Jean-François Devay
Jean-François Devay (né le - mort le ) est un journaliste français.
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(à 45 ans) Bougival |
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Ancien résistant (Croix de guerre, Médaille de la résistance, Médaille militaire), il participa tout jeune homme à la libération de Paris ; ancien du journal Combat et de l’AFP, puis successivement rédacteur en chef de Jours de France, directeur des informations de Paris-Presse-L’Intransigeant, il deviendra propriétaire (repreneur) du magazine Le Crapouillot.
Biographie
D’abord connu comme proche des communistes, il s’oriente très tôt vers la carrière de journaliste professionnel. En 1948, il effectue un voyage en Allemagne en compagnie de Boris Vian dans la zone d’occupation américaine. Il déchire sa carte du PCF le , au cours d’un meeting sur Tito organisé par Louis Dalmas, premier journaliste à l’avoir interrogé : la violence des communistes contre les trotskystes l’écœure[1].
En , financé par des amis artistes, industriels et financiers (dont Marcel Dassault, Alain Griotteray, Eddie Barclay, Juliette Greco, Françoise Sagan et Fernand Raynaud), il fonde l’hebdomadaire de centre-droit Minute (qui va se radicaliser quinze ans plus tard, à la fin des années 1970), dirigé contre la politique du président de la République Charles de Gaulle, en réaction à la fin de la guerre d’Algérie, tout en soutenant les partis du centre (Jean Lecanuet et Valéry Giscard d’Estaing).
Il meurt d’un cancer du poumon en 1971, à l’âge de 45 ans. Il est inhumé à Saint-Bonnet-le-Château[2].
Publication
- Trois mois pour mourir, Paris, La Table ronde, 1971.
Audio
- Éditorial Posthume et Interview, quelques semaines avant sa mort, par Pierre Fresnay, Paris, Éd. Minute, 1971, disque 33 tours.
Notes et références
- Christophe Nick, Les Trotskistes, Fayard, 2002, p. 337 sq.
- « Jean-Francois Devay est mort », lemonde.fr, 27 juillet 1971.
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