Jean Richardot

Jean Richardot, né le [réf. nécessaire] à Malines[réf. nécessaire] et mort le à Cambrai[1], est un prélat du XVIIe siècle, évêque d'Arras puis de Cambrai.

Jean Richardot

Portrait d'après une gravure par Auguste Moreau-Deschanvres, 1903.
Biographie
Naissance
Malines, Pays-Bas espagnols
Ordre religieux Ordre de Saint-Benoît
Décès
Cambrai, Pays-Bas espagnols
Évêque de l'Église catholique
Archevêque de Cambrai
Évêque d'Arras

.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Jean Richardot est le fils de Jean Richardot, originaire de Franche-Comté [2], chef-président du Conseil privé des gouverneurs des Pays-Bas espagnols, les archiducs Albert d'Autriche et Isabelle-Claire-Eugénie d'Autriche, et d'Anne de Bailliencourt, dit Courcol ; son grand-oncle François Richardot a été le confesseur de Marguerite de Parme et un proche collaborateur d'Antoine Perrenot de Granvelle à qui il a succédé comme évêque d'Arras de 1561 à 1574.

Jean est élevé en Espagne. Il suit des études à l'université de Salamanque. En 1600, alors qu'il a 17 ans[pas clair], le roi Philippe III d'Espagne lui confie une charge de conseiller en son conseil privé ; en mai de la même année, il est nommé premier ministre résident à la cour papale à Rome par les archiducs, et y demeure jusqu'en 1603.

Le tableau peint par Rubens vers 1606, conservé à Cologne au musée Wallraf-Richartz & Fondation Corboud, Le Cercle des amis de Mantoue, représente Juste Lipse, Philippe Rubens, le frère du peintre, Rubens lui-même, Jean Richardot et ses deux frères, Antoine et Guillaume [3],[4]. Jean Richardot au cours de sa mission diplomatique à Rome a alerté l'archiduc Albert sur les talents de Rubens qui arrive à Rome en  ; ses frères, élèves de Juste Lipse en même temps que Philippe Rubens, ont accompagné ce dernier quand il rejoint son frère à l'été 1602.

Richardot avait également signalé aux archiducs le succès en Italie du peintre et ingénieur flamand Wenceslas Cobergher qui y séjourne depuis 1597 ; en 1601, ces derniers l'invitent à la cour de Bruxelles dont il devient l'architecte ingénieur [5].

Jean Richardot est nommé évêque d'Arras en 1604, d'où il passe en 1609 à Cambrai.

Notes et références

Notes
  1. Nouvelle biographie générale […] publiée par MM. Firmin Didot frères sous la direction de M. le Dr Hoefer. Tome 42. Paris 1863, col. 192.
  2. Il est né à Champlitte.
  3. (en) Mika Yamaguchi, « Italian Influence in the Composition of Rubens’ Early Self-Portraits with Friends », Atiner's Conference Paper Series, (ISSN 2241-2891, lire en ligne)
  4. Simon Schama (trad. de l'anglais), Les Yeux de Rembrandt, Paris, Seuil, , 838 p. (ISBN 2-02-017278-X), p. 116-120
  5. (en) Tine L. Meganck et Sabine van Sprang, « Reforming the Seven Sorrows. Paintings by Wensel Cobergher and Theodoor van Loon for the Brussels Chapel of Our Lady of Seven Sorrows », dans The Seven Sorrows Confraternity of Brussels. Drama, Ceremony, and Art Patronage (16th-17th Centuries), Turnhout, Brepols Publisher, (ISBN 978-2-503-55333-7, lire en ligne), p. 145-168.
Bibliographie
  • Victor Brants, Jean Richardot, évêque d'Arras, archévêque de Cambrai (+ 1614) : Notes et documents, Peeters, .
  • Victor Brants, « Richardot (Jean) », dans Biographie nationale publiée par l’académie royale des sciences des lettres et des beaux-arts de Belgique, tome 19, Bruxelles, Établissement Émile Bruylant, , p. 274-282.
  • (nl) L. Goemans, « Het Belgisch gezantschap te Rome onder de regering der Aartshertogen, 1600-1633 », Bijdragen tot de Geschiedenis, bijzonderlijk van het aloude Hertogdom Brabant, vol. 6, , p. 3-14 et 70-82.
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