Jean Cavadini
Jean Cavadini, né le à Neuchâtel (originaire de Chiasso et de Noiraigue) et mort le à Hauterive, est une personnalité politique suisse du canton de Neuchâtel, membre du Parti libéral suisse. Il est conseiller national de 1979 à 1987, conseiller d'État de 1981 à 1993 et conseiller aux États de 1987 à 1999.
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Jean Cavadini | |
Portrait officiel | |
Fonctions | |
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Conseiller aux États | |
– | |
Législature | 43e, 44e et 45e |
Groupe politique | libéral (L) |
Conseiller d'État Département de l'instruction publique et des affaires militaires | |
– | |
Conseiller national | |
– | |
Législature | 41e et 42e |
Groupe politique | libéral (L) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Neuchâtel |
Date de décès | (à 76 ans) |
Lieu de décès | Hauterive |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | Parti libéral suisse |
Diplômé de | Université de Neuchâtel |
Profession | Enseignant |
Biographie
Jean Cavadini naît le à Neuchâtel. Il est originaire de Noiraigue et de Chiasso[1].
Il vit ses jeunes années à Couvet. Il effectue ses classes au gymnase de Neuchâtel, puis obtient une licence en lettres de l'Université de Neuchâtel en 1961[2].
Il travaille comme enseignant au gymnase à La Chaux-de-Fonds, puis à Neuchâtel. Il est ensuite nommé secrétaire de la Coordination romande de l'enseignement[3]. De 1969 à 1977, il est délégué de la conférence des chefs de départements de l'instruction publique de la Suisse romande et du Tessin à la coordination scolaire[4],[5].
Il est marié à la fille du diplomate Gérard Bauer et père de trois enfants[2],[6]. Il meurt le [6].
Parcours politique
Membre du Parti libéral suisse, Jean Cavadini est élu du district de Neuchâtel au Grand Conseil neuchâtelois entre 1969 et 1981[6]. Il est élu au Conseil communal de la ville de Neuchâtel de 1976 à 1981 (services industriels, hôpitaux, affaires culturelles). Il démissionne à la suite de son élection au Conseil d'État. Son collègue de parti Jean-Pierre Authier lui succède[7].
De 1981 à 1993, il est conseiller d'État, à la tête du Département de l'instruction publique et des affaires militaires[8]. Il est élu une première fois le , terminant au premier tour derrière les deux candidats radical et libéral, mais devant les candidats socialistes et popiste, puis bénéficiant d'une élection tacite au second tour[9],[10]. Quatre ans plus tard, le , il arrive en troisième position du premier tour, mais cette fois-ci derrière les deux candidats socialistes et devant les candidats des autres partis, puis est à nouveau élu tacitement au second tour[11],[12]. Le , il est l'un des trois élus du premier tour, terminant entre les socialistes Pierre Dubois et Francis Matthey[13]. En 1993, il décide de ne pas se représenter pour une quatrième législature[14].
En tant que conseiller d'État, il préside la Conférence des directeurs cantonaux de l'instruction publique[3]. Pendant son mandat de conseiller d'État, il contribue au développement de la faculté des sciences de l'Université de Neuchâtel et de l'École technique du Locle[6]. Il participe à l'adoption de différentes lois consacrées, entre autres, à l'instruction publique, aux autorités scolaires et à la culture[14]. Il est également à l'origine de la scolarisation des enfants des personnes sans permis de séjour[6].
Lors des élections fédérales de 1975, il est candidat une première fois au Conseil national, mais arrive en troisième position de la liste libérale et n'est pas élu[15]. Il se représente quatre ans plus tard, avec succès cette fois-ci. Il siège alors au Conseil national de 1979 à 1987, puis au Conseil des États de 1987 à 1999[1]. Il est président de la Commission de gestion (CdG) de 1992 à 1993 et de la Commission des constructions publiques (CCP) de 1994 à 1995[2]. Lors des élections fédérales de 1999, il n'est pas réélu au Conseil des États et décide de mettre fin à sa carrière politique[3].
Autres mandats
Il préside le Fonds national suisse de la recherche scientifique de 1991 à 1994, l'Association suisse de l'industrie gazière de 1993 à 2001, la Convention patronale de l’industrie horlogère de 1993 à 2007 et le conseil d'administration de la Radio télévision suisse romande de 1997 à 2007[8],[2]. Il contribue au rayonnement de l'ONG suisse Enfants du Monde, notamment auprès de la Direction pour le développement et la coopération suisse[16].
Prix et distinctions
En 2006, Jean Cavadini est nommé officier de l'Ordre national du mérite par Jacques Chirac[17].
Notes et références
- « Biographie de Jean Cavadini », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- « Base de données des élites suisses | Cavadini-Bauer, Jean (1936 - 2013) », sur www2.unil.ch (consulté le )
- Pierre-André Stauffer, « Le loup dévoré par le peuple », L'Hebdo, , p. 29-30 (lire en ligne)
- ATS, « Les responsables de l'Instruction publique se sont réunis à Lausanne », La Liberté, , p. 9 (lire en ligne)
- clb, « M. Gerbex succède à M. Cavadini », La Liberté, , p. 5 (lire en ligne)
- Virginie Giroud, « Jean Cavadini s'est éteint hier matin », L'Express, , p. 3 (lire en ligne)
- J. N., « M. Jean-Pierre Authier succède à M. Jean Cavadini au Conseil communal de Neuchâtel », L'Express, , p. 3 (lire en ligne)
- « L'ancien conseiller d'Etat neuchâtelois Jean Cavadini est décédé », sur rts.ch (consulté le )
- Jean Mory, « Surprises, mais stabilité », L'Express, , p. 3 (lire en ligne)
- Ph. N., « Conseil d'État: Élection tacite après le retrait du candidat popiste », L'Express, , p. 3 (lire en ligne)
- Jean Hostettler, « Exécutif désigné », L'Express, , p. 3 (lire en ligne)
- « Pas de second tour », L'Express, , p. 3 (lire en ligne)
- « Conseil d'État: la gauche en flèche », L'Express, , p. 1 (lire en ligne)
- Alexandre Bardet, « Il ne quitte pas le Château sans émotion », L'Express, , p. 9 (lire en ligne)
- « La députation neuchâteloise au Conseil national », L'Express, , p. 3 (lire en ligne)
- AXB, « Ce Neuchâtelois a de la bouteille », L'Express, , p. 3 (lire en ligne)
Sources
- Ressources relatives à la vie publique :
- Annuaire des autorités fédérales 1980, p. 123.
- [PDF] Communication du Conseil d'Etat neuchâtelois du 9 janvier 2013 (Hommage du Conseil d'Etat à Jean Cavadini)
- « L'ancien conseiller d'Etat neuchâtelois Jean Cavadini n'est plus », La Tribune de Genève, (lire en ligne)
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