Jean Allard de Grandmaison

Jean Henri Marie Allard de Grandmaison, né le à Nantes (France), décédé le à Machecoul (France), est un homme politique français, du parti CNIP.

Pour les articles homonymes, voir Grandmaison.

Jean Allard de Grandmaison
Fonctions
Député de la Loire-Atlantique
Gouvernement Quatrième République
Groupe politique IPAS
Successeur Lucien Richard
Maire de Machecoul
Conseiller général de la Loire-Atlantique (canton de Machecoul)
Prédécesseur Augustin Dutertre de La Coudre
Successeur Robert Girard
Biographie
Date de naissance à Nantes
Lieu de naissance Nantes (France)
Date de décès à (à 65 ans)
Lieu de décès Machecoul (France)
Parti politique CNIP
Résidence Loire-Inférieure

Biographie

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (janvier 2021). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Famille

Jean de Grandmaison est issu d'une famille anoblie en 1771. Descendant du maire d'Angers Jean-François Allard, il est le neveu d’Augustin Dutertre de La Coudre et l’oncle de Henri de Grandmaison.

Il épouse Bernadette Guillet de La Brosse et a quatre enfants.

Carrière

Il suit sa scolarité chez les Jésuites, à Jersey et à Tours, puis au collège Saint-Stanislas à Nantes.

Pendant l’entre-deux-guerres, il dirige le comité local d'Action catholique, et devient le principal collaborateur en politique de son oncle, Augustin Dutertre de La Coudre.

En 1939, engagé volontaire, Grandmaison entre comme élève-officier à l’École d'artillerie.

Démobilisé après l’Armistice, il rentre à Machecoul gérer ses propriétés (500 hectares) et se charger de plusieurs œuvres et associations, fondant notamment un comité local d'aide aux prisonniers de guerre en Allemagne (1940).

À la Libération, il est élu conseiller municipal de Machecoul (sur la liste menée par son oncle) et conseiller général du canton de Machecoul (succédant à son oncle), avant de devenir maire (CNIP) de Machecoul en 1953.

Cette même année, il succède à son oncle comme président de la Société des courses de Machecoul. Il est également vice-président des Courses de Bretagne et président du cercle sportif (« Cercle Gilles de Rais »).

Impliqué dans le syndicalisme agricole, il est président du syndicat local des exploitants agricoles, du syndicat des Marais de Machecoul, de la Caisse locale, de l'Union des syndicats de Marais de la Baie de Bourgneuf-en-Retz (qu’il fonde en 1956), membre de la Chambre d’agriculture de Loire-Atlantique et administrateur de la Caisse régionale de Crédit agricole.

Membre fondateur et directeur politique du Courrier de Paimbœuf, il devient le dirigeant incontesté de l’Union nationale républicaine (UNR), parti de la droite catholique, dans le sud de la Loire-Inférieure.

Candidat du CNIP dans la huitième circonscription de la Loire-Atlantique en 1958, il est élu dès le premier tour avec 51,35% des suffrages exprimés.

En 1962, il est l’un des dirigeants indépendants de Loire-Atlantique qui font campagne pour le rejet de Accords d'Évian.

Un boulevard Jean de Grandmaison à Machecoul porte aujourd'hui son nom. Il y est décédé pendant son mandat de maire le .

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

    • Portail de la Loire-Atlantique
    • Portail de la politique française
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.