Javier Bustinduy
Javier Bustinduy Fernández (prononcé en espagnol : [xaˈβjɛɾ βusˈtĩn̪dwi fɛɾˈnãn̪dɛθ]) est un ingénieur et homme d'affaires espagnol né en à Madrid et mort en dans la même ville.
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Javier Bustinduy Fernández |
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Ingénieur formé à Madrid et aux États-Unis, il est responsable d'entreprises de transports publics tout au long des années 1980. Entre et , il révolutionne les Cercanías pour en faire un réseau express régional moderne.
Biographie
Vie privée
Javier Bustinduy Fernández naît à Madrid en [1]. Il meurt en [2] dans la même ville.
Il est l'époux d'Ángeles Amador, ministre de la Santé de à , et le père de Pablo Bustinduy, qui sera notamment responsable des questions internationales du parti Podemos[3].
Études et carrière
Javier Bustinduy obtient une licence de l'université polytechnique de Madrid en avec distinction, puis une maîtrise universitaire en sciences du Massachusetts Institute of Technology (MIT), dont il est l'un des premiers Espagnols diplômés, trois ans plus tard. Pendant ce séjour aux États-Unis, il suit des cours d'architecture et urbanisme à l'université Harvard. Il devient ensuite ingénieur civil[1],[4].
Il est d'abord consultant auprès de l'entreprise Eyser, qui en fait son directeur des Études et des Projets de transport. Il est recruté en par la société gestionnaire du Métro de Madrid, dont il est nommé directeur l'année d'après[1].
En , il devient directeur des Cercanías de Renfe, deux ans après un mouvement de colère des passagers au cours duquel plusieurs employés de Renfe ont été agressés. Pendant quatre ans, il va révolutionner ce mode de transport qui gravite uniquement autour des grandes gares madrilènes, remplaçant l'achat systématique d'un billet pour un horaire précis par un abonnement et mettant en œuvre un système de cadencement, déployant le réseau dans les grandes villes et créant de nombreuses voies nouvelles dans la métropole madrilène[5].
Il retourne dans le secteur privé en en créant BB&J, entreprise d'expertise-conseil et de génie civil dans le domaine des transports[6]. Dans le cadre de la conception du métro léger de Malaga, il invente ce qui sera connu comme la « solution Bustinduy » : à la station de correspondance El Perchel, les rames de la ligne 1 allant vers l'ouest et celles de la ligne 2 roulant vers l'est se croisent sur le même quai, et de même au niveau inférieur pour les trains circulant en sens inverse, ce qui permet une correspondance de lignes en seulement sept mètres de marche[7].
Notes et références
- (es) « Homenaje a Javier Bustinduy en la Fundación de los Ferrocarriles Españoles », Vía Libre, 10 mats 2017 (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Pablo García, « El 'errejonista' Pablo Bustinduy rechazó apoyar a Más País de cara al 10-N », El Independiente, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Ana María Ortiz, « El hijo de la casta que guía a Pablo Iglesias en Nueva York », El Mundo, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Núria Hernández, « Así es Pablo Bustinduy: hijo de una exministra, formado en las mejores escuelas extranjeras... ¿y futuro ministro de Exteriores? », Vanity Fair, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Pablo García, « Auge y caída de los Cercanías de Madrid », El Independiente, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) José Enrique Villarino, « Fallece Javier Bustinduy, fundador de Cercanías », Zona Retiro, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) S. Sánchez, « Muere Javier Bustinduy, responsable de una de las grandes soluciones técnicas del Metro », El Mundo, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
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