Jeanne Ngo Maï

Jeanne Ngo Maï, née en 1933, morte en 2008, est une femme de lettres camerounaise, considérée comme la première poétesse camerounaise ayant fait l'objet d'une publication, à la fin des années 1960.

Jeanne Ngo Maï
Biographie
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Biographie

Elle est née à Poutkak près de Ngambé. Elle effectue ses études primaires dans son village, poursuit chez les missionnaires protestants à Sackbayémé, puis au collège de Libamba et au lycée du Général-Leclerc à Yaoundé. Elle est bachelière en 1954. À la suite d'une bourse attribuée par l'Unesco, elle prolonge ce parcours par des études supérieures en parasitologie, en sérologie et en toxicologie de la faculté mixte de médecine et de pharmacie de l'université de Toulouse, en France. Elle y obtient un diplôme en pharmacie. À Toulouse, elle participe à un cercle de poésie[1],[2].

Elle retourne au Cameroun en 1962, et travaille comme pharmacien-chef à l'hôpital central de Yaoundé, durant une année. Elle ouvre ensuite sa propre pharmacie en 1963, et l'exploite jusqu'en 1994[1],[2].

Nombre de ses poèmes paraissent dans la publication Le Cameroun littéraire. En 1967, elle publie le recueil de poèmes Poèmes sauvages et de lamentations, ce qui fait d'elle a priori la première poétesse camerounaise dont un recueil est publié[3]. Elle est également, pendant des années, trésorière de l'association nationale des poètes et écrivains camerounais (APEC), fondée en 1960 par René Philombé, membre du prix littéraire AHIDJO et membre de la commission Arts et Lettres du conseil international des Femmes[1],[2].

Elle est morte le [4].

Notes et références

Notes

    Références

    Bibliographie

    • Samuel Nkamgnia, Confidences sur les ondes, Éditions Semences africaines, , 70 p., « Jeanne Go Mai », p. 44.
    • Jean Pierre Makouta-Mboukou, Les Grands traits de la poésie négro-africaine: histoire, poétiques, significations, Nouvelles éditions africaines, , 347 p. (lire en ligne), p. 1477, 287-290.
    • Georges-Bernard Abouna, « Jeanne Ngo Maï, la grande verve nationaliste », Africultures, (lire en ligne).
    • « Dossier. Jeanne Ngo Maï », Hiototi, no 2, , p. 31, 96-97 (lire en ligne).
    • Bruno Essard-Budail, Jean-Ferdinand Tchoutouo et Fernando d'Almeid, Anthologie de la littérature camerounaise: des origines à nos jours, Afrédit, , 321 p., « Jeanne Ngo Maï (1938-) », p. 119.
    • Les grandes pionnières du Cameroun, Éditions Cognito, , 268 p. (lire en ligne).
    • (en) Georgina Collins, The Other Half of History : An Anthology of Francophone African Women's Poetry, Heaventree Press, , 137 p. (lire en ligne), p. 58, 129.
    • D.e, « Jeanne Ngo Maï n'est plus », Mutations, (lire en ligne).

    Liens externes

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