John Joseph Gabriel O'Byrne

John Joseph Gabriel O'Byrne (Rabastens, -Bresson, ), est un officier de marine français.

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John Joseph Gabriel O'Byrne
Biographie
Naissance
Décès
(à 39 ans)
Bresson
Nationalité
Activité
Enfant
Patrick O'Byrne (d)
Autres informations
Arme
Grade militaire
Conflit
Distinction

Biographie

Il entre à l'École navale en et en sort aspirant de 1re classe en . Il sert alors sur le cuirassé Charles Martel en escadre de Méditerranée et passe en 1900 sur le croiseur Friant en Extrême-Orient et prend part aux opérations menées sur les côtes chinoises.

Enseigne de vaisseau (), il embarque en 1903 sur le cuirassé Charlemagne puis passe sur le croiseur Linois (1904) puis sur le cuirassé Suffren (1905) en escadre de Méditerranée.

Officier en second de la flottille des torpilleurs de Bizerte (1907), il est envoyé l'année suivante aux sous-marins en tant que second du Gnôme. Passé sur le sous-marin Follet (1910) (ancien Farfadet), il est promu lieutenant de vaisseau en et commande en le sous-marin Anguille à Toulon.

Commandant du sous-marin Curie (1912-1914), il est nommé à la fin de 1914 aux patrouilles de l'Adriatique et y reçoit la mission de forcer les passes de Pula et d'y attaquer l'escadre autrichienne qui s'y était réfugiée. O'Byrne réussit sa mission mais son sous-marin est pris dans des filets de protection de la rade et, malgré cinq heures d'efforts, ne put s'en détacher. Contraint de faire surface, il est violemment bombardé par l'escadre autrichienne. O'Byrne parvient à faire évacuer son équipage mais, grièvement blessé par dix-neuf éclats d'obus, est fait prisonnier.

Rapatrié en , il meurt des suites de ses blessures le au château de Montavit à Bresson (Isère). Il est inhumé à Rabastens.

Hommages et distinctions

  • Chevalier de la Légion d'honneur
  • Médaille d'or de la valeur militaire italienne
  • Cité à l'ordre de l'Armée navale : « A fait preuve du plus grand héroïsme en pénétrant au fond d'un port ennemi malgré la multiplicité des moyens de défense, a lutté avec la plus grande énergie pour échapper à l'ennemi, et a coulé le bâtiment pour éviter qu'il ne tombe entre ses mains ».
  • Une rue de Rabatens a été nommée en son honneur.
  • Une classe de sous-marin porte également son nom.

Bibliographie

  • Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », , 537 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2847340082), p. 394

Liens externes

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