Jean Domercq

Jean Domercq est un joueur français de rugby à XV, né le à Orthez et décédé le dans la même ville[1]. Il est le fils de Jules Domercq, banquier orthézien[2].

Jean Domercq
Fiche d'identité
Naissance
à Orthez (France)
Décès
à Orthez (France)
Taille 1,73 m (5 8)
Surnom Le Pasteur des tanks
Carrière en senior
PériodeÉquipeM (Pts)a
0000-1907
1907-1910
1910-1914
1914-1918
1918-1920
JS Orthez
Section paloise
Aviron bayonnais
RC France
AS Béziers
Carrière en équipe nationale
PériodeÉquipeM (Pts)b
1912 France002 0(0)

a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.

International à deux reprises avant la Première Guerre mondiale face à l'Ecosse et à l'Irlande durant le Tournoi des Cinq Nations 1912 [3]. Domercq est l'international N° 82 de l'histoire du XV de France, et son activité militaire le priva d'un bon nombre d'autres sélections comme international de guerre[4].

Domercq est mobilisé durant le conflit et devient Capitaine du 502e régiment de chars de combat. Conducteur de tank, il échappe de justesse à la mort au Chemin des Dames[5]. Sergent en 1914, il devient lieutenant en 1917, et a été surnommé le « pasteur des tanks ».

Jean Domercq devient président de la Commision rugby de l'US Orthez en 1911[6].

Il survit et participe au match face à l'armée néo-zélandaise en 1918[7]. Il reçoit la légion d'honneur cette même année[8]. Domercq se marie à Orthez en 1919[9].

Domercq prend sa retraite en 1920[10]

Carrière

JS Orthez (jusqu'en 1907)

Jean Domercq découvre le rugby à la Jeunesse Sportive Orthézienne, future US Orthez, dont il est le capitaine en 1906[11].

Section paloise (1907-1910)

L'année suivante, en 1907, Jean Domercq rejoint le Section paloise avec son frère Louis et se fait rapidement remarquer[12].

En parallèle, il est affecté au 18e RI[13]. Domercq devient rapidement capitaine de l'équipe.

Domercq est notamment titulaire lors du match d'inauguration du Stade de la Croix du Prince le [14].

Composition de la Section paloise

15 Bilhou
14 Dupuyau, 13 Jean Domercq, 12 Bernicha, 11 Artigou
10 Restoy, 9 Mouly
7 Cazayus, 8 Tourne, 6 A. Domercq
5 Dufourcq, 4 Gascogne
3 Blanc, 2 Tilh, 1 Daran

Aviron bayonnais (1910-1914)

Béarnais, Jean Domercq pourquit néanmoins sa carrière chez les basques de l'Aviron bayonnais[15]. À Bayonne, Domercq bénéficie des conseils de Owen Roe aux côtés de son ami rencontré à la Section, le barétounais Henri Foueillassar, et du palois de naissance Fernand Forgues[16]. Outre Foueilllassar et Domercq, l'Aviron attire dans ses filets le capitaine du Biarritz-Stade Lafitte[17]. Bayonne est champion de France en 1913[18]. Il dispute la finale face au SCUF au poste d'ailier[19].

Racing Club de France (1914-1918)

Pendant la Grande Guerre, Jean Domercq évolue au Racing Club de France afin d'être proche du front. Domercq remporte la Coupe de l'Espérance en 1918, et fut international de guerre face à la Nouvelle-Zélande lors de la courte défaite de la France 3 à 5.

AS Béziers (1918-1920)

Une fois le conflit terminé, Domercq resta dans l'armée, affecté à Béziers où il fit deux saisons avec l'Association sportive de Béziers. Il fut également champion de France militaire en 1921. Il aurait déjà pu l'être en 1920, s'il ne s'était pas rendu auprès de son épouse qui donnait naissance à sa fille.

Notes et références

  1. « Jean Domercq », sur ESPN scrum (consulté le )
  2. « Domercq », sur Gallica, Le Franc-parler, (consulté le )
  3. « Domercq Jean », sur Fédération Française de Rugby (consulté le )
  4. « Finales Rugby - DOMERCQ Jean », sur finalesrugby.fr (consulté le )
  5. « Le sous-lieutenant Jean Domercq », sur Gallica, Le Franc-parler, (consulté le )
  6. « US Orthez », sur Gallica, Le Franc-parler, (consulté le )
  7. « Domercq », sur Gallica, L'Auto, (consulté le )
  8. « Domercq Légion d'Honneur », sur Gallica, L'Auto, (consulté le )
  9. « Mariage à Orthez », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le )
  10. « Retraite de Domercq », sur Gallica, L'Auto-vélo, (consulté le )
  11. « Jeunesse sportive orthézienne », sur Gallica, Le Franc-parler, (consulté le )
  12. « Foot Ball Rugby », sur Gallica, Le Patriote des Pyrénées, (consulté le )
  13. « Le Franc-parler : journal républicain indépendant de l'arrondissement d'Orthez, paraissant le mardi : organe populaire, agricole, littéraire, commercial et d'annonces », sur Gallica, (consulté le )
  14. « Le match Pau - Bergerac », sur Gallica, Le Patriote des Pyrénées, (consulté le )
  15. « Foot Ball Rugby », sur Gallica, Le Patriote des Pyrénées, (consulté le )
  16. (en) Stephen Cooper et Jason Leonard, After the Final Whistle: The First Rugby World Cup and the First World War, History Press, (ISBN 978-0-7509-6566-8, lire en ligne)
  17. « Au sujet de mutations », sur Gallica, Pau-Pyrénées, (consulté le )
  18. « Les Années 1910-1919 – Bayonnais.com » (consulté le )
  19. Hugo Battoue, « Vice-champions de France 1913 », sur SCUF Rugby, (consulté le )

Liens externes

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