Jean-André Barrot
Jean-André Barrot né le à Planchamp (Lozère) et mort le à Paris, est un homme politique français.
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Archives départementales de la Lozère (F 764-F 770)[1] |
Biographie
La Révolution et la convention nationale
Fils de Paul Barrot, notaire et procureur à Planchamp, possessionné au château de Planchamp, Barrot est juge au tribunal de district de Langogne, lorsqu'il fut élu, le , membre de la Convention nationale par le département de la Lozère, à la pluralité des voix sur 218 votants et avec le soutien de son beau-frère Jean-Antoine Chabalier, époux de Marie-Victoire Barrot, issu d'une famille de consuls de Puylaurent.
Dans le procès de Louis XVI, Jean-André Barrot répondit, au 3e appel nominal : « Comme je suis parfaitement convaincu qu'il n'existe plus parmi nous de traces de la royauté; comme la mort de Louis ne me paraît pas nécessaire, utile même à l'intérêt de la République, je vote pour la réclusion pendant la guerre. » Il fut, le 23 vendémiaire an IV, du nombre des conventionnels élus au Conseil des Anciens, ou il fut réélu par le département de la Lozère, le 23 germinal an VI. Il fit ensuite partie du Corps législatif pendant toute sa durée, du 4 nivôse an VIII à 1814, le Sénat conservateur lui ayant renouvelé son mandat le et le ; il vota, en 1814, la déchéance de l'empereur, et, en mars 1815, parla en faveur des Bourbons ; quelques semaines après, il faisait partie de la députation de la Chambre chargée de féliciter Napoléon à son retour de l'île d'Elbe, et fut envoyé à la Chambre des Cent-Jours par le collège du département de la Lozère (). Louis XVIII, le nomma, le , juge au tribunal de première instance de la Seine; mais, devant les protestations de ses collègues, il préféra donner sa démission.
Ses réponses aux quatre questions posées au procès de Louis XVI seront :
- « Louis Capet est-il coupable de conspiration contre la liberté publique et d'attentats contre la sûreté générale de l'État, oui ou non ? » : oui
- « Le jugement de la Convention nationale contre Louis Capet sera-t-il soumis à la ratification du peuple, oui ou non ? » : oui
- « Quelle peine sera infligée à Louis ? » : déportation de Louis, de sa femme et de ses deux enfants dans une de nos îles les plus inaccessibles, gardés par un corps de Parisiens jusqu'à ce que cette mesure soit jugée inutile
- « Y aura-t-il un sursis à l'exécution du jugement de Louis Capet ? » : non.
Sources
- « Jean-André Barrot », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
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