Jean Pacton
Jean Pacton, dit « Ardent », est un résistant de la Seconde Guerre mondiale faisant partie du groupe Indre-Est. Il meurt à 19 ans le [1] à Montgivray après avoir été mortellement blessé en escaladant un pylône pour observer les déplacements de l'armée allemande.
Alias |
Ardent |
---|---|
Naissance |
Rosnay |
Décès |
(à 19 ans) Montgivray |
Nationalité | française |
Pays de résidence | France |
Profession |
Etudiant, aspirant FFI |
Activité principale |
Animateur de la résistance des jeunes et chef du groupe « les collégiens de La-Châtre » |
Biographie
Jean Pacton, fils d’André Paul Pacton et de Jeanne Marie Porcheron, naît le à Rosnay, dans l'Indre et vit ensuite à Montgivray.
À 16 ans, il devient chef du groupe « les collégiens de La Châtre », créé en 1941, et animateur de la résistance des jeunes[2].
Le , Jean Pacton rencontre Gaston Langlois, responsable de Libération pour le secteur de La Châtre. Il rejoint alors ce dernier en adoptant le rôle de chef du groupe franc et devient membre de l’AS (armée secrète) prenant alors le surnom « Ardent ». Il commence par être simple agent de liaison puis devient responsable du groupe AS de La Châtre[2].
En 1943, il va poursuivre ses études à Paris avant de revenir à La Châtre en où il est nommé Aspirant des Forces françaises de l'intérieur (FFI), membre du groupe Indre-Est, chef de section à la 1re compagnie du 1er bataillon[2].
Le dimanche , étant visite chez ses parents à Montgivray, il manque une bataille imprévue entre les FFI et l'armée allemande dans le lieu-dit de Genest de la commune de Perassay, dans l'Indre. Le lendemain, il se rend dans le cantonnement du maquis à Vijon pour rechercher les disparus. C'est en escaladant un pylône électrifié dans le but d'observer les déplacements des Allemands qu'il se blesse mortellement : il touche un fil électrique, tombe et se fracture la colonne vertébrale. Il est ensuite ramené auprès de sa famille à Montgivray où il décède 10 jours plus tard, le [2].
Le , Jean Pacton est reconnu mort pour la France[3].
Commémorations
Chaque dernier week-end de juillet, l'ANACR (Association nationale des anciens combattants et amis de la Résistance) organise à Montgivray, dans le Berry, une cérémonie d'hommage à trois résistants de la municipalité morts pour la France : Jean Pacton, Pierre Bordas et Julie Lorient[4],[5].
Son nom est inscrit sur la stèle érigée à Genest, en bordure de la route départementale D917.
Notes et références
- Registre des décès de Montgivray, n° 14.
- https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article187955
- Mémoire des Hommes, SHD GR 19P36/4, SHD, Vincennes, GR16 P n° 453926 (nc).
- https://www.lanouvellerepublique.fr/indre/commune/montgivray/hommage-aux-resistants-de-la-commune
- https://www.lanouvellerepublique.fr/indre/commune/montgivray/la-famille-d-un-resistant-temoigne
Bibliographie
- G. Guéguen-Dreyfus, Résistance Indre et vallée du Cher, 1970.
- Michel Jouanneau, Mémoire d’une Époque : Indre 1940-1944, 1995, Badel, Châteauroux.
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