Pierre Fresnay
Pierre Laudenbach, dit Pierre Fresnay, est un acteur français né le à Paris 5e et mort le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine)[2].
Pour les articles homonymes, voir Fresnay et Laudenbach.
Sociétaire de la Comédie-Française |
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Naissance | |
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Décès |
(à 77 ans) Neuilly-sur-Seine |
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Nom de naissance |
Pierre Jules Louis Laudenbach |
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Association des amis de Robert Brasillach (d) |
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Films notables | |
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En quarante ans sur les plateaux de tournage, il joue sous la houlette de grands réalisateurs de l’époque, de Maurice Tourneur et Abel Gance à Jeff Musso, en passant par Marc Allégret et Alfred Hitchcock (dans la première version de L’Homme qui en savait trop en 1934), et Henri-Georges Clouzot. Outre son rôle de Marius dans la Trilogie marseillaise (écrite par Marcel Pagnol), ses compositions dans La Grande Illusion (1937) où il incarne Boëldieu, un aristocrate fier et nostalgique, et dans Le Corbeau (1943), sont restées dans les mémoires.
Biographie
Jeunesse et débuts
Pierre Fresnay est le fils de Jean Henri Laudenbach (né en 1855)[3], professeur de philosophie, et de Désirée Claire Dietz (1870-1960).
Il monte sur scène pour la première fois à quatorze ans. Grâce à son oncle maternel Claude Garry, ex-pensionnaire de la Comédie-Française et acteur en vogue de l’époque, il joue un petit rôle dans L’Aigrette, au Théâtre Réjane. C'est à cette occasion qu’il choisit son premier nom de scène, Pierre Vernet.
En 1914, il fait son entrée au Conservatoire national de musique et de déclamation, dans la classe de Paul Mounet et de Georges Berr. Un an plus tard, il est engagé à la Comédie-Française[4]. Dès 1915, il décroche un premier grand rôle au théâtre dans Le Jeu de l’amour et du hasard. La même année, il débute au cinéma muet avec France d’abord d’Henri Pouctal.
Années 1930
Pierre Fresnay passe ensuite au cinéma parlant et interprète un rôle majeur en 1931 dans Marius, premier volet de la trilogie marseillaise de Marcel Pagnol transposée à l’écran par Alexandre Korda. Il reprend ce rôle dans Fanny (1932) et César (1936).
En 1934, il joue Armand Duval au côté d’Yvonne Printemps, qui est sa compagne, dans La Dame aux camélias, de Fernand Rivers. Sa diction incisive[5] lui confère des rôles d’hommes de commandement : officier dans La Grande Illusion de Jean Renoir (1937) et Alerte en Méditerranée de Joannon, en inspecteur dans deux adaptations des romans de Stanislas-André Steeman, Le Dernier des six (1941) et L'assassin habite au 21 (1942), en marquis dans Les Aristocrates (1955). Il interprète aussi des journalistes (La Bataille silencieuse de Pierre Billon, en 1934 et Le journal tombe à cinq heures, de Georges Lacombe, en 1942), un bagnard dans Chéri-Bibi, un homme d’église dans Dieu a besoin des hommes (1949) et Le Défroqué (1954) et dans Il est minuit, docteur Schweitzer (1952) et même en saint Vincent de Paul dans Monsieur Vincent (1947). À la fin de sa carrière cinématographique, il passe au registre comique, dans Les Affreux (1959) et dans Les Vieux de la vieille (1960).
En quarante ans sur les plateaux de tournage, il joue sous la houlette de grands réalisateurs de l’époque, de Maurice Tourneur et Abel Gance à Jeff Musso, en passant par Marc Allégret et Alfred Hitchcock (dans la première version de L’Homme qui en savait trop), et Henri-Georges Clouzot. Outre son rôle de Marius dans la trilogie marseillaise, ses compositions dans La Grande Illusion, où il incarne Boëldieu, un aristocrate fier et nostalgique, et dans Le Corbeau, sont restées dans les mémoires.
En 1939, il passe à la réalisation avec Le Duel, aux côtés d’Yvonne Printemps ; Le film ne sort qu'en 1941. Le couple Printemps-Fresnay apparaît à de nombreuses reprises à l’écran et triomphe dans l'adaptation de l'opérette d'Oscar Straus, Trois valses (L. Berger, Albert Willemetz, 1938).
Seconde Guerre mondiale et régime de Vichy
Sous le régime de Vichy, Pierre Fresnay adopte une attitude complaisante vis-à-vis de l'occupant allemand.
En effet, il prend la direction de la première sous-commission du Comité d'organisation de l'industrie cinématographique (COIC), instance de décision financière et de censure du cinéma au sein du Comité d'organisation[6]. Cette instance était sous la supervision de la Famille professionnelle des spectacles, organe de contrôle et de développement de l'industrie du spectacle prévu par la Charte du travail dans le cadre de la politique corporatiste voulue par le régime de Vichy. Des collaborateurs notoires, comme Léo Joannon exercent un rôle actif au sein du COIC.
À la Libération, les films qu’il avait tournés sous l’Occupation pour le compte de la firme allemande Continental-Films dirigée par Alfred Greven, et sa décoration de la Francisque lui valent un séjour de six semaines au dépôt de Paris[7],[8], jusqu’à ce qu’il soit blanchi pour absence de preuves. George Adam, résistant, écrit alors dans Les Lettres françaises du :
« M. Pierre Fresnay n'étant pas sur la paille, puisqu'il a gagné pas mal d'argent sous l'occupation, pouvait vivre à la campagne ; il serait peut-être parvenu ainsi à faire oublier que cet argent a été gagné par une collaboration active avec la Continentale, société de films purement boche[9]. »
Cette sympathie pour le régime de Vichy semble ne pas être du simple opportunisme lorsqu'en 1950, il adhère à l'Association des amis de Robert Brasillach[10], homme de lettres connu pour son engagement politique à l'extrême droite et fusillé à la libération.
Après-guerre
Campant après-guerre des personnages sérieux, voire édifiants, dans des films de portée secondaire, dont trois nouveaux films de Léo Joannon, Pierre Fresnay abandonne le cinéma au début des années 1960, pour se consacrer exclusivement au théâtre, qu’il n'a jamais vraiment abandonné.
Sociétaire de la Comédie-Française qu’il avait quittée avec fracas en 1927, il s’illustre sur les planches notamment dans Un miracle, La Chienne aux yeux de femme, Cyrano de Bergerac, Marius, Bloomfield, Cette vieille canaille, Jean III, L'Hermine, L’Idée fixe, Visitation. À la télévision, il interprète notamment Tête d'horloge (1969) de Jean-Paul Sassy.
En 1954, il publie ses mémoires, Je suis comédien.
Vie privée et mort
Pierre Fresnay se marie le avec Rachel Berendt (Marie Monique Arkell), jeune condisciple au Conservatoire et comédienne de l’Odéon ; le couple divorce le . Il se remarie le avec Berthe Bovy, comédienne d’origine belge (née en 1887 à Liège) de dix ans son aînée ; le couple se sépare la même année, leur divorce n'aurait été prononcé qu'en 1932. Il devient ensuite le compagnon d’Yvonne Printemps, de 1932 à sa mort le . Ils sont enterrés ensemble au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine.
En , Pierre Fresnay est victime d'une crise cardiaque qui le plonge dans le coma[5]. Il meurt des suites de problèmes respiratoires à l'âge de 77 ans, le [5] à Neuilly-sur-Seine et est inhumé au cimetière ancien de la ville (division 1).
Dans son autobiographie (My Name Escapes Me), l'acteur britannique Alec Guinness rapporte que Fresnay était son acteur favori[11],[5].
Pierre Fresnay est l'oncle de Roland Laudenbach (fondateur des éditions de La Table ronde) et de l'acteur Philippe Laudenbach.
Filmographie
Acteur
- 1915 : France d'abord d'Henri Pouctal
- 1915 : Quand même d'Henri Pouctal
- 1920 : L'Essor de Charles Burguet, ciné-roman tourné en 10 épisodes de 1 000 m - La Joie d'aimer, Le Trimardeur, Le Regard de l'aigle, Le Rhin, Le Cirque, Les Ramoneurs, Dans le sac, Les Romanichels, Les loups se mangent entre eux, L'Espérance
- 1922 : Les Mystères de Paris de Charles Burguet, ciné-roman tourné en 12 épisodes (12 070 m) - Le Tapis franc, La Femme de Bouqueval, Les Justiciers, Le Ménage Pipelet, Les Suites d'un bal à l'ambassade, Misère, Le Martyre de Louise Morel, L'Étude de maître Ferrand, L'Île du ravageur, Le Maître d'école et la Chouette, Celle qui venge, Son altesse Fleur de Marie : François Germain
- 1922 : Le Diamant noir d'André Hugon, tourné en deux époques - Le Calvaire d'une innocente (1 550 m) et L'Amour rédempteur (1 720 m) : Bouvier
- 1922 : La Bâillonnée de Charles Burguet, ciné-roman tourné en 7 épisodes (5 025 m) - Entre deux haines, La Nuit douloureuse, Les Sans-pitié, Le Guet-apens, L'Impossible Amour, Un drame en mer, Le Droit de la mère : Raymond Mégret
- 1922 : Les Premières Armes de Rocambole de Charles Maudru (2 080 m) : Jean Robert, le fils répudié du comte
- 1922 : Molière sa vie, son œuvre de Jacques de Féraudy
- 1922 : Le Petit Jacques de Georges Raulet et Georges Lannes, tourné en deux époques (3 300 m) - Un meurtre, Le martyr de Rambert : Paul Laverdac
- 1923 : La Mendiante de Saint-Sulpice de Charles Burguet, tourné en deux époques (4 000 m)
- 1929 : La Vierge folle de Luitz-Morat : Gaston de Charance, le frère de Diane
- 1930 : Ça aussi c'est Paris d'Antoine Mourre
- 1931 : Marius, d'Alexander Korda : Marius Ollivier, le fils de César
- 1932 : Fanny de Marc Allégret : Marius Ollivier, le fils de César
- 1933 : Âme de clown de Marc Didier : Jack, le partenaire de Teddy
- 1934 : La Dame aux camélias de Fernand Rivers et Abel Gance : Armand Duval
- 1934 : L'Homme qui en savait trop d'Alfred Hitchcock : Louis Bernard
- 1935 : Kœnigsmark de Maurice Tourneur : Raoul Vignerte, professeur de français
- 1935 : Le Roman d'un jeune homme pauvre d'Abel Gance : Maxime Hauterive de Champcey
- 1936 : César de Marcel Pagnol : Marius Ollivier, le fils de César
- 1936 : Sous les yeux d'Occident de Marc Allégret : Razumov, le brillant étudiant
- 1937 : Chéri-Bibi de Léon Mathot : Francis, dit Chéri-Bibi, forçat évadé
- 1937 : La Bataille silencieuse de Pierre Billon : Bordier
- 1937 : Salonique, nid d'espions ou Mademoiselle docteur de Georg Wilhelm Pabst : le capitaine Georges Carrère
- 1937 : La Grande Illusion de Jean Renoir : le capitaine de Boeldieu, officier de carrière
- 1938 : Trois valses de Ludwig Berger : Octave, Philippe et Gérard de Chalencey
- 1938 : Le Puritain de Jeff Musso : le commissaire Lavan
- 1938 : Alerte en Méditerranée de Léo Joannon : le commandant Lestailleur
- 1938 : Adrienne Lecouvreur de Marcel L'Herbier : le maréchal Maurice de Saxe
- 1939 : Le Duel de Pierre Fresnay : le père Daniel Maurey
- 1939 : La Charrette fantôme de Julien Duvivier : David Holm, un souffleur de verre
- 1941 : Le Dernier des six, de Georges Lacombe : le commissaire Wenceslas Vorobeïtchik, dit « Wens »
- 1941 : Le Briseur de chaînes de Jacques Daniel-Norman : Marcus, le briseur de chaînes du cirque
- 1942 : Les Inconnus dans la maison d'Henri Decoin : le commentateur du film
- 1942 : Le journal tombe à cinq heures de Georges Lacombe : Pierre Rabaud, le reporter chevronné
- 1942 : L'assassin habite au 21 d'Henri-Georges Clouzot : le commissaire Wenceslas Vorobeïtchik, dit « Wens »
- 1943 : La Main du diable de Maurice Tourneur : Roland Brissot, artiste peintre
- 1943 : L'Escalier sans fin de Georges Lacombe : Pierre, chef palefrenier
- 1943 : Le Corbeau d'Henri-Georges Clouzot : le docteur Rémy Germain
- 1943 : Je suis avec toi d'Henri Decoin : François
- 1944 : Le Voyageur sans bagage de Jean Anouilh : Gaston, l'amnésique
- 1946 : La Fille du diable d'Henri Decoin : Saget, l'usurpateur recherché
- 1946 : Le Visiteur de Jean Dréville : Maître Sauval, bienfaiteur mais ancien escroc
- 1947 : Monsieur Vincent de Maurice Cloche : Vincent de Paul, curé de Chatillon puis aumônier
- 1948 : Les Condamnés de Georges Lacombe : le docteur Jean Séverac, le mari d'Hélène
- 1949 : Barry de Richard Pottier : Théotime, le moine soupirant
- 1949 : Vient de paraître de Jacques Houssin : Moscat, le patron du journal
- 1949 : Au grand balcon d'Henri Decoin : Gilbert Carbot, directeur d'une compagnie d'aviation
- 1950 : La Valse de Paris Marcel Achard : Jacques Offenbach, compositeur
- 1950 : Justice est faite d'André Cayatte : le commentateur dans la partie finale du film
- 1950 : Dieu a besoin des hommes de Jean Delannoy : Thomas Gourvennec, le pêcheur sacristain
- 1950 : Ce siècle a cinquante ans de Denise Tual : P. Fresnay assure le commentaire du film
- 1951 : Monsieur Fabre d'Henri Diamant-Berger : Jean-Henri Fabre, entomologiste
- 1951 : Le Voyage en Amérique d'Henri Lavorel : Gaston Fournier
- 1951 : Un grand patron d'Yves Ciampi : le professeur Louis Delage, chirurgien
- 1952 : Il est minuit, Docteur Schweitzer d'André Haguet : le docteur Albert Schweitzer
- 1953 : La Route Napoléon de Jean Delannoy : Édouard Martel, roi de la publicité
- 1954 : Le Défroqué de Léo Joannon : Maurice Morand, prêtre défroqué
- 1955 : Les Évadés de Jean-Paul Le Chanois : Le lieutenant Pierre Keller
- 1955 : Les Aristocrates de Denys de La Patellière : le marquis de Maubrun
- 1955 : Si tous les gars du monde de Christian-Jaque : P. Fresnay assure le commentaire
- 1956 : L'Homme aux clefs d'or de Léo Joannon : Antoine Fournier, ancien professeur, devenu homme aux clés d'or, concierge d'hôtel
- 1956 : Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy : P. Fresnay assure le commentaire d'introduction
- 1957 : Les Fanatiques d'Alex Joffé : Luis Vargas
- 1957 : Les Œufs de l'autruche de Denys de La Patellière : Hippolyte Barjus
- 1958 : Et ta sœur de Maurice Delbez : Bastien du Bocage, gérant d'un grand journal
- 1958 : Tant d'amour perdu de Léo Joannon : Joseph Andrieu, industriel breton
- 1959 : Les Affreux de Marc Allégret : César Dandieux, caissier méticuleux
- 1960 : Les Vieux de la vieille de Gilles Grangier : Baptiste Talon, cheminot en retraite
- 1960 : La Millième Fenêtre de Robert Ménégoz : Armand Vallin, le vieux accroché à sa bicoque
Courts métrages et documentaires
- 1929 : Ça aussi!... c'est Paris, court métrage d'Antoine Mourre
- 1949 : Combourg, visage de pierre, documentaire de Jacques de Casembroot : P. Fresnay assure le commentaire
- 1949 : Les Gisants, documentaire de Jean-François Noël : P. Fresnay assure le commentaire
- 1951 : Vézelay, documentaire de Pierre Zimmer : P. Fresnay assure le commentaire
- 1953 : Étoiles au soleil, court métrage de Jacques Guillon : lui-même
- 1954 : Le pèlerin de la Beauce, documentaire de Claude Chuteau : P. Fresnay assure le commentaire
- 1958 : Rhône, fleuve perdu, documentaire de Pierre Jallaud : P. Fresnay assure le commentaire
- 1959 : Sont morts les bâtisseurs, court métrage documentaire d'Édouard Berne : P. Fresnay assure le commentaire
- 1961 : Le Grand Secret, documentaire de Gérard Calderon : P. Fresnay assure le commentaire
- 1963 : Malmaison, documentaire de Jacques de Casembroot : P. Fresnay assure le commentaire
- 1965 : Dieu a choisi Paris, documentaire de Gilbert Prouteau et Philippe Arthuys : P. Fresnay prête sa voix dans le film
- 1966 : La Vallée aux loups, documentaire de Jacques de Casembroot : P. Fresnay assure le commentaire
- 1966 : Ecce homo, documentaire d'Alain Saury : P. Fresnay assure le commentaire
- 1968 : Souvenance, documentaire de Jacques de Casembroot : P. Fresnay assure le commentaire
- 1969 : Le Courage d'aimer, documentaire d'Emmanuel Renard : P. Fresnay assure le commentaire
Télévision
- 1968 : Le Neveu de Rameau de René Lucot, sur un texte de Diderot : Rameau (il assure également l'adaptation)
- 1969 : L'Idée fixe de Jeannette Hubert d'après la pièce de Pierre Franck et Pierre Fresnay, d'après Paul Valéry
- 1970 : Mon Faust de Daniel Goergeot, d'après la pièce de Paul Valéry : Faust
- 1970 : Tête d'horloge de Jean-Paul Sassy : Le vieux professeur
- 1971 : Père de Jeannette Hubert, d'après la pièce d'Édouard Bourdet : Le Père
- 1973 : Les Écrivains (du roman de Michel de Saint Pierre), téléfilm de Robert Guez : Alexandre Damville, le père écrivain
- 1973 : Le Jardinier de Antoine-Léonard Maestrati : Le jardinier
Théâtre
Comédie-Française
- Entrée à la Comédie-Française en 1915
- Sociétaire de 1924 à 1929
- 368e sociétaire
- 1915 à 1927 : Il apparaît dans les pièces suivantes : Horace de Corneille - Le Baron d'Albikrac de Thomas Corneille - La Bonne Mère de Florian - L'Insinuation de Victor Hugo - Ruy Blas de Victor Hugo - Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux - Le Dépit amoureux de Molière - Les Fâcheux de Molière - Les Précieuses ridicules de Molière - L'Avare de Molière - Le Médecin malgré lui de Molière - Tartuffe de Molière - Les Femmes savantes de Molière - Psyché de Molière et Corneille - Les Caprices de Marianne d'Alfred de Musset - La Nuit de Mai d'Alfred de Musset - La Nuit d'Octobre d'Alfred de Musset - La Nuit de Décembre d'Alfred de Musset - L'Aventurière d'Émile Augier - Gringoire de Théodore de Banville - Le Baiser de Théodore de Banville - La Marche nuptiale de Henry Bataille - L'Anglais tel qu'on le parle de Tristan Bernard - L'Hérodienne d'Albert du Bois - Le Luthier de Crémone de François Coppée - Mademoiselle de Belle-isle d'Alexandre Dumas - La Princesse Georges d'Alexandre Dumas fils - Primerose de Robert de Flers et Gaston Arman de Caillavet - Sans lui de Marcel Girette - Le Joueur d'illusions de Marcel Girette - Le Voyage de monsieur Perrichon d'Eugène Labiche - Le Marquis de Priola de Henri Lavedan - Les affaires sont les affaires d'Octave Mirbeau - Le Flibustier de Jean Richepin - Mademoiselle de La Seiglière de Jules Sandeau - Les Marionnettes de Pierre Wolff - Pour la couronne de François Coppée - Le Prince d'Aurec de Henri Lavedan.
- 1915 : Le Misanthrope de Molière : Acaste
- 1915 : Le Mariage de Figaro de Beaumarchais : Grippesoleil
- 1915 : Les Plaideurs de Jean Racine : Léandre
- 1915 : Britannicus de Jean Racine : Britannicus (27 fois de 1915 à 1926)
- 1920 : Hernani de Victor Hugo : Don Francisco
- 1920 : Juliette et Roméo d'André Rivoire d'après William Shakespeare : Balthazar
- 1920 : Paraître de Maurice Donnay : Luynais
- 1920 : Maman Colibri d'Henry Bataille : Louis Soubrian
- 1920 : La Mort de Pompée de Pierre Corneille : Philippe
- 1921 : Cléopâtre d'André-Ferdinand Hérold d'après Plutarque et William Shakespeare : Caius
- 1921 : Phèdre de Jean Racine : Hippolyte (3 fois de 1921 à 1926)
- 1921 : Un ami de jeunesse d'Edmond Sée : Dautier
- 1922 : On ne badine pas avec l'amour d'Alfred de Musset : Perdican
- 1922 : Les Fourberies de Scapin de Molière : Léandre
- 1922 : Les Amants magnifiques de Molière : Timoclès
- 1922 : L'Impromptu de Versailles de Molière, mise en scène Raphaël Duflos : un nécessaire
- 1922 : Le Paon de Francis de Croisset : le marquis
- 1922 : Marion de Lorme de Victor Hugo : Chevalier de Montpesat ; M. de Rohan
- 1922 : Vautrin d'Edmond Guiraud d'après Honoré de Balzac : Lucien de Rubempré
- 1922 : Le Chevalier de Colomb de François Porché : Gonzalo de Porras
- 1922 : Les Grands Garçons de Paul Géraldy : Jacques
- 1923 : Le Carnaval des enfants de Saint-Georges de Bouhélier : Marcel
- 1923 : Rome vaincue d'Alexandre Parodi : Ennius
- 1923 : Les Deux Trouvailles de Gallus de Victor Hugo : le duc de Créqui
- 1923 : Un homme en marche de Henry Marx : Claude Renou
- 1924 : La Victoire sur les ténèbres de Jacques Brindejont-Offenbach : l'aveugle
- 1924 : Jeanne d'Arc de Charles Péguy, mise en scène Fernand Crommelynck : Didier
- 1924 : Œdipe à Colone de Sophocle : Polynice
- 1924 : Le Vieil Homme de Georges de Porto-Riche : Auguste Fontanet
- 1925 : Avènement de Henry Marx : le poète
- 1925 : La Nuit des amants de Maurice Rostand : Giacomo
- 1925 : Fantasio d'Alfred de Musset : Fantasio
- 1925 : Nicomède de Pierre Corneille : Attale
- 1925 : Dom Juan ou le Festin de pierre de Molière, mise en scène Raphaël Duflos : Don Carlos
- 1925 : Le Chandelier d'Alfred de Musset : Fortunio
- 1925 : Maître Favilla de Jules Truffier d'après George Sand : Hermann
- 1926 : Chatterton d'Alfred de Vigny : Chatterton
- 1926 : Le Secret de Polichinelle de Pierre Wolff, mise en scène Charles Granval : Henri
- 1926 : Carmosine d'Alfred de Musset, mise en scène Pierre Fresnay : Minuccio
- 1926 : Les Compères du roi Louis de Paul Fort : Antoine Canard
- 1926 : Alkestis (Alceste) de Georges Rivollet d'après Euripide : Apollon
- 1926 : Il ne faut jurer de rien d'Alfred de Musset, mise en scène Pierre Fresnay : Valentin
- 1926 : Le Mariage de Victorine de George Sand : Fulgence
Hors Comédie-Française
- 1927 : Un miracle de Sacha Guitry, Théâtre des Variétés
- 1928 : La Chienne aux yeux de femme d'Yvan Noé, Théâtre Daunou
- 1929 : Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand, Théâtre Sarah-Bernhardt
- 1929 : Je t'attendais de Jacques Natanson, Théâtre Michel
- 1929 : Marius de Marcel Pagnol, Théâtre de Paris : Marius
- 1930 : Bloomfield de Charles Lafaurie, Théâtre Michel
- 1930 : Cette vieille canaille de Nozière, Théâtre Michel
- 1931 : Noé d'André Obey, Théâtre du Vieux-Colombier
- 1931 : Nono de Sacha Guitry, Théâtre de la Madeleine
- 1931 : Frans Hals ou L'Admiration de Sacha Guitry, Théâtre de la Madeleine
- 1931 : Sa dernière volonté de Sacha Guitry, Théâtre de la Madeleine
- 1931 : La Ligne de cœur de Claude-André Puget, mise en scène Pierre Fresnay, Théâtre Michel
- 1932 : Les Cadets de Henri Duvernois, Théâtre Michel
- 1932 : Jean III de Sacha Guitry, Théâtre Michel
- 1932 : La Race errante de François Porché, Théâtre de l'Odéon
- 1932 : L'Hermine de Jean Anouilh, Théâtre de l'Œuvre
- 1932 : Valentin Le Désossé de Claude-André Puget, Théâtre Michel
- 1932 : Ludo de Pierre Scize, Théâtre Michel
- 1933 : Teddy and partner de Yvan Noé, Théâtre Michel
- 1933 : La Femme en blanc de Marcel Achard, Théâtre Michel
- 1933 : L'Amour gai de Steve Passeur, Théâtre Michel
- 1933 : Parlez-moi d'amour de Georges Berr et Louis Verneuil, Théâtre Michel
- 1934 : Don Juan d'André Obey, Globe Theater de Londres
- 1934 : Conversation pièce de Noël Coward, His Majesty Theater de Londres
- 1934 : Noah d'André Obey, 44th Street Theater de New York
- 1935 : Margot, d'Édouard Bourdet, musique Georges Auric et Francis Poulenc, mise en scène Pierre Fresnay, Théâtre Marigny
- 1936 : O Mistress mine au St-James Theater de Londres
- 1938 : L'Écurie Watson de Terence Rattigan, adaptation Pierre Fresnay et Maurice Sachs, Théâtre Edouard VII
- 1938 : Le Valet maître de Paul Armont et Léopold Marchand, Théâtre de la Michodière
- 1939 : Trois valses de Léopold Marchand et Albert Willemetz, mise en scène Pierre Fresnay, Théâtre de la Michodière
- 1940 : Léocadia de Jean Anouilh, Théâtre de la Michodière
- 1941 : Comédie en trois actes de Henri-Georges Clouzot, Théâtre de la Michodière
- 1942 : Père d'Édouard Bourdet, Théâtre de la Michodière
- 1944 : Le Voyageur sans bagage de Jean Anouilh, Théâtre de la Michodière
- 1944 : Vient de paraître d'Édouard Bourdet, Théâtre de la Michodière
- 1946 : Si je voulais de Paul Géraldy et Robert Spitzer, Théâtre de la Michodière
- 1946 : Auprès de ma blonde de Marcel Achard, mise en scène Pierre Fresnay, Théâtre de la Michodière
- 1948 : Pauline ou l'écume de la mer de Gabriel Arout, Théâtre de la Michodière
- 1948 : Du côté de chez Proust de Curzio Malaparte, mise en scène Pierre Fresnay, Théâtre de la Michodière
- 1948 : Les Œufs de l'autruche d'André Roussin, mise en scène Pierre Fresnay, Théâtre de la Michodière
- 1948 : Auprès de ma blonde de Marcel Achard, mise en scène Pierre Fresnay, Théâtre des Célestins
- 1951 : Lorsque l’enfant paraît d’André Roussin, Théâtre des Nouveautés
- 1951 : Le Moulin de la galette de Marcel Achard, mise en scène Pierre Fresnay, Théâtre de la Michodière
- 1952 : Hyménée d'Édouard Bourdet, Théâtre de la Michodière
- 1954 : Les Cyclones de Jules Roy, mise en scène Pierre Fresnay, Théâtre de la Michodière
- 1954 : Voici le jour de Jean Lasserre, Théâtre de la Michodière
- 1955 : Les Grands Garçons de Paul Géraldy, Théâtre de la Michodière
- 1955 : Les Œufs de l'autruche d'André Roussin, Théâtre de la Michodière
- 1956 : Le Voyage à Turin d'André Lang, Théâtre de la Michodière
- 1957 : Bille en tête de Roland Laudenbach, mise en scène Jean-Jacques Varoujean, Théâtre de la Michodière
- 1958 : Père d'Édouard Bourdet, mise en scène Pierre Fresnay, Théâtre de la Michodière
- 1961 : Lawrence d'Arabie de Terence Rattigan, mise en scène Michel Vitold, Théâtre Sarah-Bernhardt
- 1962 : Mon Faust de Paul Valéry, mise en scène Pierre Franck, Théâtre de l'Œuvre
- 1963 : Le Neveu de Rameau de Denis Diderot, mise en scène Jacques-Henri Duval, Théâtre de l'Œuvre, Théâtre de la Michodière
- 1963 : L'Homme et la perruche de Alain Allioux, Théâtre de la Michodière
- 1964 : Rebrousse-Poil de Jean-Louis Roncoroni, mise en scène Pierre Fresnay, Théâtre de l'Œuvre
- 1965 : La Guerre civile d'Henry de Montherlant, mise en scène Pierre Dux, Théâtre de l'Œuvre
- 1966 : L'Idée fixe de Paul Valéry, mise en scène Pierre Franck, Théâtre de la Michodière
- 1968 : Le Truffador de Jean Canolle, mise en scène de l'auteur, Théâtre de la Michodière
- 1968 : Visitations de Jean Giraudoux, Théâtre de la Michodière
- 1969 : La Tour d'Einstein de Christian Liger, mise en scène Pierre Fresnay et Julien Bertheau, Théâtre royal du Parc, Théâtre de la Michodière
- 1969 : On ne sait jamais d'André Roussin, mise en scène de l'auteur, Théâtre de la Michodière
- 1970 : L'Idée fixe de Paul Valéry, mise en scène Pierre Franck, Théâtre de la Michodière
- 1970 : Jeu, set et match d'Anthony Shaffer, mise en scène Clifford Williams, Théâtre de la Michodière
- 1971 : Mon Faust de Paul Valéry, mise en scène Pierre Franck, Théâtre de la Michodière
- 1972 : La Claque d'André Roussin, mise en scène de l'auteur, Théâtre de la Michodière
Metteur en scène
- 1930 : La Ligne de cœur de Claude-André Puget, Théâtre Michel
- 1935 : Margot, au Théâtre Marigny, avec dans les rôles titres MM. Pierre Fresnay, Jacques Dumesnil et Mme Yvonne Printemps.
- 1937 : Trois valses de Léopold Marchand et Albert Willemetz, Théâtre des Bouffes-Parisiens
- 1938 : Le Valet maître de Léopold Marchand, Théâtre de la Michodière
- 1939 : Trois valses de Léopold Marchand et Albert Willemetz, Théâtre de la Michodière
- 1946 : Auprès de ma blonde de Marcel Achard, Théâtre de la Michodière
- 1946 : Le Saint Bernard de Claude-André Puget, Théâtre des Bouffes-Parisiens
- 1947 : Savez-vous planter les choux ? de Marcel Achard, Théâtre de la Michodière
- 1948 : Du côté de chez Proust de Curzio Malaparte, Théâtre de la Michodière
- 1948 : Les Œufs de l'autruche d'André Roussin, Théâtre de la Michodière
- 1951 : Le Moulin de la galette de Marcel Achard, Théâtre de la Michodière
- 1953 : Le Ciel de lit de Jan de Hartog, Théâtre de la Michodière
- 1954 : Les Cyclones de Jules Roy, Théâtre de la Michodière
- 1958 : Père d'Édouard Bourdet, Théâtre de la Michodière
- 1964 : Rebrousse-Poil de Jean-Louis Roncoroni, Théâtre de l'Œuvre
- 1966 : Laurette ou l'Amour voleur de Marcelle Maurette et Marc-Gilbert Sauvajon, Théâtre de la Michodière
- 1967 : Voltige de Philippe Hériat, Théâtre de la Michodière
- 1969 : La Tour d'Einstein de Christian Liger, mise en scène avec Julien Bertheau, Théâtre royal du Parc, Théâtre de la Michodière
Radio
Le [12],[13], des extraits de Servitude et grandeur de la maladie de France Pastorelli lus par Pierre Fresnay sont diffusés sur France Culture. L'enregistrement fait l'objet d'un disque 33 tours produit par le Club français du disque[14]. La lecture de Pierre Fresnay est rediffusée dans le cadre du programme Les Nuits de France Culture les [12] et [13].
Publications
Distinctions
- 1947 : Mostra de Venise : Coupe Volpi du meilleur acteur pour Monsieur Vincent
- 1952 : Festival international du film de Karlovy Vary : prix d’interprétation pour Monsieur Fabre
- 1962 : Prix du Brigadier pour Mon Faust de Paul Valéry, Théâtre de l'Œuvre
- 1963 : Prix du Syndicat de la critique : meilleur comédien pour Le Neveu de Rameau au Théâtre de la Michodière
Notes et références
- « http://www.cineressources.net/repertoires/archives/fonds.php?id=laudenbach »
- 8398 Acte de naissance sur les Archives de l'état civil de Paris en ligne, page 25, acte no 1047.
- Geneanet.org
- « La mort de Balzac ; Pierres Hugo, Victor », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le ).
- Fiche de Pierre Fresnay, Maximilien Pierrette, Allociné.fr (consulté le 24 février 2018).
- S. Added, Le Théâtre dans les années Vichy: 1940-1944., p. 195, Ramsay, Paris, 1992.
- 3 quai de l’Horloge à Paris
- Ford, Pierre Fresnay (voir Bibliographie), extraits sur Google livres.
- Les Lettres Françaises no 58 du 2 juin 1945, p. 2.
- Jean-Yves Camus et René Monzat, Les Droites nationales et radicales en France : répertoire critique, Lyon, Presses universitaires de Lyon, , 526 p. (ISBN 2-7297-0416-7), p. 397.
- (en) Alec Guinness, My Name Escapes Me: The Diary of a Retiring Actor, Penguin, 1998, p.65. (ISBN 0140277455).
- France culture, « Servitude et grandeur de la maladie », Les Nuits de France Culture, sur franceculture.fr, .
- France culture, « Servitude et grandeur de la maladie », Les Nuits de France Culture, sur franceculture.fr, .
- Le Club français du disque (Document parlé), Servitude et grandeur de la maladie : extraits dits par Pierre Fresnay (disque 33 tours microsillon) (no 248), (écouter en ligne).
Voir aussi
Bibliographie
- Denise Bourdet, « Yvonne Printemps et Pierre Fresnay », dans Pris sur le vif, Paris, Plon, 1957
- Charles Ford, Pierre Fresnay : gentilhomme de l'écran, Éditions France-Empire, 1981 (BNF 34653734)
- Jacques Vertan, Dans l'ombre et la lumière de Pierre Fresnay, J. Vertan auto-édition, 1997 (ISBN 2951141300)
Liens externes
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