Jean Péna

Jean Péna (né à Moustiers-Sainte-Marie[1] en 1528 ou 1530 † à Paris en 1558 ou 1568), érudit et mathématicien provençal, enseigna au Collège Royal[2]. Il traduisit en latin l’Optique, la Catoptrique et les Harmoniques d’Euclide (1557) , et édita le texte grec des Sphériques de Théodose de Tripoli (1558). Ce savant était issu d'une vieille famille provençale à laquelle on rattache le poète du XIII^e siècle Hugues de Péna.

Jean Péna

Biographie
Naissance	1528 Moustiers-Sainte-Marie
Décès	1560 Paris
Activités	Professeur, mathématicien

Autres informations
A travaillé pour	Collège de France (1557-1558)

Notes

Selon Paul ver Eecke ; mais Auguste de Thou (Histoire universelle, vol. 2 : 1551-1560, La Haye, Henri Scheuerleer, 1740, p. 622) le fait naître à Aix-en-Provence.
Péna écrit à la fin de l’épître dédicatoire de son édition de l’Optique d'Euclide que Pierre de la Ramée, son professeur, lui a obtenu une chaire de « professeur royal » : « Petrus Ramus alumnus tuus, et præceptor meus, me privatim Regia mathematicarum artium professione donasti. ».

Bibliographie

Théodose de Tripoli (trad. Paul ver Eecke), Les Sphériques, Anvers, éd. Blanchard, 1926 (réimpr. Paris 1959), LII+120, « Introduction », p. XLI

Notices d'autorité :

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[1] Selon Paul ver Eecke ; mais Auguste de Thou (Histoire universelle, vol. 2 : 1551-1560, La Haye, Henri Scheuerleer, 1740, p. 622) le fait naître à Aix-en-Provence.

[2] Péna écrit à la fin de l’épître dédicatoire de son édition de l’Optique d'Euclide que Pierre de la Ramée, son professeur, lui a obtenu une chaire de « professeur royal » : « Petrus Ramus alumnus tuus, et præceptor meus, me privatim Regia mathematicarum artium professione donasti. ».