Jean-Noël Grinda
Jean-Noël Grinda, né le à Boulogne-Billancourt, est un joueur de tennis français des années 1950 et 1960.
Jean-Noël Grinda | ||||
Nationalité | France | |||
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Naissance | Boulogne-Billancourt |
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Taille | 1,93 m | |||
Palmarès | ||||
Meilleurs résultats en Grand Chelem | ||||
Aust. | R-G. | Wim. | US. | |
Simple | 1/8 | 1/16 | 1/8 | 1/64 |
Double | 1/4 | 1/64 | 1/16 | - |
Mixte | 1/8 | 1/2 | - | - |
Biographie
Né en région parisienne, Jean-Noël Grinda a grandi à Nice où il a fait ses études. Fils d'un chirurgien, il est le petit-fils de l'ancien ministre du travail Édouard Grinda. À 15 ans, il fait partie des principaux espoirs du tennis français. Très athlétique, il impressionne par sa condition physique (1 m 93 pour environ 90 kg)[1]. Lors de la Coupe Porée 1951, alors qu'il est mené 6-2, 5-1 par Jean Borotra, ce dernier décide d'abandonner sur balle de match afin de lui donner une chance pour la suite du tournoi[2].
Jean-Noël Grinda a remporté le tournoi junior de Roland-Garros en 1953. Il a atteint à huit reprises le troisième tour aux Internationaux de France. Son meilleur résultat en Grand Chelem est un huitième de finale à Wimbledon en 1959. Parmi ses principaux succès, citons une victoire sur Andrés Gimeno à Barcelone en 1957, trois titres consécutifs à la Coupe Macomber à Monte-Carlo (1958-1960), une victoire au Championnat de Paris en 1960 aux dépens de Robert Haillet[3]. Il compte également un succès de prestige sur Rod Laver, récent vainqueur à Wimbledon, en finale du tournoi de Saint-Moritz en 1961[4].
Il est deux fois finaliste du National en 1961 contre Pierre Darmon et l'année suivante face à Gérard Pilet[5].
Sélectionné à 10 reprises en équipe de France de Coupe Davis, il a notamment joué en double aux côtés de Jean-Claude Molinari et Pierre Darmon entre 1959 et 1961, et avec François Jauffret en 1964. Il compte deux victoires sur la paire danoise Kurt Nielsen-Jorgen Ulrich.
Véritable « playboy » du tennis habitué des night-clubs[6] et fréquentant la « jetset » de la Côte d'Azur, il est un ami intime de Gunter Sachs et Brigitte Bardot[7]. Joueur international de backgammon, il a été champion du monde en 1977[8].
Au cours de sa carrière, il a mené des activités immobilières en Floride puis a dirigé la Blanchisserie des Alpes-Maritimes située à Carros[7]. Il a également occupé le poste de président du conseil d'administration de l'hôtel Westminster à Nice, propriété familiale depuis 1901[8]. Dans les années 1990, il contribue au développement du padel en France[9].
Il a eu trois enfants avec une mannequin suédoise dont Jean-Noël Jr. dit Nallé[10], joueur de tennis professionnel au milieu des années 1990 (531e mondial en 1997), ancien candidat de l'émission de télé-réalité Nice People reconverti dans le padel et l'immobilier[8]. Il est aussi l'oncle de l'entrepreneur Fabrice Grinda.
Palmarès (partiel)
Finale en simple messieurs
No | Date | Nom et lieu du tournoi | Catégorie | Surface | Vainqueur | Score | |
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1 | 27-09-1959 | Coupe Porée, Paris | Terre (ext.) | Pierre Darmon | 10-8, 6-2, 6-3 |
Finale en double messieurs
No | Date | Nom et lieu du tournoi | Catégorie | Surface | Vainqueurs | Partenaire | Score | |
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1 | 20-09-1964 | Colonial National Invitation Fort Worth |
Dur (ext.) | José Luis Arilla Manuel Santana | Pierre Darmon | Partage[11] |
Parcours dans les tournois du Grand Chelem
En simple
Année | Open d'Australie | Internationaux de France | Wimbledon | US Open | ||||
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1953 | — | 3e tour (1/16) | Fausto Gardini | 2e tour (1/32) | T. Johansson | — | ||
1954 | 2e tour (1/8) | Rex Hartwig | 2e tour (1/32) | Jaroslav Drobný | 3e tour (1/16) | Sven Davidson | — | |
1955 | — | 3e tour (1/16) | Luis Ayala | 1er tour (1/64) | N. Pietrangeli | — | ||
1956 | — | — | — | — | ||||
1957 | — | 1er tour (1/64) | Warren Woodcock | — | — | |||
1958 | — | 3e tour (1/16) | Orlando Sirola | 1er tour (1/64) | Sven Davidson | — | ||
1959 | — | 3e tour (1/16) | Giuseppe Merlo | 1/8 de finale | Bobby Wilson | — | ||
1960 | — | 3e tour (1/16) | Giuseppe Merlo | 3e tour (1/16) | Albert Gaertner | — | ||
1961 | — | 2e tour (1/32) | Ken Fletcher | — | — | |||
1962 | — | 3e tour (1/16) | Boro Jovanović | 2e tour (1/32) | Premjit Lall | — | ||
1963 | — | 1er tour (1/64) | Jiří Javorský | 1er tour (1/64) | István Gulyás | — | ||
1964 | — | 3e tour (1/16) | Manuel Santana | — | 1er tour (1/64) | Antonio Palafox | ||
1965 | 2e tour (1/16) | Osamu Ishiguro | 3e tour (1/16) | John Newcombe | — | — |
N.B. : à droite du résultat se trouve le nom de l'ultime adversaire.
Notes et références
- « Ces moins de vingt ans tentent d'assurer la relève des Mousquetaires », La Vigie marocaine, , p. 8 (lire en ligne).
- « BOROTRA, doyen des champions, gagne... et perd contre GRINDA, champion des cadets », Le Figaro, , p. 8 (lire en ligne).
- Gérard de Fermer, « Jean-Noël GRINDA " retrouvé " surclasse DARMON et HAILLET », Le Monde, (lire en ligne).
- Jean Noel Grinda, sur Tennis Archives
- « PILET VAINQUEUR DE GRINDA dans le "National" », Le Monde, (lire en ligne).
- Gérard Marchadier, Roland-Garros, soixante ans de tennis, La Manufacture, , 189 p. (lire en ligne).
- Roger-Louis Bianchini, « Les Grinda », sur L'Express,
- « Les Grinda, histoire d'une réussite sur six générations », sur Le Point,
- « Jean-Noel Grinda : 37e joueur français à 83 ans », sur padelmagazine.fr,
- François Corbara, « Deux fils de famille sous les projecteurs », sur Le Parisien,
- En raison de circonstances extérieures au tournoi, la finale n'a pu être jouée.
Liens externes
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