John Littleton
John Littleton, né le près de Tallulah dans l'État américain de Louisiane et mort à Reims le [1],[2],[3], est un chanteur et compositeur américain. D'abord chanteur d'opéra, il se consacre ensuite à la chanson chrétienne, notamment les negro spirituals et surtout les gospels. Il signe plus de 75 disques et albums[4].
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Naissance |
Tallulah en Louisiane, États-Unis |
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Décès |
Reims, France |
Activité principale | Auteur-compositeur-interprète |
Genre musical | Art lyrique,negro spirituals,gospels |
Années actives | v. 1950 - v. 1980 |
Biographie
John Littleton naît en 1922 dans une plantation située près de Tallulah, en Louisiane, aux États-Unis[2],[5]. L'incertitude sur sa date de naissance tient à son refus de la divulguer avec exactitude[3].
Son père est un pasteur baptiste et cultivateur. Le jeune John commence à chanter en accompagnant son père dans les églises[6]. Il chante en soliste et dans des chœurs de gospel ; il montre précocement un talent vocal exceptionnel[3]. Adolescent, il élargit son répertoire avec notamment les chansons de Mahalia Jackson et Bing Crosby[5].
John Littleton vient à Reims, en France, lors de son service militaire dans l'armée américaine. Il y rencontre sa femme et décide de s'installer en France[6],[3]. Démobilisé, il chante dans les concerts militaires et lors des cérémonies religieuses, où il est l'« ambassadeur en France du negro spiritual », puis étudie au Conservatoire national de Paris[3]. Il y obtient le premier prix de chant, le premier prix d'opéra et le deuxième prix d'opéra-comique[5],[6].
Chanteur d'opéra, il obtient de grands succès comme Boris Godounov, comme Roméo dans Roméo et Juliette de Gounod, et comme Faust dans le Faust de Gounod[6],[3].
En 1960, il se met à la musique sacrée noire-américaine. Il avait déjà connu ce domaine dans sa jeunesse ; son expérience de chanteur lyrique lui permet de devenir un des chanteurs préférés de gospel de sa génération[3]. Il se consacre ainsi aux negro spirituals et aux autres chants chrétiens, surtout les gospels en français. Il reçoit le Grand prix du disque Charles-Cros, le prix Mahalia Jackson et la Légion d'honneur.
Il donne des centaines de récitals, enregistre plus de 75 disques, qui sont vendus à des millions d'exemplaires ; mais il n'apprécie pas la publicité et reste éloigné de la presse[6],[3]. Son plus grand succès est l'album « Amen », sur des paroles d'Odette Vercruysse. Littleton se produit en concert, dans les églises et lors des grands rassemblements chrétiens comme à Lourdes lors du premier pèlerinage « Foi et Lumière » en 1970.
Il meurt à Reims le [2],[6],[7].
Il est inhumé au cimetière de l'Est à Reims[8].
Distinctions
- Chevalier de la Légion d'honneur.
- Premier prix de chant et premier prix d'opéra au Conservatoire national de Paris.
- Grand prix du disque Charles-Cros.
- Prix Mahalia Jackson.
Notes et références
- Relevé des fichiers de l'Insee
- « Littleton, John », BNF 13896709.
- (en) The Independent, « Obituary: John Littleton », 2 septembre 1998.
- http://www.cursillos.ca/action/modeles/033m-john-littleton.htm
- Site adfmusique.net, « John Littleton »
- « John Littleton », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
- « Mort du chanteur John Littleton », sur Liberation.fr, Libération, (consulté le ).
- « Le décès de John Littleton », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le ).
Sources
- (en) A Parisian comes home : John Littleton, 1984, 4 pages.
- « John Littleton », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
- (en) The Independent, James Kirkup, « Obituary: John Littleton », .
- Bibliothèque nationale de France, « Littleton, John », BNF 13896709.
- Site adfmusique.net, « John Littleton »
Voir aussi
Liens externes
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