Jimmy Wales
Jimmy Donal Wales, surnommé Jimbo Wales[2], est un homme d'affaires américain, né le [1],[3] à Huntsville en Alabama, aux États-Unis.
Pour les articles homonymes, voir Wales.
Non-executive director (en) Groupe Guardian Media | |
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depuis le | |
Président du conseil d'administration de la fondation Wikimedia (d) | |
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Founder's seat (d) |
Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
Jimmy Donal Wales |
Nom de naissance |
Jimmy Donal Wales |
Surnom |
Jimbo |
Pseudonyme |
Jimbo |
Nationalité | |
Domiciles | |
Formation |
Université d'Auburn Université de l'Indiana Randolph School (en) Université de l'Indiana à Bloomington Université de l'Alabama Indiana University Kelley ինչ School of Business (en) |
Activités |
Homme d'affaires, informaticien, chercheur, wikimédien, blogueur, entrepreneur, orateur |
Conjoint |
Kate Garvey (en) (depuis ) |
A travaillé pour | |
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Propriétaire de | |
Membre de |
Fondation Wikimedia Conseil d’administration de la Wikimedia Foundation (en) () |
Influencé par | |
Site web |
(en) jimmywales.com |
Distinctions | Liste détaillée |
Il est le fondateur du portail web américain Bomis et cofondateur avec Larry Sanger de l'encyclopédie libre et gratuite du web Wikipédia (jouant également un rôle dans la galaxie Wikimedia à laquelle appartient Wikipédia), ainsi que d'autres projets fondés sur le wiki, comme Wikia (devenu Fandom).
Enfance et formation
Jimmy Wales naît en 1966 à Huntsville, en Alabama[4]. Selon son certificat de mariage (avec Christine Rohan), il est né le 7 août[5] ; pourtant, selon son permis de conduire, sa date d'anniversaire est le 8 août[6].
Son père travaille comme gérant d'une épicerie tandis que sa mère, Doris, et sa grand-mère, Erma, dirigent une petite école privée d’une seule salle (de type one-room school ou école de rang d'enseignement primaire), dans laquelle Jimmy reçoit son éducation. Il est influencé par la pédagogie Montessori[7].
Après la 8e année, Jimmy Wales devient élève de la Randolph School (en), une école située dans l’Alabama, à Huntsville, qui prépare à l’entrée à l’université. Cette dernière est l'une des premières écoles à favoriser l’usage des nouvelles technologies, et notamment de l’informatique, auprès des étudiants, grâce à des salles de machines. Il affirme que l'école a été coûteuse pour sa famille, mais que cette formation était considérée comme importante : « À la maison, l’éducation a toujours été une passion… vous voyez, cette approche très traditionnelle de la connaissance et de l’apprentissage comme une base pour une bonne vie[note 1]. »
Par la suite, il obtient un diplôme universitaire de finances à l’université d'Auburn, puis commence le programme du doctorat de finances à l'université d'Alabama, qu'il quitte au niveau de la maîtrise. Ensuite, il continue à suivre les cours du doctorat à l’université d’Indiana. Il enseigne dans ces deux universités pendant ses études, mais ne rédige pas la thèse de doctorat nécessaire à l’obtention du diplôme.
Carrière
De 1994 à 2000, Jimmy Wales travaille comme directeur de recherche au Chicago Options Associates. Il fait fortune en spéculant sur la fluctuation des taux d'intérêt et de change[8]. D’après Daniel Pink, du magazine Wired, grâce à de la spéculation sur les taux d’intérêt et les fluctuations des monnaies étrangères, il dit avoir gagné assez d’argent pour pouvoir faire vivre son couple durant le reste de son existence[9].
Bomis.com et Nupedia
Durant cette période, l’un des projets qu'entreprend Jimmy Wales est la création de Bomis en 1996, un portail d'information sur la ville de Chicago qui va ensuite élargir son contenu pour inclure des sujets destinés à un public masculin et évoluer dans le sens d'un moteur de recherche vers des pages essentiellement érotiques. Il décrit Bomis comme étant un « moteur de recherche plutôt destiné aux gars »[note 2] vendant des images érotiques semblables le plus souvent à celles du magazine Maximal avec parfois des femmes très légèrement vêtues.
Lors d’une interview en 2007, il déclare qu’en 1999, il avait effectué une étude puis il avait réalisé un logiciel permettant de produire une encyclopédie multilingue en ligne, cependant trop lent pour pouvoir être utilisé[10].
En , Jimmy Wales fonde et finance (grâce à Bomis) Nupedia, un projet d'encyclopédie libre de nature ouverte et corrigée par des pairs. Il embauche pour cela Larry Sanger comme rédacteur en chef. Jimmy Wales désire à l'origine une qualité comparable aux encyclopédies professionnelles du marché avec des rédacteurs libres sélectionnés, mais leur rareté cause la fermeture de Nupedia le , avec seulement 24 articles finis et 74 en cours de développement.
Wikipédia et la Wikimedia Foundation
Après que Larry Sanger a proposé publiquement le l’idée d’utiliser un wiki pour créer une encyclopédie, Jimmy Wales installe un moteur de wiki sur un serveur fourni par Bomis et autorise Sanger à poursuivre le projet sous sa surveillance[réf. nécessaire].
Wikipédia démarre le , avec Larry Sanger comme rédacteur en chef salarié. C'est ce dernier qui donne le nom Wikipedia au projet. Jimmy Wales et Larry Sanger posent ensemble les principes fondateurs, écrivent les premiers articles et établissent une communauté via Internet durant cette première année d'existence. Au début, Wikipédia est prévue pour être un wiki apportant des contributions à Nupedia. Cependant, Wikipédia grandit très rapidement jusqu’à dépasser les capacités de vérification des nouveaux articles de Nupedia. Jimmy Wales a déclaré qu’au début du projet, il était si inquiet pour ce nouveau concept qu’il pouvait se réveiller au milieu de la nuit pour vérifier si le site n'avait pas été dégradé[réf. nécessaire].
Le , à la suite de la suppression du financement de Bomis, Larry Sanger démissionne du projet.
Au milieu de l'année 2003, Jimmy Wales met en place la Wikimedia Foundation, une organisation à but non lucratif basée à St. Petersburg, en Floride, pour soutenir Wikipédia ainsi que ses autres projets affiliés récemment créés.
Il forme un comité de cinq membres composé de lui-même, deux de ses collègues de travail, qui ne sont pas des wikipédiens actifs, et deux membres élus parmi la communauté des wikipédiens.
Lors d’une interview de Slashdot, il explique quelles sont ses motivations pour Wikipédia. « Imaginez un monde dans lequel chacun puisse avoir partout sur la planète libre accès à la somme de toutes les connaissances humaines. C'est ce que nous faisons[note 3],[11]. »
Il crée également, avec Angela Beesley, l’entreprise Wikia, Inc.
2005
En 2005, Jimmy Wales est désigné membre du Centre Berkman pour l’internet et la société de la faculté de droit d'Harvard. Le , selon une revue de presse, il devient membre de la direction de Socialtext, une entreprise proposant des solutions wiki pour le marché professionnel[réf. nécessaire].
2006
En 2006, il devient membre de la direction de Creative Commons, une association à but non lucratif.
- Le 3 mai, il reçoit un Pioneer Award de la part de l’Electronic Frontier Foundation.
- Le 8 mai, il est classé première personne de la catégorie « Scientifiques et Penseurs » de Time 100, une édition spéciale du magazine Time qui liste les 100 personnes ayant le plus d'influence.
- Le 3 juin, il reçoit un diplôme honoris causa du Knox College.
- Le 8 août, il est l'un des conférenciers vedette à la prestigieuse Conférence TED[12],[13].
- Le 4 novembre, Jimmy Wales est l’invité de Wait Wait... Don't Tell Me!, une émission hebdomadaire ludique et culturelle de la NPR, une radio américaine. Le sujet est : « ça doit être vrai, je l’ai lu sur Wikipédia ». Il répond mal aux trois questions du questionnaire qui lui sont posées[réf. nécessaire].
- Le 6 octobre, Jimmy Wales est l’invité de Charlie Rose (talk show).
2010
Jimmy Wales affronte dans un débat Joe Jimenez, patron de Novartis, au Campus Novartis à Bâle. Les deux orateurs s'opposent en particulier sur la question de la propriété intellectuelle. Jimmy Wales met en avant et explique la circulation d'informations gratuites sous licence libre, tandis que le patron de Novartis défend la nécessité des retours d'investissements pour continuer des recherches coûteuses dans le but de mettre au point de nouveaux médicaments. Les deux adversaires se rejoignent pour évoquer la passion, qui reste indispensable malgré un chiffre d'affaires de plus de 44 milliards de dollars pour Novartis en 2009. En revanche, pour Wikipédia, la passion de 100 000 « Wikipédiens » est le seul moteur[14].
2014
Mi-, il est nommé par Google au sein d'un comité consultatif de dix experts, qui est chargé de rédiger un rapport apportant des recommandations afin d'appliquer la mesure du « droit à l'oubli »[15].
2015
Jimmy lance TPO.com (The People's Operator (en)), un réseau social facilitant les dons effectués aux œuvres caritatives[16],[17].
Wikitribune
Jimmy Wales lance, en , le projet de mise en place de Wikitribune, une plateforme web d'information dont le contenu serait écrit par des journalistes professionnels soutenus par des contributeurs bénévoles[18]. Le projet est indépendant de la fondation Wikimedia[19].
Le projet vise à lutter contre la diffusion de fausse nouvelle et les fake news[20] en s'affranchissant des biais éditoriaux des journaux traditionnels. En s'appuyant sur une communauté au « fonctionnement participatif[21] » semblable à celle de Wikipédia, Jimmy Wales souhaite atteindre une plus grande objectivité[22]. Les données brutes obtenues par les journalistes seront rendues publiques pour rendre les articles plus facilement vérifiables[23].
Les journalistes professionnels de la plateforme seraient soutenus par les dons mensuels de lecteurs. Une campagne de financement participatif a été lancée pour permettre d'embaucher les 10 premiers journalistes. Wikitribune n'affichera pas de publicité et les articles pourront être lus gratuitement[23],[24].
Wikitribune Social
Il lance le projet de plateforme de réseau social et microblogging nommé WT:Social en octobre 2019, dans l'espoir de concurrencer Facebook et Twitter[25].
Situation actuelle
Après Florence Devouard en 2006, l'Américain d’origine allemande Michael Snow lui succède le à la présidence de la fondation Wikimedia. Suivent Ting Chen (juillet 2010-juillet 2012), Kat Walsh (juillet 2012-août 2013), Jan-Bart de Vreede (2013-2015), Patricio Lorente (2015-2016), Christophe Henner (2016-2018), María Sefidari (depuis 2018). Jimmy Wales est désormais président d'honneur.
Vie privée
À 20 ans, Jimmy Wales se marie avec Pamela Green, une employée de supermarché. Ils divorcent sept ans plus tard, en 1993.
En 1997, il épouse Christine Rohan, avec qui il a une fille, Kira. Le couple se sépare en 2008.
En 2008, il rompt sa relation avec la Canadienne Rachel Marsden, journaliste de télévision, au moyen d’une annonce publique sur Wikipédia[26].
Jimmy Wales vit à San Diego puis St. Petersburg en Floride.
Le , il se marie à Londres avec la Britannique Kate Garvey[27]. Il vit dans la capitale anglaise depuis cette date.
Convictions
Jimmy Wales est un adepte passionné de l'objectivisme développé par la philosophe américaine Ayn Rand (1905-1982). Il écrit ainsi de l'objectivisme qu'il « colore tout ce que je fais et tout ce que je pense »[28]. Par ses convictions philosophiques, il pourrait être considéré comme un libertarien, même s'il refuse d'employer ce terme (à l'image d'Ayn Rand, qui l'a toujours refusé : « the category people would fit me in that's most accessible would be libertarian »[29]). À propos de l'économie, il appuie le capitalisme et attribue aux idées du penseur libéral Friedrich Hayek une influence importante dans la création de Wikipédia[30].
En , il déclare ne pas être choqué par les systèmes de surveillance installés par les gouvernements. Pour lui, le problème ne se situe pas au niveau des gouvernements mais au niveau de la surveillance exercée par les entreprises privées, par exemple sur Internet. Au sujet des caméras de surveillance, il estime que « beaucoup de crimes pourraient être évités si les gouvernements en installaient partout » ; il estime toutefois qu'il faut fixer des limites et que les caméras de surveillance ne doivent pas être installées dans les maisons des citoyens[31].
En , Jimmy Wales fait partie des signataires d’une lettre ouverte destinée à l'Union européenne portant sur l'Article 13 de la nouvelle directive européenne sur le droit d'auteur, considérant que l’article pourrait générer des dommages économiques sur le marché numérique. L’article prévoit que les entreprises doivent incorporer automatiquement la possibilité de rendre certaines œuvres inaccessibles, si les ayants droit le demandent[32].
Position par rapport à Wikipédia
En 2004, il déclare « Wikipédia est comme une saucisse, on aime le goût mais on n'a pas vraiment envie de savoir comment c'est fait[33],[34]. »
En 2006, Jimmy Wales a observé qu’environ 50 % des modifications réalisées sur Wikipédia sont faites par seulement 0,7 % des utilisateurs, soit une communauté restreinte de 524 volontaires : « je connais chacun d’entre eux et chacun connaît tous les autres ». Pour gérer le site, il estime que « c’est ce groupe d’environ une centaine de personnes qui compte vraiment »[35].
Selon Adèle Smith du Figaro, Jimmy Wales aurait dit qu'il n'y avait pas de « différence entre un professeur de Harvard et un lycéen, pourvu que l'article soit bon » mais aussi que « Nous ne sommes pas démocratiques, nos lecteurs corrigent les articles, mais nous sommes en fait des snobs. Notre communauté préfère les contributeurs férus de connaissances et estime que certains sont des idiots et ne devraient jamais écrire dans Wikipédia »[36], reprenant une réponse à la question « la plus grande idée fausse au sujet de Wikipédia » dans une interview au New-York Times en 2007[37].
Polémiques
Les modifications apportées par Jimmy Wales à sa biographie sur la Wikipédia en anglais sont remarquées par les médias. Il efface notamment[Quand ?] la mention de Larry Sanger comme cofondateur de Wikipédia et raye la mention de pornographie concernant Bomis. Il affirme plus tard que concernant Sanger, le qualifier de cofondateur était effectivement erroné, car il était salarié du projet, tandis que Jimmy Wales le finançait, et l'a quitté une fois que la modification des statuts a supprimé son salaire. Concernant Bomis, le retrait s'appuyait sur le fait que la pornographie n'était pas la seule activité de cette entreprise[38].
Récompenses reçues
- 2006 : Jimmy Wales reçoit le Time 100 Award comme l'une des personnalités les plus influentes du monde dans la catégorie des scientifiques et des intellectuels[39]
- 2007 : le Forum économique mondial reconnait Jimmy Wales comme membre des Young Global Leaders[40].
- 2010 : Jimmy Wales reçoit le prix Gottlieb Duttweiler 2011 « pour sa contribution à la démocratisation de l'accès au savoir »[41].
- 2010 : le , Jimmy Wales reçoit les clés de la ville de Tijuana, au Mexique pour sa conférence dans la réunion Tijuana Innovadora[42].
- 2013 : en août, Jimmy Wales est admis au temple de la renommée d'Internet, dans la catégorie des innovateurs.
- 2013 : le , Jimmy Wales reçoit la Médaille Niels Bohr à Copenhague[43].
- 2015 : il reçoit le Dan David Prize[44],[45].
- 2016 : le , Jimmy Wales est retenu comme l'un des trois docteurs honoris causa[note 4] de l'université catholique de Louvain (UCL) pour l'année 2016[47] en tant que cofondateur de l'encyclopédie en ligne Wikipédia.
Notes et références
Notes
- « Education was always a passion in my household… you know, the very traditional approach to knowledge and learning and establishing that as a base for a good life. »
- « a guy-oriented search engine ».
- « Imagine a world in which every single person on the planet is given free access to the sum of all human knowledge. That's what we're doing. »
- Avec le professeur d’économie et homme politique brésilien Eduardo Suplicy et l’architecte et urbaniste italienne Paola Viganò[46].
Références
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- « Britannica »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Suplemental Information.
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-
(en) « Jimmy Wales », Britannica Book of the Year, (consulté le ) In support of this date, the Britannica article cites:
- (en) « Jimmy Wales », Monroe, Florida's County Clerk website (Marriage License Database) (consulté le )
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- (en) Who's Who In America : Diamond Edition, New Providence, Marquis Who's Who, , 60e éd., 5919 p. (ISBN 978-0-8379-6990-9, OCLC 62401678).
- (en) Mike Rogoway, « Wikipedia & its founder disagree on his birth date », The Oregonian, .
- Lamb, Brian, « Q&A: Jimmy Wales, Wikipedia founder », C-SPAN, (consulté le ).
- Francis Pisani et Dominique Piotet, Comment le web change le monde : l'alchimie des multitudes, éd. Pearson, 2008 ( (ISBN 978-2-7440-6261-2)), p. 120.
- (en) DANIEL H. PINK, « The Book Stops Here » , sur Wired, (consulté le ) : « In six years, he earned enough to support himself and his wife for the rest of their lives. »
- (en) Setsuko Kamiya, « Power to the Wikipeople », sur japantimes.co.jp, (consulté le ).
- (en) Rob Miller (Roblimo), « Wikipedia Founder Jimmy Wales Responds », Slashdot, (consulté le ).
- (en) Jimmy Wales, conférencier TED.
- (en) Clip vidéo de la conférence TED.
- Emmanuel Barraud, « Novartis et Wikipédia Quand un humaniste rencontre un capitaliste », La Tribune de Genève, 13-14.11.2010, p. 10.
- Lucie Ronfaut, « Google nomme un comité du "droit à l'oubli" », Le Figaro, encart « Économie », samedi 12 / dimanche 13 juillet 2014, page 26.
- « Entreprises, E-business, IT Business, Startups et entrepreneurs », sur Clubic (consulté le ).
- (en) « Jimmy Wales launches charitable social network TPO.com », sur Wired UK (consulté le ).
- (en) « Wikipedia's Jimmy Wales creates news service Wikitribune », BBC, (consulté le ).
- (en) « Wikitribune - Evidence-based journalism » : « Wikitribune is an independent project of Jimmy Wales, not affiliated with Wikipedia or the Wikimedia Foundation. »
- Helene Gully, « Le fondateur de Wikipedia crée une nouvelle plateforme contre les fake news », sur Lesechos.fr, (consulté le ).
- « Wikipedia se lance dans les médias avec Wikitribune ».
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- (en) Alex Hern, « Wikipedia founder to fight fake news with new Wikitribune site », The Guardian, (lire en ligne, consulté le ).
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- (en) « [titre inconnu] »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Q & A.
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- « La directive sur le copyright de l'UE critiquée par des pionniers d'internet », sur datanews.be, (consulté le ).
- Xavier de la Porte, « "Wikipédia est comme une saucisse" : des comparaisons utiles pour parler numérique », « La vie numérique », France Culture, .
- Who knows?, The Gardian, 26 octobre 2004.
- « C’est cette communauté resserrée qui, en fait, fait le gros du contenu » ; « C’est un groupe de cent à deux cents personnes ».
- Adèle Smith, « Wales, le nouvel encyclopédiste », Le Figaro, Paris, (lire en ligne).
- (en) Edward Lewine, « The Encyclopedist’s Lair », The New York Times, (lire en ligne) :
« Greatest misconception about Wikipedia: We aren’t democratic. Our readers edit the entries, but we’re actually quite snobby. The core community appreciates when someone is knowledgeable, and thinks some people are idiots and shouldn’t be writing. »
- « Technologie, mobile, Internet, réseaux sociaux, jeux vidéo, assistant vocal », sur La Presse (consulté le ).
- Jimmy Wales.
- (en) Van Wyk Risk, « JIMMY WALES » , sur calvin.edu, (consulté le ).
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- (es) « Entregan catorce llaves de la ciudad » [PDF], sur lacronica.com, (consulté le ).
- "UNESCO awards Niels Bohr Gold Medal to CERN", CERN, consulté le 5 décembre 2013.
- Wikipedia Chief Jimmy Wales Wins $1M Dan David Prize,The Jewish Daily Forward.
- Six lauréats reçoivent le prix Dan David, IsraPresse.net, 18 mai 2015.
- « Jimmy Wales, cofondateur de Wikipedia, parmi les Docteurs honoris causa 2016 de l’UCL »Le Soir, 10 décembre 2016.
- 2016 = année Louvain des utopies pour le temps présent. La fête de l’Université eut lieu le .
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