Jean-Marie Sermier

Jean-Marie Sermier, né le à Nozeroy (Jura), est un homme politique français (député et conseiller régional).

Jean-Marie Sermier

Jean-Marie Sermier en 2012.
Fonctions
Conseiller régional de
Bourgogne-Franche-Comté
En fonction depuis le
(1 an, 2 mois et 2 jours)
Élection 27 juin 2021
Circonscription Jura
Président Marie-Guite Dufay
Député français

(20 ans et 2 jours)
Élection 16 juin 2002
Réélection 17 juin 2007
17 juin 2012
18 juin 2017
Circonscription 3e du Jura
Législature XIIe, XIIIe, XIVe et XVe (Cinquième République)
Groupe politique UMP puis LR
Prédécesseur André Vauchez
Successeur Justine Gruet
Maire de Dole

(3 ans, 3 mois et 19 jours)
Élection 23 mars 2014
Prédécesseur Jean-Claude Wambst
Successeur Jean-Baptiste Gagnoux
Président de la communauté de communes du Val d'Amour

(20 ans, 2 mois et 12 jours)
Prédécesseur Création
Successeur Michel Rochet
Conseiller général du Jura

(22 ans et 2 jours)
Élection 29 mars 1992
Circonscription Canton de Villers-Farlay
Prédécesseur Claude Léqué
Successeur Françoise Arnould
Maire de Cramans

(25 ans et 11 jours)
Élection 19 mars 1989
Successeur Jean-Marie Truchot
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Nozeroy (Jura)
Nationalité Française
Suisse
Parti politique UDF (jusqu'en 2002)
UMP (2002-2015)
LR (depuis 2015)
Profession Viticulteur
Religion Catholicisme
Résidence Dole

Membre du parti Les Républicains, il est député de la troisième circonscription du Jura depuis 2002 où il est vice-président de la commission du développement durable de l’Assemblée nationale. Depuis le vendredi 2 juillet 2021, il est conseiller régional de Bourgogne-Franche-Comté où il siège à la commission permanente. Il est également président de la Fédération nationale des élus des entreprises publiques locales (FNEPL) depuis .

Biographie

Jean-Marie Sermier, né le à Nozeroy (Jura) de parents agriculteurs, est titulaire d'un BTS spécialisé dans la production animale. Il se marie en 1983 et devient père de trois enfants.

De 1983 à 1992, il travaille à la Chambre d'agriculture du Jura, d'abord au service technique puis à la réalisation des études de l'autoroute A39. Il devient ensuite viticulteur.

Cramans et le Val d’Amour

Jean-Marie Sermier a été élu au Conseil municipal de Cramans de 1983 à 2014 et devient maire de 1989 à 2014, en l'emportant chaque fois au premier tour. C'est au cours de ces mandats qu'est fondé, en 1991, le SIVOM du canton de Villers-Farlay dont Jean-Marie Sermier devient le président. Ce SIVOM est remplacé en 1992 par la communauté de communes du Val d'Amour (regroupant alors 24 communes et 9 500 habitants). Jean-Marie Sermier en est le président de 1994 à 2014.

Parallèlement à ses activités municipales, Jean-Marie Sermier est élu conseiller général du Jura dans le canton de Villiers-Farlay. Il devient vice-président du conseil général en 1998. Dans le cadre de ce mandat, Jean-Marie Sermier suit des dossiers relatifs à l'aménagement du territoire sur tout le Jura par exemple, la rénovation du Collège de l'Arc ou la zone Innovia. Il négocie avec chacune des 29 communautés de communes du Jura un contrat de partenariat pour la réalisation d'opérations phares[Lesquelles ?].  

Ville de Dole

En 2014, Jean-Marie Sermier est élu maire de Dole, plus grande ville du Jura (24.000 habitants) et sous-préfecture du Département. Il gagne dès le premier tour face au maire PS sortant avec 56,45 % des voix[1].

Jean-Marie Sermier et son équipe lancent plusieurs projets : rénovation du centre-ville, projet de complexe sportif et aquatique, création d’un multiplex cinéma, déploiement de la vidéoprotection, armement de la police municipale. Ce programme se poursuit lors du mandat de son successeur, Jean-Baptiste Gagnoux.

Il est à l'origine de la création de la première société d’économie mixte à opération unique (SEMOP) de France[2], Doléa, chargée de gérer l’alimentation en eau et l’assainissement à Dole.

À la suite de sa réélection lors des élections législatives de 2017 où il fait 59,25 % sur Dole, il doit se conformer aux nouvelles règles relatives au non-cumul des mandats et quitte son poste de maire de Dole au profit de son premier adjoint, Jean-Baptiste Gagnoux. Il reste néanmoins conseiller municipal et conseiller communautaire du Grand Dole, animateur de la majorité municipale.

En juillet 2021, après son élection au Conseil Régional, il démissionne de son mandat de conseiller communautaire au Grand Dole.

Vie parlementaire

Le , Jean-Marie Sermier est élu député du Jura (3e circonscription) avec 55,34 % des suffrages face à Dominique Voynet, ancienne ministre du Gouvernement Jospin. Durant cette première législature, il est membre de la commission de la Défense nationale et Forces armées.

Il est réélu en 2007 face au candidat PS Patrick Viverge (54,51 %). Il intègre la commission Développement durable et aménagement du territoire. Il participe notamment aux travaux sur l’agriculture, la valorisation des produits agricoles et le développement des transports ferroviaires publics.

En 2012, c’est face à Sylvie Laroche, candidate PS, qu’il est réélu (53,17%). Il reste membre de la commission Développement durable et aménagement du territoire. Il en devient d’ailleurs vice-président en 2014. Il s'investit sur les sujets de la biodiversité (189 interventions) et des infrastructures de transports (37 interventions). Il est l’orateur du groupe Les Républicains sur le projet de loi pour la reconquête de la biodiversité.

Il participe à plusieurs groupes d’études en particulier ceux ayant trait à la viticulture. Il co-préside une mission parlementaire sur les maladies des bois de la vigne dont le rapport est remis à Stéphane Le Foll, alors Ministre de l’Agriculture, le [3].

Il est l’auteur ces dernières années de plusieurs propositions de loi, en particulier sur les maladies des bois de la vigne et sur la valorisation des écoles de production.

Il est réélu député en avec 58,27 % des voix (arrivant en tête dans tous les cantons de la circonscription) face à Paul-Henri Bard, candidat Modem[4]. À l’Assemblée nationale, il est élu vice-président de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire.

Il participe à la mission « La France des Territoires » portée par le Député de l’Ain Damien Abad.

Le à Bordeaux, il est élu président de la Fédération nationale des entreprises publiques locales (FNEPL)[5]. Cette association nationale d’élus locaux représente les 1254 entreprises publiques locales de France (SEM, SPL, SEMOP).

Il s'oppose à la suppression des niches fiscales sur le gazole dont jouissent les transporteurs, comme demandé par la Convention citoyenne pour le climat[6].

Le 15 janvier 2022, lors d'une conférence de presse, il annonce qu'il ne sera pas candidat à sa réélection pour un 5e mandat[7].

Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté

Le , il est désigné, avec le maire de Chalon-sur-Saône Gilles Platret, pour former un ticket pour la liste Les Républicains pour les élections régionales de 2021 en Bourgogne-Franche-Comté[8].

La liste "Pour la Bourgogne et la Franche-Comté" (LR-DLF-MEI-LMR-UDI-SL-LC) conduite par Gilles Platret arrive finalement deuxième aux élections régionales avec 24,23 % des voix. Dans le Jura, la liste conduite par Jean-Marie Sermier obtient 25,43 % des voix.

Ainsi, Jean-Marie Sermier est élu conseiller régional de Bourgogne-Franche-Comté et prend ses fonctions le vendredi 2 juillet 2021. Il siège au sein de la commission permanente, avec cinq autres élus issus de la liste "Pour la Bourgogne et la Franche-Comté" conduite par Gilles Platret.

Les Républicains (LR)

Il est le président de la fédération Les Républicains du Jura[9].

Il soutient François Fillon pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[10] et pour l'élection présidentielle de 2017[11].

Synthèse des mandats

En tant que député

En tant que conseiller régional

En tant que maire

En tant que conseiller départemental

En tant que conseiller communautaire

Prises de position

Lundi sans viande

Le , à la suite de l'appel de 500 personnalités pour un lundi sans viandes, et alors même qu'il est vice-président de la commission du développement durable, il publie sur Twitter la photo d'une entrecôte et dit s'engager « à manger chaque lundi midi une bonne viande »[12]. Ce tweet provocateur et émaillé d'une faute d'orthographe a provoqué un vaste mouvement d'indignation sur Twitter, jusque dans son propre camp[13].

Bioéthique

Lors d'une interview au journal du lycée Nodier de Dole début 2020, il déclare être contre la PMA et la GPA, indiquant qu'elles mèneraient à terme à la « marchandisation des femmes »[réf. nécessaire].

Notes et références

  1. « Résultat des municipales à Dole », sur www.linternaute.com (consulté le ).
  2. « La ville de Dole et Suez créent les premières SemOp de France », Fédération des Epl, (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Lutte contre les maladies de la vigne et du bois : Stéphane LE FOLL réaffirme son engagement en faveur de la recherche et pour une surveillance renforcée | Alim'agri », sur agriculture.gouv.fr (consulté le )
  4. Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  5. « Fédération des EPL (Entreprises publiques locales) », sur www.lesepl.fr (consulté le )
  6. « Convention citoyenne pour le climat : les députés font leur marché dans les 149 mesures », sur Contexte.com, (consulté le ).
  7. « Jura. Jean-Marie Sermier ne sera pas candidat aux éléctions législatives 2022 », sur actu.fr (consulté le )
  8. « Politique. Gilles Platret annonce sa candidature aux élections régionales », sur www.lejsl.com (consulté le )
  9. « Jean-Marie Sermier réélu président de la fédération Les Républicains », sur www.leprogres.fr (consulté le )
  10. Ludovic Vigogne, « Primaire à droite: la liste des premiers soutiens parlementaires », lopinion.fr, 20 avril 2016.
  11. « Primaire à droite : la liste des 72 parlementaires qui soutiennent Fillon », sur FIGARO, (consulté le )
  12. « « Lundi sans viande » : Jean-Marie Sermier montre les crocs », sur www.leprogres.fr (consulté le )
  13. Marion Streicher et Christophe Mey, « Jura : le député Sermier tweete une photo de son déjeuner et s’attire les foudres des défenseurs du "lundi sans viande" », sur francebleu.fr, .

Liens externes

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