John Singleton Copley
John Singleton Copley (, Boston - , Londres) est un artiste peintre anglo-américain, qui fit la majeure partie de sa carrière à Londres, il est enterré au cimetière de Highgate[1].
Pour les articles homonymes, voir Copley.
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nationalité |
Sujet de la Couronne britannique |
Activité | |
Lieux de travail | |
Mouvement | |
Père |
Richard Copley (d) |
Mère |
Mary Singleton (d) |
Fratrie | |
Conjoint |
Susannah Farnum Clarke (d) (depuis ) |
Enfants |
John Copley, 1er Baron Lyndhurst Elizabeth Copley (d) Mary Copley (d) |
Distinctions |
Copley est considéré comme « le meilleur peintre classique de l'époque coloniale »[2]. Il est élu membre de la Royal Academy (RA) le [3].
Biographie
John est le fils de Richard Copley, un vendeur de tabac originaire d'Irlande, et de Mary Singleton Copley qui devient veuve avant 1748 et épousera le graveur Peter Pelham.
En 1774, il entreprend le Grand Tour, et d'Italie, décide de se fixer à Londres après le déclenchement de la guerre d'indépendance des États-Unis : loyaliste mesuré, il s'établit définitivement à Londres, tandis que sa mère reste à Boston et que son demi-frère, le graveur et cartographe Henry Pelham le rejoint.
Le roi George III le fait membre de la Royal Academy. Son œuvre s'oriente alors vers la peinture de genre et la représentation de scènes contemporaines. Il s'essaya à la peinture d'histoire avec Watson et le requin (1778, Musée des Beaux-Arts de Boston) ou encore avec La Mort du Major Peirsons (1784, Tate Gallery, Londres).
Son demi-frère Henry Pelham est le modèle du Garçon à l'écureuil.
Œuvre
S'inscrivant dans la lignée de l'école anglaise de peinture, Copley, de par sa naissance, est l'un des premiers portraitistes américains. Son style combine à la fois les caractéristiques formelles du portrait classique avec une représentation naturelle de la vie quotidienne et une captation de la psychologie du sujet.
Le plus célèbre de ses portraits est Le Garçon à l'écureuil (1765-1766) peint, selon Robert Hugues, à la manière de Chardin[4]. Il représenta Paul Revere (1772) en tenue de travail avec réalisme, précision et sobriété[5]. Il fit par la suite d'autres portraits : des enfants, des figures des futurs héros de la Révolution américaine comme James Warren (1763), John Hancock (1765) ou encore Samuel Adams (1772) : ce dernier, commandé par John Hancock, représente Samuel Adams montrant la charte octroyée par Guillaume et Marie d'Angleterre à la colonie du Massachusetts[6]. Ses commandes lui permettent de s'enrichir : par sa mère, il acquiert des terres à Beacon Hill et commence à y faire construire une maison[7].
- Garçon à l'écureuil, 1765, 76,8 × 63,5 cm, musée des beaux-arts de Boston
- General Thomas Gage, vers 1768, huile sur toile, 76,8 × 63,5 cm, Centre d'art britannique de Yale, New Haven
- Samuel Adams, 1772, (127 × 102,2 cm), musée des beaux-arts de Boston
Garçon à l'écureuil, 1765
musée des beaux-arts de BostonThomas Gage, v. 1768
Yale, New HavenHead of a Negro, 1777 or 1778, Detroit Institute of Arts.[8]
Notes et références
- (en) Historic UK - Highgate Cemetery, consulté le 15 novembre 2019
- François Wehrlin, Philippe Guillemet, section « Les arts plastiques » de l'article « États-Unis », in Encyclopædia Universalis, corpus 8, Paris, 2002, p. 845.
- (en) Fiche sur le site de la Royal Academy of Arts.
- Hugues 1997, p. 82.
- Collectif, L'Art des États-Unis, traduit de l'anglais par Christiane Thiollier, édition Citadelles et Mazenod, Paris, 1992, (ISBN 2850880604), p. 137.
- Hugues 1997, p. 86.
- Hugues 1997, p. 83.
- Head of a Negro, 1777 or 1778
Annexes
Bibliographie
- (en) Robert Hugues, American Visions. The Epic History of Art in America, New York, Alfred A. Knopf, , 1re éd., 635 p. (ISBN 978-0-679-42627-1 et 0679426272, LCCN 96045111).
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