Jules-Constant Auzimour

Jules-Constant Auzimour (né le à Misserghin en Algérie, fils de colons d’Afrique du Nord[1],[2], et mort à Paris le [3]) est un médecin français, qui s’associe aux débuts de l’anthroposophie en France par sa femme, Elsa Prozor[1].

Jules-Constant Auzimour
Biographie
Naissance
Décès
(à 47 ans)
Paris 16e
Nom de naissance
Jules Joseph Constant Auzimour
Nationalité
Activité

Biographie

Auzimour vient d’une famille possédant de vastes propriétés en Algérie. Lors de l’étude de la médecine à Oran, il se voit mobilisé lors du déclenchement de la Première Guerre mondiale et affecté à l’hôpital militaire de Nice, ou il rencontre Elsa [1].

Service militaire

Il fait partie de l’ordre de mobilisation générale le , il monte les rangs, pour devenir médecin auxiliaire le et s’attache à divers sections d’artillerie et d’infanterie. Il est déclaré inapte pendant deux mois, à partir du pour une sclérose auriculaire bilatérale avec un début de catarrhe naso-pharigien et de l’hypertrophie amygdalienne. Cette maladie progresse vers une surdité progressive au courant de l’année 1918. Envoyé en congé illimité en 1919, il se retire du service militaire à Marseille. Il servira au campagne contre l’Allemagne lors de la guerre. Il se distingue par son courage lors de l’attaque du , car sa présence était utile lors de l’évacuation rapide des blessés dans des conditions "particulièrement dangereuses" [2].

En 1923, il est nommé « Médecin aide major de 2e classe » par décret et est réintégré à son unité d’origine en 1924. Il sera promu au grade de « Médecin aide major de 1ere classe de réserve » en 1927. Il sera maintenu au gouvernement militaire de Paris au Service de santé. Il sera partie de l’armée territoriale de 1927 à 1934, devenant membre de la réserve de l’armée territoriale de 1934 jusqu’à sa libération de service militaire en [2].

Son dossier mentionne qu’il a des cheveux châtains, des yeux bleus, avec un long visage, mesurant 182 cm [2].

Vie personnelle et professionnelle

Il épouse Elsa en 1919. Quand il termine ses études en médecine à Marseille, le couple s’installe à Paris. Auzimour, spécialiste en oto-rhino-laryngologie, est l’un des fondateurs de la clinique Franklin, au XVIe arrondissement[1].

En 1924, Auzimour invite Rudolf Steiner et Ita Wegman de venir faire la rencontre de plusieurs médecins français, dont Robert Lavezzari et Simon Schlumberger, mettant Elsa en contact avec les invités, formant les débuts de l’implantation de l’anthroposophie en France[1].

Notes et références

  1. Irène Diet, Jules et Alice Sauerwein et l’anthroposophie en France, Editions Steen, coll. « Documents Anthroposophiques », (ISBN 9080253294, lire en ligne)
  2. « Auzimour Jules Joseph Constant », sur dossier militaire aux Archives Nationales (consulté le )
  3. Acte de décès à Paris 16e, vue 23/31.
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