Jean Couiteas de Faucamberge
Jean-Raymond Couiteas de Faucamberge, né le à La Marsa dans le protectorat français de la Tunisie et mort le dans le 14e arrondissement de Paris[1], est un joueur de tennis français, qui a fait partie de l'équipe émergente des Quatre Mousquetaires lors de la Coupe Davis en 1922. En dehors du sport, il est ingénieur chimiste, directeur de centrale hydro-électrique, pilote d'avion, agent secret, collectionneur d'art.
Jean Couiteas de Faucamberge | ||||
Nationalité | Française | |||
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Naissance | La Marsa (Tunisie) |
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Décès | (à 62 ans) Paris 14e (France) |
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Palmarès | ||||
En simple | ||||
Titres | 1 | |||
Finales perdues | 1 | |||
En double | ||||
Titres | 1 | |||
Meilleurs résultats en Grand Chelem | ||||
Aust. | R-G. | Wim. | US. | |
Simple | - | 1/16 | - | - |
Mixte | 1/16 | |||
Biographie
Fils de Basilio Couiteas et d'Alice de Faucamberge, né Jean-Raymond Couiteas, il demande le (annonce au Journal officiel) à joindre à son nom celui de de Faucamberge[2]. Basilio Couiteas, alors à Tunis, est à l'origine de l'Arrêt Couiteas, conséquence de l'Affaire Couitéas.
Ingénieur chimiste, Jean-Raymond Couiteas de Faucamberge est directeur d'une société hydroélectrique appelé « La Valentinoise » et aussi de plusieurs sociétés d'exploitation de réseaux électriques dans le sud de la France et les Pyrénées, et il est également pilote civil, possédant un avion Farman F.192 basé au Bourget[3].
En 1956, il aurait fait la liaison entre Shimon Peres et la France pour l'achat d'armes par Israël[4].
Collectionneur, il est proche de la famille de la fonderie Hébrard[5]
Il se marie le à Paris avec Monique Boissière, fille d'un industriel et grand propriétaire immobilier[6].
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur au titre de l'aviation en 1937.
Carrière sportive
Jean Couiteas de Faucamberge est sélectionné en Équipe de France de Coupe Davis en 1922 et 1924. Il remporte deux victoires en simple contre l'équipe d'Irlande, aux côtés de René Lacoste et Jacques Brugnon. Il connaît en revanche une défaite en simple contre l'équipe du Danemark, où Henri Cochet et Jean Borotra sont ses coéquipiers.
En 1921, il atteint le second tour des Championnat du monde sur terre battue à Saint-Cloud dans le cadre des Championnats du monde de tennis, perdant face à Arthur Wallis Myers (7-5, 6-1, 6-1). Lors des mêmes championnats, il remporte le titre en double avec Henri Cochet. En 1923, il atteint les quarts de finale des Championnat du monde sur court couvert à Barcelone dans le cadre des Championnats du monde de tennis, et perd face à Nicolae Misu (2-6, 6-2, 6-1, 6-0) Il participe au Championnat de France en 1924, où il est battu au 2e tour par René Lacoste (6-2, 6-2, 6-2). En 1925, il perd en finale à Aix-les-Bains contre Henri Cochet (6-1, 6-2, 13-11) et en 1926 il remporte cette fois le titre contre Roger George (6-2, 6-0, 6-2).
Il participe aux Internationaux de France en 1930, où il perd par forfait au troisième tour (1/16 de finale) face à Henri Cochet[7].
Notes et références
- Archives en ligne de Paris, 14e arrondissement, année 1963, acte de décès no 5416, cote 14D 544, vue 15/26
- Pierre-Marie Dioudonnat, Encyclopédie de la fausse noblesse et de la noblesse d'apparence, 1994
- Crezan Aviation : F.192 no 14
- Roger Faligot et Jean Guisnel, Histoire secrète de la Ve République (2006)
- Christies.com : Rembrandt Bugatti lion de nubie vers 1909 1910
- Acte de mariage archives Paris (p. 22/31)
- Tennis Archive : Parcours du Joueur
Liens externes
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