Jean-Achille Benouville

Jean-Achille Benouville, dit Achille Benouville[1], né le à Paris, ville où il est mort le , est un peintre français.

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Jean Achille Benouville
Achille Benouville par Étienne Carjat (1864), Paris, BnF.
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Lieu de travail
Enfants
Distinction
Sépulture d'Achille Benouville, Paris, cimetière du Père-Lachaise.

Spécialisé dans la peinture de paysage, il est connu pour ses vues d'Italie.

Biographie

Achille Benouville naît dans l'ancien 2e arrondissement de Paris le [2]. Fils de l'entrepreneur en serrurerie Augustin Benouville[3] et de Jeanne-Françoise Couturier[4], il est le frère aîné du peintre François Léon Benouville (1821-1859), dont il assure l'apprentissage avec François Édouard Picot, puis Léon Cogniet.

Il peint des paysages aux alentours de Paris, à Compiègne et Fontainebleau. En 1834, il expose pour la première fois au Salon. En 1837, il entre aux Beaux-Arts de Paris et obtient le second prix de Rome dans la catégorie du « paysage historique ». Puis il effectue trois voyages en Italie, dont un en 1843 en compagnie de Jean-Baptiste Camille Corot, avec qui il partage son studio romain. En 1845, il remporte le premier prix de Rome avec Ulysse et Nausicaa. Après un séjour de trois ans à la villa Médicis, siège de l'Académie de France à Rome, il décide de rester en Italie, où il exerce son art pendant 25 ans. Il continue cependant d'envoyer régulièrement des toiles aux Salons parisiens.

Le , il épouse à Paris, dans l'ancien 2e arrondissement, Eugénie Clarisse Quesney-Lerouge[5] (1820-1870). Il est père de deux garçons, qui seront tous deux architectes : Pierre Louis Benouville (1852-1889) et Léon Benouville (1860-1903). De retour à Paris après la mort de son épouse, il se remarie le , à la mairie du 8e arrondissement, avec Amélie Nadejda Sillem (1813-1899)[6].

Il voyage fréquemment dans les Pyrénées, en Italie et aux Pays-Bas. Il meurt à son domicile au 198, boulevard Saint-Germain à Paris, le [7]. Il est inhumé dans la même ville le au cimetière du Père-Lachaise (95e division)[8].

Guy de Maupassant lui dédie sa nouvelle Mon oncle Jules en 1883.

Œuvre

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Fidèle durant toute sa vie au genre du « paysage historique » inauguré par Claude Lorrain, Achille Benouville adopte au fil des années un style plus personnel.

Ses effets de lumière, où l'on décèle l'influence de son maître et ami Corot comme dans la Vue d’une villa romaine de 1844, retiennent l'attention. Il attache toutefois davantage d'attention que son mentor à la netteté du détail.

Lorsqu'il parvient à combiner rendu de la lumière et souci de précision, le jeu de contrastes entre des teintes délicates révèle un sens très sûr de la composition. L'artiste exprime alors le meilleur de son talent observable dans une composition telle que Capri, peinte vers 1845.

Collections publiques

Allemagne
États-Unis
France

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • Marie-Madeleine Aubrun, Achille Benouville 1815-1891. Catalogue raisonné de l’œuvre, Paris, Association des amis de Léon Benouville, 1981.
  • Émile Bellier de La Chavignerie, Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, Tome 1, Paris, Librairie Renouard, 1885, p. 70 (en ligne sur Gallica).

Liens externes

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