Josef Gutzeit

Josef Gutzeit (Metz-Plantières, Quickborn, ) est un général allemand de la Seconde Guerre mondiale. D’ jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, il fut responsable du ravitaillement à l’État-major du Groupe d'armées Sud.

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Josef Gutzeit
Naissance
Metz, Alsace-Lorraine, Empire allemand
Décès  80 ans)
Quickborn, Schleswig-Holstein, Allemagne
Origine Allemagne
Allégeance 1894-1919 :  Allemand
1919-1933 :  Allemand
1933-1945 :  Allemand
Arme Heer
Grade Generalmajor
Années de service 1914 – 1945
Commandement Höherer Kommandeur der Nachschubtruppe 7
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Distinctions Deutsches Kreuz in Silber (29 avril 1945)
Kriegsverdienstkreuz 1.Klasse mit Schwertern

Biographie

Josef Gutzeit naît le , à Metz-Plantière[1], une ville de garnison animée d'Alsace-Lorraine[2]. Avec sa ceinture fortifiée, Metz est alors la première place forte du Reich allemand[3], constituant une pépinière d'officiers supérieurs et généraux[note 1]. Comme ses compatriotes Hans-Albrecht Lehmann, Kurt Haseloff ou Edgar Feuchtinger, le jeune josef se tourne vers la carrière des armes.

Première Guerre mondiale

Peu après la déclaration de guerre, Josef Gutzeit s’engage le dans l'armée impériale allemande. Il est affecté comme Fahnenjunker dans le 98e régiment d'infanterie, une unité du 16e corps d'armée basée à Metz. Il restera dans ce régiment jusqu'à la fin des hostilités. Promu Leutnant, sous-lieutenant, le , Gutzeit est nommé chef de section. Promu Charakter als Oberleutnant, lieutenant, en , Gutzeit est finalement nommé chef de compagnie. Il termine la guerre dans ce grade en .

Entre-deux-guerres

Après guerre, en 1919, le lieutenant Gutzeit est engagé dans la Freiwilligen-Division de Lettow-Vorbeck. Devant les troubles qui agitent l’Allemagne, il n'hésite pas à poursuivre sa carrière dans la police. Il intègre les services de police la même année. Il est aussitôt affecté dans la police de Groß-Hamburg en . Promu Polizei-Hauptmann, puis Polizei-Major, commandant de police, il est réintégré dans l'armée d'active le . Son expérience lui permet de devenir instructeur à l'école de cavalerie de Hanovre, au département IV. Le , il est nommé Kommandeur du 9e bataillon motorisé. Confirmé dans son grade de Major le , Gutzeit est promu Oberstleutnant, lieutenant-colonel, le .

Seconde Guerre mondiale

Le , à la veille de la Seconde Guerre mondiale, le lieutenant-colonel Gutzeit est nommé responsable de l’approvisionnement de la 1re armée allemande. Le , Gutzeit est nommé responsable de l’approvisionnement du Panzergruppe von Kleist du XXIIe Armeekorps. Détaché à l'OKW en pour évaluer le ravitaillement nécessaire à l’Opération Seelöwe, il est de nouveau détaché, en , à Neuruppin, pour planifier le ravitaillement nécessaire aux opérations militaires en Afrique. Le , il est promu Oberst. Nommé chef de l’approvisionnement de la 12e armée allemande en , il est nommé responsable de l’approvisionnement du Groupe d'armées Centre le .

En , le colonel Gutzeit est nommé responsable de l’approvisionnement du Groupe d'armées B. En , il est désigné pour suivre l’approvisionnement au sein de la 11e armée, du futur Groupe d'armées Don. En , il tombe malade et doit être hospitalisé jusqu'en . De retour à son poste en , il est nommé responsable de l’approvisionnement de la Nachschubtruppenschule Otwock, près de Varsovie.

Promu Generalmajor le [4], il reste à son poste jusqu'en . Toujours officier d'état-major, il est nommé responsable de l’approvisionnement du Groupe d'armées Sud en , et responsable du ravitaillement aérien de Budapest. Devant l'avancée des troupes alliées, il sera ensuite chargé du ravitaillement des troupes dans les Alpes. Le général Gutzeit resta au même poste, jusqu’à la fin de la guerre, ne partant en captivité qu'en .

Libéré en 1947, Josef Gutzeit s'éteindra à Quickborn, dans le Schleswig-Holstein, le [1].

États de services

Distinctions

Notes et références

Notes

  1. Plus d'une trentaine de généraux et des dizaines d'officiers supérieurs allemands, pour la plupart actifs durant la Seconde Guerre mondiale, verront le jour à Metz, avant 1918.

Références

  1. Gutzeit, Hans Josef sur TracesOfWar.com
  2. L’Express, no 2937, du 18 au 24 octobre 2007, dossier « Metz en 1900 »
  3. François Roth, « Metz annexée à l’Empire allemand », In François-Yves Le Moigne, Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986, p. 350
  4. Gutzeit, joseph sur lexikon-der-wehrmacht.de
  5. K. Patzwall, V. Scherzer:Das Deutsche Kreuz 1941-1945, Verlag Klaus D. Patzwall, Norderstedt, 2001.

Sources

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