John Cockerill (entreprise)

John Cockerill, anciennement Cockerill Maintenance & Ingénierie (CMI), est un groupe international d'ingénierie et de maintenance basé à Seraing, en Belgique. Il est actif dans l'énergie (chaudières de récupération de chaleur pour centrales électriques à cycle combiné et chaudières thermo-solaires)[1], l'armement (systèmes tourelle-canon et simulateurs)[2], la sidérurgie (complexes complets à froids pour les aciers plats carbone[3]), l'environnement[4] (installations de traitement des déchets industriels solides, liquides et gazeux et solutions d'efficacité énergétique) et dans l'industrie en général.

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John Cockerill

Création 1817
Dates clés 1982 : devient une filiale de Cockerill-Sambre
2002 : est revendu par Usinor à un actionnariat privé indépendant
Fondateurs John Cockerill
Personnages clés John Cockerill, fondateur
Bernard Serin, président depuis 2002
Forme juridique Société anonyme (d)
Siège social Seraing
 Belgique
Direction Francois Michel depuis le 6 Mai 2022
Actionnaires Euremis Luxembourg S.A. (80,65 %)
Dodeca S.A. (19,35 %)
Activité Ingénierie industrielle, industrie de l'armement
Effectif 4 470 (2014) ; Belgique : 1 369, France : 1 248, Brésil : 845, Inde : 560, États-Unis : 168, reste (Afrique, Chine, Europe, Nouvelle-Calédonie et Russie) : 280
BCE 0422362447
TVA européenne BE0422362447
Site web johncockerill.com

Fonds propres 132,66 millions d'€ (2014)
Chiffre d'affaires 896 millions d'€ (2014)
647 millions d'€ (2013)
793 millions d'€ (2012)
Résultat net 53,09 millions d'€ (2014)
11,59 millions d'€ (2013)
32,13 millions d'€ (2012)

Histoire

L'origine de CMI remonte à 1817, lorsque le britannique John Cockerill s'installe dans le château des Princes-Evêques de Seraing[5], acheté à Guillaume Ier des Pays-Bas.

John Cockerill y développe des activités de construction mécanique : machines à vapeur, canons, métiers à tisser... Rapidement[évasif], les Établissements Cockerill diversifient leurs activités, investissant notamment dans un haut fourneau pour fabriquer de l'acier. Progressivement, cette activité sidérurgique devient le cœur de métier de l'entreprise, laquelle prit une ampleur considérable au cours des décennies pour devenir un géant mondial de l'acier : Cockerill-Sambre.

CMI s.a.

Toutefois, l'activité initiale de construction mécanique perdure. Elle est filialisée en 1982 pour devenir CMI s.a[6]. (Cockerill Mechanical Industries). Vingt ans plus tard, en 2002, CMI s.a. s'émancipe de la maison-mère, passant sous le contrôle de deux actionnaires indépendants, Bernard Serin et Pierre Meyers[7].

Sous leur impulsion, le nom de CMI évolue en Cockerill Maintenance & Ingénierie (2004). CMI connait depuis une croissance forte[8],[9].

En 2019, le nom du groupe change et devient John Cockerill, du nom de son fondateur[10].

Filiales

Le groupe CMI est composé de cinq secteurs : CMI Energy, CMI Defence, CMI Industry, CMI Environment et CMI Services[11].

La filiale CMI Defense, spécialisée dans l'industrie de l'armement, est une entreprise française[12].

Controverse

Des organisations non gouvernementales comme Amnesty International s'inquiètent de voir le groupe exporter de l'armement de manière non transparente à destination de l'Arabie saoudite alors que ce pays mène une guerre au Yémen et est régulièrement pointé du doigt pour violation des droits de l'homme[13].

Amnesty International France révèle en que des soldats saoudiens doivent être instruits au sein d'un centre de formation installé dans la commune française de Commercy (Meuse). Géré par John Cockerill, le centre a bénéficié de financements publics français ainsi que de l'appui du ministre de la défense français d'alors, Gérard Longuet. Ce dernier a par la suite rejoint le conseil d'administration de l'entreprise [14],[15].

Notes et références

Liens externes

Sites internet

Bases de données


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