Jean-Jacques Gandini

Jean-Jacques Gandini, né le à Grasse (Alpes-Maritimes), est un avocat, docteur en sciences politiques, journaliste et militant anarchiste, membre de la Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen.

Jean-Jacques Gandini
Fonction
Président
Syndicat des avocats de France
-
Biographie
Naissance

Grasse (Alpes-Maritimes)
Nationalité
Activités
Militant politique, avocat, syndicaliste

Il est particulièrement connu pour ses études sur Pa Kin et le mouvement anarchiste chinois.

Il a été président du Syndicat des avocats de France (SAF)[1] de à .

Biographie

En 1976, en plus de sa licence en droit, il obtient un diplôme de troisième cycle de sciences politiques.

Il devient avocat et se spécialise dans la défense des libertés publiques, des exclus[2] et du droit de la consommation[1],[3].

Il s’installe à Montpellier et rencontre Ronald Creagh.

En 1977, il adhère à la Ligue des droits de l’Homme.

Depuis 1979, il est membre du Syndicat des avocats de France, dont il est le président entre 2012 et 2014[4].

En 1997, il assiste à l'intégralité du procès de Maurice Papon dont il tire l'ouvrage : Le Procès Papon : histoire d’une ignominie ordinaire au service de l’État[5].

Militant libertaire

En 1969, il rejoint l'Organisation révolutionnaire anarchiste.

Selon le Dictionnaire des anarchistes : « Il se ressent [...] bakouninien dans l’âme », mais apprécie la pensée économique de Marx et la critique de la société du spectacle développé par les situationnistes.

Il rencontre Guy Malouvier[6] auprès de qui il obtient les premiers éléments bibliographiques sur Pa Kin et le mouvement anarchiste chinois dont il devint spécialiste.

En 1972, il adhère au Centre international de recherches sur l'anarchisme (Lausanne) et rencontre Marianne Enckell et Louis Mercier-Vega.

En 1975, il publie sa première étude Où va la Chine ?

Dans les années 1980-1990, il publie ses premiers ouvrages à l’Atelier de création libertaire : Pa Kin, le coq qui chante dans la nuit et Aux sources de la révolution chinoise : les anarchistes. Il collabore à l'hebdomadaire Le Monde libertaire[7].

En 1996, il est l’un des fondateurs de la revue libertaire Réfractions dont il sera nommé directeur de publication[8],[9].

Depuis la fin des années 1990, il recense régulièrement des ouvrages dans Le Monde diplomatique[10].

Œuvres

Avant-propos des éditeurs

Articles

Notes et références

  1. Anne Portmann, « Même s’il est critiquable, le projet de loi sur l’action de groupe est une avancée », interview de Jean-Jacques Gandini, Dalloz Actualité, 6 mars 2015, lire en ligne.
  2. Marie Barbier, Le procès des ventres vides, L'Humanité, 3 décembre 2014, lire en ligne.
  3. M.D., « Jean-Jacques Gandini, l'avocat des « sans », raccroche la robe », La Marseillaise, (lire en ligne).
  4. Françoise Martres (Présidente du Syndicat de la magistrature), Jean-Jacques Gandini (Président du Syndicat des avocats de France), La justice ne se réduit pas à un enjeu politique, Libération, 18 novembre 2013, lire en ligne.
  5. Bibliothèque Numérique Francophone Accessible : Le procès Papon : histoire d'une ignominie ordinaire au service de l'État Jean-Jacques Gandini.
  6. Dictionnaire des anarchistes : Guy Malouvier.
  7. Le Monde libertaire : Jean-Jacques Gandini.
  8. Dictionnaire international des militants anarchistes : Jean-Jacques Gandini, militants-anarchistes.info
  9. Réfractions : « Jean-Jacques Gandini ».
  10. Le Monde diplomatique : « Jean-Jacques Gandini ».
  11. Marie Holzman Lau Sanching, Dix ans dans les camps chinois 1981-1991, traduit du chinois par Hervé Denès Perspectives chinoises 2003
  12. Les auteurs du Monde libertaire : Jean-Jacques Gandini.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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