qui décide de chercher un éditeur pour les publier[24].

Décès tragique de Percy Bysshe Shelley

Les funérailles de Shelley, par Louis Édouard Fournier (1889).

En , Edward Williams et Percy Shelley meurent dans le naufrage d'un petit voilier qu'ils ont eux-mêmes construit, alors qu'ils tentent de traverser le golf de Livourne pour rejoindre Lerici. Peu de temps avant le drame, Jane Williams fait un rêve prémonitoire, où elle voit à travers une fenêtre une inondation engloutir ce qu'elle pense être le fantôme de Percy Shelley. Jane et Mary retournent à Pise pour les funérailles de leurs conjoints[43] ; les corps sont incinérés en août 1822[26]. Après la crémation de Percy Bysshe Shelley, Jane Williams doit régler un différend entre Mary Shelley et Leigh Hunt, à propos des restes non brûlés du cœur du poète. Après l'incinération, Hunt prend le cœur sur le bûcher de Percy Shelley, déclenchant la colère de Mary qui veut elle aussi s'emparer de l'organe. Jane Williams parvient cependant à convaincre Leigh Hunt de rendre le cœur à Mary Shelley[44],[45]. Les deux veuves s'installent brièvement à Albaro, avant de se rendre ensemble à Gênes.

Retour en Angleterre

En , Jane Williams décide de retourner vivre en Angleterre[46],[4],[47]. Elle ramène avec elle les cendres d'Edward Williams. Elle demeure avec sa mère et rend souvent visite à Vincent Novello et sa famille[47]. Le musicien apprécie beaucoup la compagnie de Jane Williams, notamment à cause de ses dons musicaux[2],[44]. Lorsqu'elle est informée du retour de Jane Williams en Angleterre, la belle-mère d'Edward Williams tente en vain de s'emparer des cendres et des enfants de son beau-fils[2],[48].

Supportant mal le climat britannique, Jane Williams songe un temps à retourner en Italie mais elle est finalement restée en Angleterre, qu'elle qualifie par ailleurs de « pays ignoble »[49],[50],[51]. Elle se dit veuve, malgré le fait que John Edward Johnson, son mari légitime, soit encore vivant et demeure dans la même ville qu'elle[52]. Durant le séjour de Jane Williams en Italie, John Edward Johnson se déclare également veuf afin de trouver librement une nouvelle épouse[48], alors que peu de temps après son retour en Angleterre, Jane Williams rencontre Thomas Jefferson Hogg, avocat et ami de longue date de Percy Bysshe Shelley, après que Mary Shelley lui ait suggéré de le consulter au sujet de la succession d'Edward Williams[46]. Thomas Jefferson Hogg est tout de suite attiré par Jane Williams dès leur première rencontre et, au début de l'année 1823, ils commencent à passer régulièrement du temps ensemble[47]. En raison des travaux qui y sont effectués, Jane Williams quitte la maison de sa mère en , pour s'installer dans sa propre maison. Cela permet à Thomas Jefferson Hogg de lui rendre visite plus librement. Au début de l'automne de l'année 1823, cependant, Hogg part pour le nord de l'Angleterre pour affaires[49],[51],[53].

De retour en Angleterre en 1823, Mary Shelley reste en bons termes avec Jane Williams. Les deux femmes vivent ensembles à Kentish Town[54],[55],[56].

Union avec Thomas Jefferson Hogg

Après la mort de son père à la fin de l'année 1823, Thomas Jefferson Hogg fait librement la cour à Jane Williams[57]. Son père l'a en effet menacé de le déshériter en cas de relation intime avec Jane, qui est encore l'épouse légitime de John Edward Johnson[58]. Avant d'accepter les avances de Hogg, Jane Williams exige qu'il fasse un voyage à travers l'Europe, afin de « découvrir les usages du monde ». Thomas Jefferson Hogg quitte donc l'Angleterre en et revient à Londres neuf mois plus tard. Jane Williams emménage chez lui en et tombe enceinte peu de temps après. Personne à Londres ne savent qu'ils vivent en concubinage, hormis la famille de Hogg et quelques uns de leurs amis proches. Mary Shelley approuve vivement cette union.

Thomas Jefferson Hogg, croquis de 1857.

En , Jane Williams donne naissance à une fille, Mary Prudentia Hogg, au terme d'une grossesse difficile. La petite fille meurt en mai 1829. Plus tard, Mary Shelley apprend que Jane Williams avait parlé à d'autres personnes de son entourage de l'obsession de Percy Bysshe Shelley à son encontre[11]. Bien que blessée par cette révélation, Mary Shelley accepte d'être la marraine de la deuxième fille de Jane avec Thomas Jefferson Hogg, Prudentia Sarah Jefferson Hogg, en 1836.

Après s'être mis au courant de la relation entre Jane Williams et Hogg en 1938, le mari légal de Jane, qui vit toujours à Londres, tente de la faire chanter en publiant les détails de son état civil dans The Satirist de Barnard Gregory. Cependant, il se trompe sur l'identité de son « rival », accusant donc à tort James Hogg, un membre du Parlement du Royaume-Uni. Après que James Hogg se soit préparé à intenter une action en justice pour diffamation, Johnson disparaît rapidement. Un journaliste envisage finalement de publier l'identité correcte des parties impliquées, à la demande de Mary Shelley, mais Leigh Hunt la convainc de ne pas mettre de l'huile sur le feu en publiant cette histoire. Après la mort de Johnson à Hammersmith en 1840, l'affaire est définitivement classée. Bien qu'officiellement veuve, Jane Williams refuse de se marier légalement avec Hogg, afin de ne pas attirer l'attention sur le fait qu'ils vivent en concubinage depuis longtemps.

Jane Rosalind, une des filles de Jane Williams, tombe amoureuse d'Henry, fils de Leigh Hunt. Jane Williams désapprouve vivement cette relation et tente de séparer le couple en envoyant Jane Rosalind vivre avec sa vieille amie Claire Clairmont en France. Cette dernière, cependant, prend le parti de la jeune fille et la renvoie en Angleterre auprès d'Henry. Par la suite, Jane Williams donne sa bénédiction et les deux amoureux officialisent leur union en 1842. La désapprobation de Jane Williams à l'égard de cette relation a profondément offensé Leigh Hunt et sa famille.

Après la mort de son père, Thomas Jefferson Hogg envisage d'emménager dans sa maison familiale au nord de Londres, mais l'ampleur des dépenses qu'impliquerait l'entretien d'une si grande maison parvient à l'en dissuader. Appréciant la vie londonienne, Jane Williams rend souvent visite à ses amis et pratique le jardinage avec son conjoint. La famille mène une vie tranquille et stable, marquée cependant par quelques soucis financiers[59].

Période de veuvage et décès

Thomas Jefferson Hogg décède en 1862. Il lègue la majeure partie de ses biens à sa fille Prudentia, mais Jane Williams est également prévue dans le testament.

Grâce aux poèmes écrits par Percy Bysshe Shelley, Jane Williams suscite l'intérêt des admirateurs et biographes du poète, dont George Eliot et William Michael Rossetti. Quelques années avant la mort de Hogg, un neveu de Jane, Hary Cleveland, est venu vivre avec eux après s'être fait renvoyer de l'armée. Hary s'entend bien avec sa tante, qui lui autorise peu à peu à diriger la maison à mesure qu'elle vieillisse[7],[12],[60]. Durant ses dernières années, Jane lit souvent des romans, joue du piano et passe du temps avec la fille de Harry et ses petits-enfants[7],[61].

Durant les dernières années de sa longue vie, elle remplit parfois les formulaires de recensement avec une fausse date de naissance, afin de paraître plus jeune[6]. Peu de temps avant sa mort, elle subit un accident vasculaire cérébral qui la laisse sourde et alitée. Jane Williams meurt le . Elle est enterrée avec les cendres d'Edward Williams, à côté de Thomas Jefferson Hogg au Cimetière de Kensal Green[59],[62],[63].

Notes et références

  1. Joan Rees 1985, p. 37.
  2. Joan Rees 1985, p. 107.
  3. Thomas Jefferson Hogg 1938, p. 14.
  4. Helen Rossetti Angeli 1973, p. 189.
  5. Joan Rees 1985, p. 36.
  6. Joan Rees 1985, p. 35.
  7. Thomas Jefferson Hogg 1938, p. 36.
  8. Joan Rees 1985, p. 40.
  9. Joan Rees 1985, p. 39.
  10. Joan Rees 1985, p. 38.
  11. Donald H. Reiman et Michael O'Neill 1997, p. 351.
  12. Joan Rees 1985, p. 43.
  13. Joan Rees 1985, p. 42.
  14. Joan Rees 1985, p. 45.
  15. Joan Rees 1985, p. 46.
  16. Joan Rees 1985, p. 47.
  17. Henry Stephens Salt 1975, p. 23.
  18. Joan Rees 1985, p. 51.
  19. Joan Rees 1985, p. 48.
  20. Helen Rossetti Angeli 1973, p. 190.
  21. Joan Rees 1985, p. 53.
  22. Joan Rees 1985, p. 54.
  23. Joan Rees 1985, p. 61.
  24. Percy Bysshe Shelley, Nora Crook et Timothy Webb 1997, p. 27.
  25. Henry Stephens Salt 1975, p. 15.
  26. Thomas Jefferson Hogg 1938, p. 17.
  27. Joan Rees 1985, p. 77.
  28. Joan Rees 1985, p. 87.
  29. Joan Rees 1985, p. 88.
  30. Henry Stephens Salt 1975, p. 17.
  31. Joan Rees 1985, p. 66.
  32. Helen Rossetti Angeli 1973, p. 191.
  33. Donald H. Reiman et Michael O'Neill 1997, p. 12.
  34. Francis Henry Gribble 1972, p. 351.
  35. Francis Henry Gribble 1972, p. 347.
  36. Paul A. Vatalaro 2009, p. 111.
  37. Francis Henry Gribble 1972, p. 350.
  38. John Cordy Jeaffreson 1885, p. 423.
  39. Paul A. Vatalaro 2009, p. 116.
  40. Paul A. Vatalaro 2009, p. 88.
  41. Paul A. Vatalaro 2009, p. 6.
  42. John Cordy Jeaffreson 1885, p. 425.
  43. Joan Rees 1985, p. 102.
  44. Thomas Jefferson Hogg 1938, p. 18.
  45. Joan Rees 1985, p. 104.
  46. Joan Rees 1985, p. 105.
  47. Thomas Jefferson Hogg 1938, p. 19.
  48. Joan Rees 1985, p. 8.
  49. Joan Rees 1985, p. 122.
  50. Thomas Jefferson Hogg 1938, p. 11.
  51. Joan Rees 1985, p. 116.
  52. Miranda Seymour 2000, p. 344.
  53. Joan Rees 1985, p. 111.
  54. Joan Rees 1985, p. 125.
  55. Francis Henry Gribble 1972, p. 369.
  56. Anne K. Mellor 1988, p. 177.
  57. Joan Rees 1985, p. 122-123.
  58. Joan Rees 1985, p. 123.
  59. Thomas Jefferson Hogg 1938, p. 38.
  60. Thomas Jefferson Hogg 1938, p. 35.
  61. Joan Rees 1985, p. 181.
  62. Joan Rees 1985, p. 183.
  63. Joan Rees 1985, p. 184.

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

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Liens externes

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