Joseph Nicolas Brice

Joseph Nicolas Noël Brice, né le à Lorquin (Meurthe), et, mort le à Nancy[2], est un général français.

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Joseph-Nicolas Brice
Biographie
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(à 67 ans)
Nancy
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Biographie

Fils d'un instituteur et élevé par son père. Soldat volontaire, le , dans le 14e régiment de chasseurs à cheval, il était déjà maréchal-des-logis-chef, le . Après la campagne d'Italie, il fut appelé dans les chasseurs à cheval de la garde, comme simple chasseur, et cependant, dès 1809, il était lieutenant en second et décoré. Deux fois il avait été blessé grièvement, à Eylau et à Wagram. C'est d'ailleurs à la suite de la bataille d'Eylau que Napoléon le décora lui même de la Légion d'Honneur au mois d'. Ils eurent ensemble l'échange suivant : - De quel pays est-tu, lui dit l'Empereur ? -Du pays des braves ! - Tu es donc Lorrain ? - Oui, sire!

M. Brice fit les campagnes d'Autriche et de Russie en qualité de lieutenant en premier et de porte-étendard. Celles de 1814 et 1815, en qualité d'adjudant-major, de capitaine et de chef d'escadron.

Maintenu dans son grade après la rentrée des Bourbons, et placé sous les ordres de Lefebvre-Desnouettes, ex-général des chasseurs de la garde, il fut sur le point d'être arrêté, après le débarquement de Napoléon Ier, et dut se placer sous la protection de son régiment.

Placé par l'Empereur à la tête du 2e corps des chasseurs volontaires de la Moselle, il fit à l'ennemi un mal incalculable, et fut mis hors la loi par un ordre du feld-maréchal prince de Wrède. Un jour, le colonel Brice fut sur le point d'enlever les empereurs de Russie et d'Autriche, et le roi de Prusse, à Sarrebourg.

Le 19 juillet, il signa une capitulation devenue indispensable avec le général Orlov.
Cette capitulation ne l'empêcha pas d'être condamné à mort. Il se réfugia à Bruxelles, puis en Allemagne; en 1819, M. Brice revint en France, et fit purger sa double contumace. On l'admit au traitement de réforme comme chef d'escadron seulement.

Le , le maréchal Gérard lui confia le commandement du 3e régiment de cuirassiers qui se trouvait à Lille. En 1833, le 3e cuirassiers vint à Paris pour assister à l'inauguration de la statue de Napoléon sur la grande colonne.

« Prince, dit-il alors au jeune duc d'Orléans, si j'avais connu la position de la statue, j'aurais commandé le salut militaire à mon régiment. — Vous auriez bien fait, colonel, répliqua le prince. »

Le colonel tenait garnison à Haguenau lorsque éclata la tentative de Strasbourg. Il avait connu à Baden le prince Louis-Napoléon Bonaparte. Il en reçut une lettre d'appel; mais il ne crut pas devoir y répondre. Cependant, peu de jours après, il fut, sans enquête préalable, enlevé à son régiment et mis en retrait d'emploi.

Il fut remis en activité en mai 1837, et envoyé en Afrique comme commandant de place à Bone. Bientôt, ne pouvant obtenir la conservation de son titre de colonel de cavalerie, il demanda et obtint son retour en France, mais en non-activité par retraite d'emploi.
Le , le colonel Brice fut promu au grade de général de brigade par le gouvernement provisoire.

Il fut par la suite officier de la Légion d'honneur, et commande la 4e subdivision de la 3e division militaire.

Notes et références

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. Archives de Meurthe-et-Moselle, commune de Nancy, acte de décès no 107, année 1851 (consulté le 23 septembre 2014)

Voir aussi

Bibliographie

« Joseph Nicolas Brice », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition]

Liens externes

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