Jean Coupigny
Jean Coupigny (né le à Périgueux (Dordogne), mort le à Cannes (Alpes-Maritimes)) est un médecin militaire, officier du corps de santé des troupes coloniales françaises, compagnon de la Libération (décret du ) au titre de son action dans la France libre.
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Jean Coupigny | ||
Médecin capitaine Jean Coupigny | ||
Naissance | 19 avril 1912 Périgueux (Dordogne) |
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Décès | 22 novembre 1981 Cannes (Alpes-Maritimes) |
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Allégeance | France | |
Arme | Service de santé | |
Unité | 1re Division française libre | |
Grade | Médecin lieutenant-colonel | |
Années de service | 1935 | |
Conflits | Seconde guerre mondiale | |
Distinctions | Compagnon de la Libération | |
Liste des Compagnons de la Libération | ||
Jeunesse et formation
Né le , il est le fils d'un gérant d’immeuble. Il entre en cours d’études à l'école de Santé navale à Bordeaux en 1935, puis suit les cours de l’École du Pharo et devient médecin du Corps de santé colonial[1].
Seconde Guerre mondiale
Jean Coupigny est d’abord affecté en Afrique équatoriale française comme médecin lieutenant au Régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad (RTST) à Faya-Largeau (Tchad). Il choisit la France libre et participe au ralliement du Tchad et du Moyen-Congo fin [1]. Il est volontaire pour servir au Bataillon de marche n° 1 (BM 1) formé à Brazzaville en . Jean Coupigny en dirige le service médical pendant la campagne du Gabon. Il s’y distingue par son dévouement dans des conditions difficiles. Le BM1 est ensuite regroupé en Palestine avant de participer à la campagne de Syrie. Le médecin capitaine Coupigny est blessé par éclat d'obus le .
En , le BM 1 est renvoyé au Tchad pour servir dans la Colonne Leclerc[1]. À ce titre, il prend part à la 2e campagne du Fezzan et aux opérations de Tripolitaine ( - ). Pendant la campagne de Tunisie (février-) il doit faire face à une épidémie de fièvre récurrente qui atteint civils et militaires[1],[2]. Passé à l'Ambulance chirurgicale légère de la 1re division française libre (DFL), Jean Coupigny participe à la campagne d'Italie où, au cours d'un bombardement de , il opère dans des conditions très précaires et dangereuses. Toujours avec la 1re DFL, il débarque en Provence en et prend part aux campagnes de son unité : vallée du Rhône, Vosges, Alsace et massif de l'Authion (Alpes-Maritimes). En , pendant la bataille des Alpes, il dirige l'antenne chirurgicale avancée de Sospel. Dans des conditions rendues difficiles et périlleuses par le gros afflux de blessés et le bombardement de l'ambulance par l'artillerie ennemie, il opère jour et nuit des blessés graves[1].
Après-guerre
Après-guerre, le docteur Jean Coupigny s'installe au Congo et dirige la Clinique-Océan de Pointe-Noire. Médecin lieutenant-colonel de réserve, il est sénateur du Congo français entre 1948 et 1956. Il décède le à Cannes où il est inhumé[1].
Décorations
- Commandeur de la Légion d'honneur
- Compagnon de la Libération par décret du 4 juillet 1944
- Croix de guerre 1939-1945 (4 citations)
- Médaille de la Résistance française avec rosette par décret du 24 avril 1946[3]
- Médaille coloniale avec agrafe "Fezzan–Tripolitaine"
- Médaille commémorative de Syrie-Cilicie
- Officier de l'Ordre de l'Étoile noire
- Ordre du Mérite congolais
Références
- « Jean Coupigny », sur Ordre de la Libération (consulté le ).
- Guy Chauliac, Le service de santé de la France libre de 1940 à 1943, Paris, Guy Chauliac, édition personnelle, , 241 p. (ISBN 2-9508430-0-X), p. 63,68,98,111-112,170,205.
- « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Guy Chauliac, Le service de santé de la France libre de 1940 à 1943, Paris, Guy Chauliac, édition personnelle, , 225 p. (ISBN 2-9508430-0-X).
- Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons, histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Librairie académique Perrin, , 818 p. (ISBN 978-2-262-01606-7).