José Mujica

José Alberto Mujica Cordano (/xoˈse muˈxika/[1]), surnommé Pepe Mujica, est un homme d'État uruguayen, né à Montevideo le . Il est président de la République de 2010 à 2015.

Pour les articles homonymes, voir Mujica.

José Mujica

José Mujica en 2015.
Fonctions
Président de la république orientale de l'Uruguay

(5 ans)
Élection 29 novembre 2009
Vice-président Danilo Astori
Gouvernement Mujica
Prédécesseur Tabaré Vázquez
Successeur Tabaré Vázquez
Ministre de l'Élevage, de l'Agriculture et de la Pêche

(3 ans et 2 jours)
Président Tabaré Vázquez
Gouvernement Vázquez I
Prédécesseur Martín Aguirrezabala
Successeur Ernesto Agazzi
Sénateur de la République

(8 mois et 5 jours)

(3 ans, 5 mois et 13 jours)

(10 ans)
Député

(5 ans)
Biographie
Nom de naissance José Alberto Mujica Cordano
Date de naissance
Lieu de naissance Montevideo (Uruguay)
Nationalité Uruguayenne
Parti politique Front large (Mouvement de participation populaire)
Conjoint Lucía Topolansky
Profession Agriculteur


Présidents de la
République orientale de l'Uruguay

Guérillero des Tupamaros dans les années 1960-1970, il est détenu en tant qu'otage et torturé sous la dictature militaire. Après le rétablissement de la démocratie, il participe à la création du Mouvement de participation populaire (MPP) avec le Mouvement de libération nationale Tupamaros (MLN-T).

Élu député en 1995 et sénateur en 2000, il est nommé en 2005 ministre de l'Agriculture du gouvernement Vázquez. En 2009, il remporte la primaire présidentielle au sein de la coalition de gauche du Front large, puis est élu au second tour de l'élection présidentielle contre le candidat du Parti national, Luis Alberto Lacalle.

En tant que chef de l’État, il refuse les avantages inhérents à sa fonction et mène des réformes sociétales. Ex-guérillero d’extrême gauche, il conduit une politique de nature sociale-démocrate par pragmatisme affiché, tout en dénonçant la logique de consommation engendrée par le système capitaliste, dont il souligne le coût humain et environnemental.

En vertu de la Constitution, il ne peut se représenter à l’issue de son quinquennat présidentiel. Il siège ensuite à nouveau au Sénat.

Biographie

Enfance, jeunesse et formation

Né du mariage de Demetrio Mujica et Lucía Cordano dans une famille modeste de fermiers d'origines basque[2],[3] (Biscaye) et italienne[4], le jeune José est orphelin de père à l'âge de six ans — celui-ci fait faillite peu de temps avant sa mort, en 1940.

José reçoit un enseignement primaire et secondaire dans le quartier où il est né. Il commence une école de droit à l'institut Alfredo Vasquez Acevedo, mais ne la termine pas.

Depuis ses 13 ans, et jusqu'à ses 17 ans, il pratique le cyclisme, en représentant plusieurs clubs dans toutes les catégories.

Guérilla des Tupamaros

José Mujica s'engage d'abord politiquement aux côtés d'anarchistes et d'autres activistes sociaux. Il est proche, à la fin des années 1950, du sénateur blanco Enrique Erro, fondateur de l'Union populaire en 1962[4].

Il devient ensuite l'un des dirigeants de la guérilla des Tupamaros[5], active dans les années 1960-1970. Selon lui, la fondation de ce groupe armé était destinée à l'origine autant à se défendre contre les agressions de groupes d'extrême-droite qu'à appuyer les mouvements sociaux et les luttes des cañeros, les travailleurs agricoles de Bella Unión organisés en syndicats avec l'aide de Raúl Sendic, qui devint plus tard la figure emblématique des Tupamaros[4]. En , le jour de la commémoration de la mort de Che Guevara, il participe à la prise de Pando[6]. Arrêté par la suite, il s'évade avec plus d'une centaine de prisonniers politiques de la prison de Punta Carretas le [6], en pleine campagne électorale, avant d'être à nouveau arrêté. Arrêté une autre fois, il s'évada à nouveau avant d'être définitivement arrêté sous le gouvernement de Juan María Bordaberry[4].

Sous la dictature militaire (1973-1985), il est fait prisonnier-otage de la junte[5] et détenu dans des conditions sordides (deux ans au fond d’un puits)[5]. Avec d'autres dirigeants des Tupamaros (Sendic, Fernández Huidobro, Mauricio Rosencof, Adolfo Wasem, Julio Marenales, Henry Engler (es), Jorge Manera (es), Jorge Zabalza, etc.), il était alors continuellement torturé[5] et menacé d'exécution par les militaires au cas où les Tupamaros décideraient d'agir contre la dictature[5]. Les otages étaient transférés de casernes en casernes pendant toute la durée de la dictature, Mujica restant ainsi aux côtés de Fernández Huidobro et Mauricio Rosencof, avec qui il communiquait en tapant sur les parois[6].

Débuts au MPP et au Sénat

Amnistié au retour de la démocratie, en 1985, il abandonne la lutte armée pour s'engager dans la voie électorale, en cofondant le Mouvement de participation populaire (MPP), qu'il dirige, tout en restant membre de la direction collective du Mouvement de libération nationale - Tupamaros (MLN-T). Le MPP, composé du MLN-T et d'autres partis, devient progressivement la principale composante du Frente Amplio (Front large), la coalition de gauche qui s'oppose aux deux partis traditionnels, le Parti blanco et le Parti colorado. En 1994, il est élu député sur la liste 609 (qui regroupe plusieurs groupes autour du MPP), puis sénateur en 1999[5]. Dans le privé, Mujica vend des fleurs avec sa femme, Lucía Topolansky, tandis que son langage populaire[7], faisant appel à des métaphores issues de l'imaginaire gaucho, ainsi que ses capacités de négociation contribuent à l'imposer sur la scène politique. À la fin des années 1990, il est élu président du Congrès uruguayen.

Ministre de l'Agriculture (2005-2008)

José Mujica (à gauche) reçu par Lula, président du Brésil.

Réélu sénateur en 2004 (liste 609), il est nommé ministre de l'Agriculture du gouvernement de gauche (Frente Amplio) du président Tabaré Vázquez. Mujica est accompagné dans cette tâche par le vice-ministre Ernesto Agazzi, ingénieur agronome chevronné et également ex-guérillero Tupamaro. Il est reconduit en à la direction collégiale du MPP, obtenant 90 % des votes[8].

En 2007, il échoue à faire admettre par le Congrès du Front large la candidature de Constanza Moreira comme présidente. À l'occasion d'un remaniement ministériel, Vázquez le fait démissionner de son poste le . Il redevient alors sénateur, sans annoncer ouvertement sa candidature[9]. Il rend toutefois visite aux chefs d'État voisins (Kirchner en Argentine, alors en pleine « guerre du papier » contre l'Uruguay, Lula au Brésil, etc.) : s'il n'est pas alors véritablement considéré comme présidentiable en Uruguay, les autres présidents américains le considèrent comme tel. En , il rendit visite au candidat blanco Jorge Larrañaga, ce qui suscita l'agacement de l'électorat blanco de voir leur candidat dialoguer avec un ex-guérillero[10]. Le , il est investi comme « candidat officiel » du Front large pour les prochaines élections primaires au sein de la coalition de gauche.

Vers la présidence de la République

Résultats du premier tour de l’élection présidentielle
Candidat Parti Votes Résultat
José Mujica Front large 1 105 262 (47,96 %) Second tour
Luis Alberto Lacalle Parti national 669 942 (29,07 %) Second tour
Pedro Bordaberry Parti Colorado 392 307 (17,02 %)
Pablo Mieres Parti indépendant 57 360 (2,49 %)
Raúl Rodríguez da Silva Assemblée populaire 15 428 (0,67 %)

Il remporte l'investiture du Frente Amplio le , contre Danilo Astori (Assemblée Uruguay), représentant de la tendance centriste de la coalition, pour être candidat à l'élection présidentielle[11],[5]. Astori devient son colistier, tandis que Mujica démissionne en du MPP pour devenir le représentant de l'ensemble du Frente Amplio[12]. Le , il arrive en tête du premier tour de l’élection présidentielle avec 48 % des voix.

Mis en ballotage par son adversaire du Parti national, Luis Alberto Lacalle (néolibéral), Mujica est élu avec 52,9 % des voix lors du second tour, le , contre 42,9 % des voix pour Lacalle[13]; il sera investi le [14].

Le , José Mujica devient officiellement président de l'Uruguay, au cours d'une cérémonie organisée place de l'Indépendance, à Montevideo, au pied de la statue du national, José Gervasio Artigas.

Composition du gouvernement Mujica

L'épouse de Mujica, Lucía Topolansky, en campagne, septembre 2009. Elle est la sénatrice élue en 2009 avec le plus de voix du pays.

La composition du gouvernement Mujica a été fixée presque dès la fin , les négociations au sein du Front large ayant été rapides[15],[16],[17]. La composition du gouvernement s'est ainsi faite en coordination avec le Commandement central du Front large[18]. Les ministres du Front Líber Seregni (FLS, l'autre grande composante du Front large) ont été désignés par le vice-président Danilo Astori, qui dirige celui-ci[19].

Des membres de tous les secteurs du Front large sont nommés au gouvernement. Parmi eux[17][15][20] :

  • Quatre du Mouvement de participation populaire (Ministères: Intérieur; Relations extérieures; Éducation et Culture; Logement, Aménagement territorial et Environnement) et deux autres membres de l'Espace 609 (Sous-secrétariats: Défense nationale; Économie et Finances),
  • Trois de l'Assemblée Uruguay (Vice-présidence; Ministère : Transports et Travaux publics, Sous-secrétariat : Logement, Aménagement territorial et Environnement),
  • Trois du Parti socialiste (Ministères : Santé publique; Industrie, Énergie et Mines; Sous-secrétariat : Relations extérieures),
  • Deux du Parti communiste (Ministère : Développement Social; Sous- secrétariat : Santé),
  • Un du Parti démocrate chrétien (Ministère : Tourisme et Sports),
  • Un du Nouvel espace (Ministère : Économie et Finances),
  • Un du CAP-L (Ministère de la Défense nationale),
  • Un de l'Axe artiguiste (Ministère : Travail et Sécurité sociale),
  • Six indépendants (Ministère : Élevage, Agriculture et Pêche; Sous-secrétariats : Intérieur; Travail et Sécurité sociale; Élevage, Agriculture et Pêche, Transports; Secrétariat de la Présidence).

Politique économique et sociale

En termes généraux, il s'inscrit dans la continuité de la politique de la mandature précédente. La part des dépenses sociales dans le total des dépenses publiques passe ainsi de 60,9 % à 75,5 % entre 2004 et 2013[21]. Selon le sociologue Denis Merklen, lorsque José Mujica rend le pouvoir à son successeur, l'Uruguay est à nouveau « champion de l'Amérique latine en matière sociale. En décembre 2013, le chômage représente 6,3 % de la population active. L'emploi non déclaré concerne seulement 16 % des salariés. La pauvreté [qui était à 40 % en 2005] touche 11,5 % de la population et elle est inférieur à 3 % dans les zones rurales. L'indigence touche 0,5 % des personnes. Sur la totalité de ces indicateurs, l'Uruguay est [alors] le pays le mieux placé de l'Amérique latine[22]. » Le salaire minimum a été rehaussé de 250 %[23].

Il soutient par ailleurs le renforcement des syndicats[21]. D'après la Confédération syndicale international, l'Uruguay est devenu le pays le plus avancé d’Amérique en matière de respect « des droits fondamentaux du travail, en particulier la liberté syndicale, le droit à la négociation collective et le droit de grève »[21].

Il annonce en mai 2010 le dépôt d'un projet de loi devant limiter le secret bancaire et ainsi l'évasion fiscale, conformément aux standards de l'OCDE. Selon la Banque centrale de l'Uruguay, près de 18 % des dépôts appartiendraient à des non-résidents, soit 2 500 millions de dollars, détenus pour la plupart par des Argentins[24].

Politique étrangère

Mujica a renouvelé en avec le Venezuela l'accord commercial de 2005, signé par Tabaré Vazquez, qui prévoit notamment l'approvisionnement en pétrole de l'Uruguay à des conditions favorables[25]. Il est proche du président vénézuélien Hugo Chávez qu'il considère comme « le gouvernant le plus généreux que j'aie jamais connu »[26]. En 2011, il s'exprime contre les opérations militaires déclenchées par plusieurs pays occidentaux contre la Libye[27].

Politique sociétale

En , le Parlement vote la légalisation de l'avortement[28]. Contrairement à son prédécesseur, qui avait mis son veto à cette légalisation, Mujica fait approuver la loi[29]. L'Uruguay devient ainsi le deuxième pays d'Amérique latine à autoriser l'avortement après Cuba[28]. En , les parlementaires approuvent définitivement une loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe.

En , le gouvernement propose de légaliser et réguler la vente de marijuana. Malgré des critiques venues du monde entier[30], la revue britannique Monocle[31] a salué cette décision. Le magazine américain Time s'est ensuite demandé si ce n'était pas un exemple à suivre pour le reste du monde[32]. Le , Mujica signe une loi légalisant le cannabis et régulant toute sa chaîne de production sous l'autorité de l'État[33].

Style présidentiel atypique

Depuis 2005, Mujica est marié à Lucía Topolansky, dirigeante historique du Mouvement de participation populaire et sénatrice sur les listes du MPP.

Il se distingue, à l'échelle internationale, par son mode de vie, très éloigné du faste habituel de la fonction présidentielle. Il délaisse le palais présidentiel pour habiter la petite ferme de son épouse, « au bout d'un chemin de terre » en dehors de Montévidéo. Il continue à y cultiver avec son épouse des fleurs à des fins commerciales et donne environ 90% de son salaire présidentiel à un programme de logement social, conservant pour lui-même l'équivalent du salaire moyen en Uruguay (environ 900 € par mois). Le couple présidentiel bénéficie de la protection de deux policiers à la ferme[29].

Certains pensent qu'il est végétarien[34] mais il semblerait que ce soit une erreur fréquemment commise, due à une expression qu'il a utilisée. Il existe des preuves qu'il mange bien de la viande[35]. Il est athée[36]. Le patrimoine du couple présidentiel provient pour la majeure partie de son épouse (Mujica n'ayant comme seul bien qu'une voiture Coccinelle de 23 ans) et est évalué en 2012 à 4,2 millions de pesos uruguayens (environ 170 000 €)[37].

Son engagement va encore beaucoup plus loin : lors de la vague de froid qu'a subie le pays en , il a immédiatement inscrit la résidence présidentielle sur la liste des refuges pour les sans-abris[38].

En 2014, il est interviewé dans le film Human de Yann Arthus-Bertrand[39],[40], où il fait un appel à la sobriété et à la décroissance[41]

Il quitte son poste de président le , en laissant l'économie du pays en relativement bonne santé, et avec une stabilité sociale meilleure que celle des pays voisins[42].

Cinéma

Mujica est incarné par l'acteur Antonio de la Torre dans le film La noche de 12 años (Compañeros) d'Álvaro Brechner en 2018[43].

Emir Kusturica réalise en 2018 pour Netflix El Pepe, una vida suprema, documentaire sur son parcours où il tient le premier rôle, avec son épouse Lucía Topolansky.

Notes et références

  1. Prononciation de « José Mujica » en espagnol d'Amérique retranscrite selon la méthode de l'alphabet phonétique international (API).
  2. «Para conocer la cuna de su familia, José Mujica debe venir a Gipuzkoa»
  3. El presidente uruguayo Mujica afirma que ha aguantado gracias a ser «un poco vasco»
  4. Hugo Acevedo, La vida y lucha de un idealista enamorado de la justicia social, La Republica, 12 avril 2009 (compte-rendu de la biographie de Miguel Ángel Campodónico, intitulée Mujica et publiée en 1999)
  5. Christine Legrand, « En Uruguay, l’ancien dirigeant des Tupamaros, José Mujica, brigue la présidence », Le Monde, 2 juillet 2009, p. 6.
  6. Pauline Damour, L'ex-rebelle «Pepe» Mujica élu à la tête de l'Uruguay, Le Figaro, 1er décembre 2009
  7. Hugo Acevedo, El insoslayable compromiso con el cambio y el humanismo ético, La Republica, 27 septembre 2009 (au sujet du livre d'Alfredo García, Pepe Coloquios)
  8. Óscar Bottinelli, Los cambios al interior del Movimiento de Participación Popular, Radio El Espectador, 29 septembre 2006.
  9. Voir l'encadré Ni en pedo, pero si me obligan de La Diaria, 6 février 2008
  10. Federico Castillo, Mujica y Larrañaga hablan de acuerdos tras las elecciones: "Se terminó el tiempo de las familias ideológicas" « Copie archivée » (version du 8 septembre 2008 sur l'Internet Archive), El País, 10 août 2008
  11. « Un ancien guérillero tupamaro va briguer la présidence », Le Monde, 29 juin 2009
  12. Mujica renunció al Movimiento de Participación Popular (MPP), La Republica, 25 mai 2009.
  13. " Jose Mujica remporte la présidentielle en Uruguay ", Le Nouvel Observateur, 30 novembre 2009
  14. " Un ancien guérillero va devenir président en Uruguay ", Le Monde, 30 novembre 2009.
  15. El FA comienza contactos con la oposición por grupos de trabajo, La República, 14 décembre 2009
  16. Posibles ministros de Mujica, La República, 7 décembre 2009
  17. Mujica anuncia a sus trece ministros, La República, 18 décembre 2009
  18. Mujica oficializa hoy el futuro gabinete, La República, 22 décembre 2009
  19. Mujica convocó a cumbre de líderes por crisis de gabinete, El País, 11 décembre 2009
  20. CAP-L aceptó: Rosadilla y Salsamendi asumirán cargos en gobierno de Mujica, La República, 28 décembre 2009
  21. « Au pays des conquêtes syndicales », Le Monde diplomatique, (lire en ligne)
  22. Denis Merklen, « José Mujica. Un homme politique au pouvoir », Cahiers des Amériques Latines n° 77, , p. 27-48 (ISSN 1141-7161, lire en ligne)
  23. « Uruguay : « Pepe », Tabaré et les autres », L'Humanité, (lire en ligne)
  24. La apertura uruguaya, Pagina/12, 25 mai 2010
  25. Mujica volvió de Venezuela cargado de energía, Pagina/12, 7 avril 2010
  26. Maurice Lemoine, Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d'Etats modernes et autres tentatives de destabilisation, Don Quichotte, , p. 672
  27. « La guerre de Libye révélatrice de la géopolitique latino-américaine », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  28. (en) "Uruguay legalises abortion", BBC, 17 octobre 2012
  29. (en) "Jose Mujica: The world's 'poorest' president", BBC, 15 novembre 2012
  30. (en-GB) « Uruguay government aims to legalise marijuana - BBC News », sur BBC News (consulté le )
  31. « Mujica, el mejor presidente del mundo, según revista Monocle », sur El Observador (consulté le )
  32. (en) « What Legalizing Pot In Uruguay Means For the World / TIME.com », sur TIME.com (consulté le ).
  33. « https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/05/07/uruguay-la-legalisation-du-cannabis-entre-en-vigueur_4412594_3222.html », Le monde, (lire en ligne)
  34. (en) "Former guerrilla José Mujica favourite in Uruguay election", The Guardian, 25 octobre 2009
  35. (es) « La panzada de Peña Nieto », sur El Observador, (consulté le )
  36. « La «vie extraordinaire» de Jose Mujica, président d’Uruguay », AFP, 11 juillet 2014
  37. (fr) « Uruguay : José Mujica, le "Président le plus pauvre du monde" », Chloé De Geyer, Le Journal international, 18 juillet 2013
  38. « Mujica, le président de l’Uruguay, transforme le palais présidentiel en refuge pour sans-abris », Express, 7 juin 2012.
  39. Voir sur yannarthusbertrand.org.
  40. Voir sur goodplanet.info.
  41. « Yann-Arthus Bertrand : Human ou l'humanité désincarnée », sur Le Figaro,
  42. (en) « Uruguay bids farewell to Jose Mujica, its pauper president », sur bbc.com,
  43. DVD Le Pacte, 2019, 117 min

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • (fr) Denis Merklen et Florencia Dansilio, L'Uruguay de José Mujica, Cahiers des Amériques Latines, n° 77, 2014 (ISSN 1141-7161) (Gencode 3303332400775)
  • (es) Miguel Ángel Campodónico, Mujica, Ed. Fin de Siglo, Montevideo, 2005, 260 p. (ISBN 9974-49-333-1)
  • (es) María Noel Domínguez (dir.), José Mujica : la realidad, la angustia, la esperanza, Ediciones de la Banda Oriental, Montevideo, 2005, 196 p. (ISBN 9974-1-0390-8)
  • (es) María Esther Giglio et José Alberto Mujica Cordano, Pepe Mujica : de tupamaro a ministro : (el loco encanto de la sensatez) (interview de Mujica par M. E. Giglio), Capital Intelectual, Buenos Aires, 2005, 91 p. (ISBN 987-118128-0)

Filmographie

  • Alvaro Brechner, Companeros (La noche de 12 anos) - 2019, avec Antonio de la Torre, Chino Darín, Soledad Villamil. Le film raconte la détention de trois dirigeants Tupamaros, dont Mujica, qui furent incarcérés comme otages dans des conditions inhumaines par la dictature militaire, de 1973 à 1985.
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