Jules Pasquier (1774-1858)

Jules-Paul, baron Pasquier, né le à Paris, paroisse Saint-Roch, et mort au château de Coulans (Sarthe) le [2], est un administrateur français.

Pour les articles homonymes, voir Jules Pasquier et Pasquier.

Jules Pasquier
Fonctions
Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations
-
Président du conseil d'administration
Société d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe
Préfet de la Sarthe
-
Conseiller d'État
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Fratrie
Autres informations
Propriétaire de
Conflit
Distinction
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/170/4)[1]
Blason

Biographie

Issu d'une ancienne famille de robe anoblie en 1671 par les fonctions d'échevin de Paris[3] , Jules-Paul Pasquier était le fils d'Étienne Pasquier, conseiller au Parlement de Paris, et d'Anne Thérèse Nicole Gauthier des Préaux, tous deux morts guillotinés pendant la Terreur.

il était aussi le frère cadet du chancelier-duc Étienne-Denis Pasquier.

Sous-préfet à La Flèche de 1810 à 1814, il est nommé préfet de la Sarthe en avril 1814, à la première Restauration. Lors des Cent-Jours, il se retire dans son château de Coulans et collabore à la chouannerie avec le général légitimiste d'Ambrugeac.

À la seconde Restauration, en , il retrouve son poste de préfet de la Sarthe.

Il a à rétablir le calme dans son département et est confronté aux exigences, telles que contributions forcées, réquisitions, des troupes prussiennes d'occupation, auxquelles il tente de résister autant que possible.

Ces exigences ayant été jugées comme insuffisamment satisfaites, il est arrêté le par l'armée prussienne, malgré ou à cause de la position de son frère, alors ministre de l'intérieur. Il est détenu par les prussiens à Magdebourg jusqu'au [4].

À son retour, il retrouve ses fonctions de préfet, qu'il exerce jusqu'en 1818.

Il préside la Société libre des arts pour le département de la Sarthe en 1815.

Le , il devient Maître des requêtes en service extraordinaire au Conseil d'État, puis en 1826 conseiller d'État. Il quittera le Conseil d'Etat en 1848.

Il est aussi directeur général de la Caisse d'amortissement et de la Caisse des dépôts et consignations de 1818 à 1848 .

La révolution de 1848 le rend à la vie privée [5].

Par ordonnance royale du , il reçoit le titre de baron Pasquier par transmission du titre de son frère aîné, titre lié à un majorat assis sur la terre de Coulans.

Mariage et descendance

Jules Paul Pasquier épouse Henriette Charlotte de Bonnaire de Forges (Paris, paroisse Saint Eustache, - château de Coulans ), fille d'André Charles de Bonnaire, baron de Forges, maître des requêtes, intendant des domaines et bois, et de Marie-Claude Hariague de Guiberville, tous deux morts guillotinés pendant la Terreur, comme les parents de son époux. Dont

Distinctions

  • chevalier (septembre 1814), puis officier (1821) et Commandeur (1844) de la Légion d'honneur

Armes

Image Armoiries

Jules Paul († 1858), Baron Pasquier, Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations

De gueules au chevron d'or, accompagné en chef de 2 croissants d'argent et, en pointe, d'un buste de licorne du même

Pour approfondir

Pages connexes

Notes et références

  1. « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001513/d_918 » (consulté le )
  2. « Jules-Paul Pasquier », sur France Archives (consulté le )
  3. J. François Bluche, L'Origine des magistrats du Parlement de Paris au XVIIIe siècle, Paris, Mémoires publiés par la Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Paris et de l'Ile de France, tomes V-VI, , 412 p., p. 339-340
  4. Emmanuel de Beaucourt, « Jules Pasquier - Préfet de la Sarthe (1814-1818) », Revue historique et archéologique du Maine, tome 146, , p. 57-71
  5. Roland Drago, Jean Imbert, Jean Tulard et François Monnier, Dictionnaire biographique des Membres du Conseil d'Etat, 1799-2002, Paris, Fayard, , 988 p. (ISBN 2-213-60693-5), p. 320
  6. Vicomte Albert Révérend, Titres, anoblissements et pairies de la Restauration 1814-1830, tome cinquième, Paris, Librairie Honoré Champion, rééd 1974, p. 300-301

Sources

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